On en sort quand, et dans quel état ?

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Riposte Laïque

« Quand toutes les barrières sanitaires seront tombées et qu’il y aura une grippe à New Delhi, elle arrivera dans le Berry ». (Philippe de Villiers, campagne des élections européennes, 1994).

« Ils créeront  eux-mêmes les virus et nous vendront les antidotes, faisant semblant de prendre du temps pour trouver la solution alors qu’ils l’ont déjà… »  (Mouammar Kadhafi, en 2005).

« Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire ». (J-M. Le Pen, avril 2020).

À l’heure où je rédige cet article, j’ignore ce que va nous annoncer notre « leader minimo ».

Je sais déjà, en revanche, qu’il prendra les intonations qu’il faut, qu’il jouera au chefaillon de guerre et que, comme d’habitude, il dira aux naïfs et aux imbéciles ce qu’ils ont envie d’entendre « et en même temps » son contraire. Il va aussi nous annoncer une prolongation du confinement.

Jusqu’à quand ? Mystère et boule de gomme ! 

Les pays occidentaux ont assigné à résidence leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui ont permis  aux gens de circuler, après dépistage systématique et port du masque obligatoire : la Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud et Taïwan conseillent (ou imposent) le port d’un masque pour tous et un dépistage systématique. De plus, ces pays disposent d’une infrastructure hospitalière digne de ce nom, efficace et rapidement mobilisable lors d’une épidémie de cette importance.

Nous, pauvres franchouillards, nous aurons été les victimes – une fois de plus – les larbins du mondialisme. Les technocrates, les européistes forcenés de Bruxelles ont facilité la circulation incontrôlée des hommes, des finances et des marchandises. Les Jacques Delors, Romano Prodi, Pascal Lamy et consorts sont les  principaux responsables du chaos économique, culturel, social, financier et sanitaire que nous vivons depuis des lustres. Ils nous ont imposé leur  « humanisme » maçonnique et leur « mondialisation heureuse », pour le plus grand bénéfice… des pays asiatiques.

Bien sûr, certains se sont indignés de voir arriver massivement des produits à prix bradés (et souvent de mauvaise qualité) venus d’Asie. Une invasion responsable de la destruction de toute notre économie : mines, sidérurgie, textile, chimie, agriculture etc. etc.

Les européistes ont fermement combattu les nationalistes, adversaires des tabous imposés par Bruxelles. Depuis le « Traité de Maastricht » (novembre 1993), faisons le bilan de cette politique suicidaire. Un inventaire qui nous amène à constater l’impuissance et le laxisme de la Commission européenne face aux défis auxquels nous sommes confrontés depuis  cette époque : Guerre du Golf en 2003, crise bancaire en 2008, guerre en Libye en 2011, conflit en Syrie depuis 2012, vague de terrorisme islamiste depuis 2015 et maintenant, gravissime crise sanitaire.

Je n’ai aucune compétence pour parler du Coronavirus mais j’en ai ma claque de tous ces gens qui nous distillent LEUR vérité sur internet ou sur les plateaux télé.

Souvenez-vous, par exemple, de Yazdan Yazdanpanah (1) éminent membre du conseil scientifique créé par Macron, qui déclarait  « Il n’y aura pas d’épidémie en France ! ». Ce cador des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat affirmait une telle ineptie en janvier.  Dans le foulée, il s’expliquait sur RTL : « … parce qu’on sait faire, on sait contenir, on sait isoler les patients ».

Je vous laisse juge du résultat des certitudes de cet abruti d’« expert » !

La mère Buzyn, épouse Lévy (2), ministre de la Santé, affirmait le 26 janvier « il n’y a aucun risque de pénurie de masques en cas d’épidémie du Covid-19 en France ».

Certains hôpitaux attendent encore  les livraisons promises depuis… 10 semaines.

Trouve-t-on le même niveau d’incompétence ailleurs ?  (Mes chiffres remontent à fin mars).

Depuis le début de la pandémie, au Japon (130 millions d’habitants) il y avait 56 décès ; en Allemagne (84 millions d’habitants), 997 décès ;  à Taïwan (24 millions d’habitants), 3 décès ; en Corée du Sud (52 millions d’habitants), 169 morts.

En Suède, au Japon, à Taïwan, à Singapour, en Thaïlande, en Corée du Sud, il n’y a pas d’isolement obligatoire et la population est libre de se déplacer.

Pour  ne pas tuer leur économie, ces pays ont appliqué des règles simples, mais strictes, pour enrayer l’épidémie, des mesures de simple bon sens :

– Tests de dépistage massif et mise à l’isolement des individus contaminés,

– Port du masque obligatoire pour tout le monde  et mesures d’hygiène préventives,

– Mobilisation générale des tous les services hospitaliers (avec des moyens de protection pour tous les personnels),

– Des services de réanimation équipés de respirateurs artificiels en nombre.

