François Asselineau : “Je pense que Macron est complètement à l’Ouest !”

François Asselineau : “Je pense qu’il (E.Macron) est complètement à l’Ouest !” – Les Incorrectibles

À quand la révolte des Français confinés ?

Riposte Laïque

26e jour de confinement.
Une journée d’été.
La gendarmerie du coin s’est équipée de VTT pour traquer les promeneurs sur les sentiers et les chemins.
Pendant ce temps, nos chances-pour-la France – dealers au chômage partiel ? – gonflent des piscines dans les banlieues.

Ah ! le respect du confinement de ces gens-là est admirable, comme l’a dit notre vénéneux Président.

Le Monde continue sa croisade anti-Raoult – à croire que l’infectiologue a résilié son abonnement, d’où la hargne du quotidien. Les journaleux ne peuvent écrire sur le professeur sans l’affubler de quelques adjectifs dont le plus tendre est « sulfureux ». Dans les colonnes du journal, on lit qu’il se livre à « des parodies d’essais cliniques » et tient des propos qui « font froid dans le dos ». Bientôt, il aura des cornes, une queue, des pieds crochus et une fourche. En attendant, à Marseille, c’est l’autre version qui est de mise.

Quand on a le courage de parvenir à la dernière ligne des articles, on note qu’ils sont souvent écrits avec le fiel d’historiens et de sociologues en médecine rémunérés par… l’Inserm et le CNRS. Donc des « scientifiques » complètement objectifs, n’est-ce pas ?

Mais tout n’est pas à jeter dans Le Monde.
Je viens d’y lire une interview de William Dab, médecin et épidémiologiste, ancien directeur général de la Santé.
Comme beaucoup d’entre nous, il est frappé par le fait qu’après bientôt quatre semaines de peine d’emprisonnement infligée à presque toute la population, la pandémie est à peine ralentie. Il voit plusieurs raisons à cela : les gens continuant de travailler empruntent les transports en commun et rentrent chez eux peut-être contaminés, le port du masque est loin d’être généralisé, la propagation par aérosolisation du virus (la simple respiration).

« De façon générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins », dit-il.
La médiocrité ?
Les carences monstrueuses dans la prévention qui se résume à confiner la population et des gestes barrières d’une efficacité plus que douteuse. On peut ajouter la fabrication de masques facultatifs avec un morceau de tissu et un filtre à café. « Autrement dit, on fait peser sur la population la totalité des efforts de prévention. […]. Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de révolte », analyse-t-il.
Pour lui, punir la population en la confinant présente plus d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que de bénéfices.
Alors à qui profite le crime de criminaliser tous les Français ?

Il s’interroge sur l’inexistence en France d’études sur l’étendue de la pandémie : « Comment se fait-il que ce soient des épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français infectés ? »
Sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine : « il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le Coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une agence du médicament pour le faire. »
Rien.
Est-ce une volonté de chercheurs inféodés à Big Pharma proches du gouvernement ?

William Dab appuie là où ça fait mal.
Aucun déconfinement n’est envisageable s’il n’y pas de masque et pas de tests pour tout le monde. Et là, de la part du pouvoir, c’est le grand méchant flou.

Pendant ce temps, en Thaïlande, des distributeurs automatiques de masques sont installés !

La bureaucratie des rongeurs continue son petit travail comme avant la guerre « coronachroline ». Exemple : William Dab s’était inscrit à la réserve sanitaire. On lui demande s’il est prêt à aider une ARS (Agence régionale de santé) d’outre-mer. Il libère son agenda. Et puis… plus rien. Il s’inquiète. On lui répond que son dossier est incomplet, il manque la copie de son diplôme de médecin et un certificat d’aptitude médicale.

William Dab avoue qu’il est pessimiste pour la suite : « Pour gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance, la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel entre la doctrine et le terrain. »
On en est loin.
« Tous les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace », termine l’ancien directeur de la santé.

Pour ma part, je serais pour huer les minables qui nous ont mis dans cette merde et qui maintenant nous en rendent responsables.

Pr. William Dab : « Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment de bascule où le confinement généralisé va avoir plus d’inconvénients que d’avantages»

Ancien directeur général de la Santé (2003-2005), William Dab porte un oeil critique sur la gestion de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 en France. Cet épidémiologiste ne comprend pas pourquoi quatre semaines après le début du confinement la courbe des contaminations ne soit pas encore sur sa phase descendante. Il souhaite que « le confinement dure le moins longtemps possible« .

Qu’est ce qui selon vous fait défaut en France dans la lutte contre l’épidémie ?

[…] Pour l’instant, il n’y a que des épidémiologistes britanniques qui ont fait des estimations du nombre de personnes infectées en France. Or, nous avons les compétences pour faire cela. La question est donc de savoir si elles ont été sollicitées et par qui ?
Ensuite, il y a des centaines de gens qui se contaminent tous les jours. Pourquoi se contaminent-ils ? C’est absolument essentiel d’avoir la réponse. Et là aussi, on peut avoir des pistes. […]

Je ne dis pas que les gens qui travaillent actuellement travaillent mal. Je dis qu’il n’y a pas de commandant en chef contre cette épidémie. […] Au final, qui dirige ? Qui fait le plan d’attaque ? Qui répartit les moyens ? Qui fait la logistique ? Pour moi, c’est pas clair. Ce serait logique que ce soit la DGS (Générale de la Santé). Mais je ne vois pas qu’on lui ait donné ce mandat et les moyens qui vont avec clairement. […]