Grâce à cette stratégie volontariste, à l’opposé de celle choisie par les pays européens, on constate que les résultats sont – et de très loin ! – bien meilleurs que chez nous.

Comment expliquer que le nombre de morts en France soit 80 fois supérieur à celui du Japon qui compte presque deux fois plus d’habitants que nous ?

Qu’est-ce qui a amené certains gouvernements européens – dont le nôtre – à des choix suicidaires, tant pour leur population que pour leur économie ?

Incompétence ? Manque d’anticipation ? Mensonges ? Manque de courage ou… volonté politique ? Sans donner dans le « complotisme », j’ai bien une petite idée.

Cette pandémie était prévue et même souhaitée par certains idéologues fumeux depuis des années : Jacques Attali, le maître à penser de Macron, le clone  de Soros, déclarait dans « l’Express » du 3 mai 2009, à propos de l’épidémie de grippe A (H1N1) qui fit 280 000 décès dans le monde :

« Et même si… cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine – inévitable – on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale.

 On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un gouvernement mondial. »

Alors, est-ce vraiment par incompétence, incurie, imprévoyance, que notre pays manquait de lits, de masques, de tests de dépistages (3) et de respirateurs artificiels ? C’est ce qui a obligé le gouvernement à confiner toute la population.

Je m’étonne qu’on ne parle presque jamais de la « Grippe asiatique » (H2N2) de 1956 à 1958. Elle a touché tous les pays, et fait 4 à 5 millions de morts dans le monde. En France, elle a contaminé 9 millions de personnes et en a tué… 100 000. À l’époque en classes primaires, je n’ai pas souvenir d’avoir manqué un jour d’école. Cette pandémie n’a pas mis à mal l’économie mondiale.

Le 2 avril, un sondage – ô combien bienvenu ! – nous apprenait que 85 % des Français souhaitaient un durcissement des conditions de confinement. En dehors des protestations de quelques « Gaulois réfractaires », les citoyens-moutons appelleraient donc eux-mêmes de leurs vœux à un Nouvel ordre mondial (New World Order), rêvé par Georges Soros et Jacques Attali.

La semaine dernière, plusieurs chaînes de télé recevaient l’ancien ministre Douste-Blazy, venu nous dire qu’il croit au traitement proposé par le professeur Didier Raoult, ce qui est plutôt bien. Puis, dans un deuxième temps, il nous a assénés la doxa mondialiste : « Après cette pandémie, rien ne sera comme avant. Il faut créer un ordre mondial de la santé. »

Sous couvert du Coronavirus, dont  le funeste tandem Olivier Véran-Jérôme Salomon  vient nous faire  tous les jours le bilan macabre, on terrorise les Français qui assistent  à la mise en place d’un système sécuritaire mondial. Ses moyens de contrôle seront là pour notre bien et notre sécurité. « Quoi qu’il en coûte ! » nous dit Macron qui sait être généreux avec NOTRE argent.

Mais une crise économique, conséquence d’une crise sanitaire orchestrée, peut aussi cacher un nouveau krach financier. Macron et ses séides mondialistes ont mis la France à l’arrêt. Elle sera dans une situation catastrophique si le confinement se prolonge encore un mois ou deux.

Selon les économistes, un mois de confinement se traduit par 3 points de PIB en moins. Nous sommes déjà dans une situation pire que lors de la crise de 1929. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Bruno Le Maire. Mais gardons l’espoir car nous savons que Bruno Le Maire est un menteur.

On se souvient tous qu’en 2017, quand il sévissait encore dans la droite molle, il disait pis que pendre de Macron auquel il n’accordait « aucune confiance ». On connaît la suite.

Un jour (quand ? Je n’en ai pas la moindre idée), nous sortirons de ce confinement.

Dans quel état physique et/ou économique ? Je n’en sais rien non plus. Ma seule certitude du moment, c’est que je n’écouterai pas le discours-fleuve de Fidel Castré. Son regard fixe de gourou, son phrasé sentencieux et moralisateur, sa dramatisation à outrance et… ses mensonges permanents m’insupportent. Il a bien retenu les leçons que lui prodiguait madame Auzière, née Trogneux, sa prof de français ET de théâtre d’Amiens. Mais la France n’est pas un théâtre et Guignol n’y a pas sa place !

Je souhaite de Joyeuses Pâques à mes lecteurs confinés…

1)- Un nom facile à retenir ; un peu comme Boutros Boutros Ghali.

2)- Yves Lévy est l’ancien patron de l’Inserm.

3)- On se souvient qu’au début de la pandémie, Macron, grand et généreux avec NOTRE argent, offrait des masques à la Chine,  puis, plus tard, des tests de dépistage à l’Algérie.

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