Plus on retarde le travail de terrain, plus il va falloir prolonger le confinement avec des conséquences qui vont finir par être plus néfastes que ce dont on essaye de se protéger avec ce confinement. Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment de bascule où le confinement généralisé va avoir plus d’inconvénients que d’avantages. Mais à ce moment là, on risque de tout perdre parce qu’on risque de perdre le front économique. On risque de perdre le front social et on risque de perdre le front épidémiologique. […] […]

Parmi les mesures à prendre en urgence, vous partagez l’avis du conseil scientifique, il faut isoler les malades et les mettre dans des hôtels. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

[…] Les hôtels sont vides, encore une fois. C’est quand même pas compliqué à organiser. Mais il y a une sorte de procrastination. Peut-être que personne ne sait qui doit prendre cette décision là et tout le monde se dit que c’est l’autre qui va la prendre. Ça fait des jours que ça dure et rien ne se passe. […]

franceinter

Épargnants, sauvez votre argent !

Le mégakrach est là, et bien là, comme je l’avais annoncé dans une vidéo YouTube du 31 décembre dernier (Le mégakrach aura bien lieu). On me dira que l’on ne pouvait pas prévoir la pandémie qui l’a provoqué : mais la situation financière mondiale, le niveau record d’endettement, la spéculation frénétique, appuyée sur des produits dérivés hyper risqués, l’intervention massive des banques centrales, qui a conduit à cette incongruité totale des taux négatifs, tout donnait des signes d’une rupture imminente. Le monde de la finance cherchait un bouc émissaire pour endosser la catastrophe à sa place et pouvoir, ainsi, oser réclamer le soutien des États : le patron de Goldman Sachs avait expliqué au journal Les Échos que, si crise il devait y avoir, la guerre commerciale USA/Chine en serait la principale responsable.

Aujourd’hui, la crise est là, et bien là. Les Bourses se sont écroulées mais n’ont pas encore atterri pour autant : le monde de la finance, comme les petits épargnants, n’a pas fini de souffrir… La récession est déjà hors normes, d’un niveau inconnu dans l’Histoire : 6 % de récession au 1er trimestre, pour seulement deux semaines de confinement… Jusqu’où va-t-on descendre ?

Pour pallier cela, les gouvernements ont mis en place des mesures d’aide exceptionnelles. En France, le gouvernement vient de relever les crédits initiaux de 45 milliards à 100 milliards (Les Échos, 30/3/2020), pour les entreprises, le Quantitative Easing, c’est-à-dire la monétisation de la dette. Elle le faisait déjà depuis six ans. On parle d’activer le Mécanisme européen de stabilité pour sauver les pays en difficulté. Ou alors d’émettre des corona bonds, de la dette communautaire pour renflouer l’économie de l’Union…

Il est évident que tout ceci va déclencher une inflation considérable : on l’avait oubliée, depuis trente ans, voilà qu’elle s’apprête à revenir. L’épargne va donc subir une attaque sans précédent.

Tout cela ne va pas manquer de mettre des banques en grande difficulté. Beaucoup l’étaient déjà avant la pandémie… Déjà, la Deutsche Bank et la Monte Paschi étaient en faillite virtuelle et ne devaient leur salut qu’au soutien de leurs États respectifs.

À présent, bien des banques sont prêtes à tomber comme des fruits mûrs, en sachant que si des établissements de taille systémiques s’effondrent, c’est tout le système qui sera bloqué. C’est là qu’il faut faire très attention : la directive européenne BRRD, décidée en août 2016 et ratifiée par le Parlement Français, autorise les banques à ponctionner 10 % de l’épargne des clients au-delà de 100.000€ de dépôt… Demandez aux Chypriotes, ils ont déjà avalé la potion en 2011. Et quand nous prédisions, à l’époque, qu’il s’agissait d’une répétition avant usage à grande échelle, nous passions pour des fous…

Mais il y a mieux : la crise pourrait aboutir à une réforme complète du droit de propriété, comme l’avait proposé le député MoDem Lagleize, en novembre 2019. Pour rembourser la dette de l’État, le foncier serait exproprié par un office foncier public, les propriétaires ne conservant pour eux que le bâti. Et les propriétaires d’immeubles devraient donc payer un loyer sur leurs propres terrains ainsi « nationalisés ». La commission des affaires économiques a étudié le projet de loi et rendu ses conclusions au mois de mars : elle a jugé la dissociation foncier bati pertinente, et a juste remis en cause l’habilitation du gouvernement pour agir par ordonnance pour créer les offices fonciers, préférant laisser la main au Parlement sur cette question. Ce projet, qui redéfinit le droit de propriété, est donc bien en marche vers une adoption

J’encourage tous les épargnants à une grande vigilance. Avec les sommes débloquées par les États, les banques centrales, l’économie va repartir à la sortie du confinement. Mais la facture va vite arriver, et elle sera lourde… Face aux enjeux colossaux, au sauvetage des grandes banques et de l’économie, épargne populaire et propriété foncière risquent fort de servir de roue de secours, dans l’urgence…


Encore un mensonge ! Christophe Castaner reconnaît la réquisition de masques commandés par une région

Mercredi, le ministre de l’Intérieur avait affirmé devant le Sénat qu’il n’y avait « pas eu de réquisition ni par l’armée ni par qui que ce soit » de masques commandés par la région Bourgogne-Franche-Comté. Un discours qu’il ne tient plus ce vendredi

Un revirement dans le discours du ministre l’Intérieur. Ce vendredi, Christophe Castaner a reconnu la réquisition par les services de l’Etat de millions de masques importés de Chine à l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Et ce, au détriment de commandes des collectivités locales notamment de la région Bourgogne-Franche-Comté. La raison ? Des livraisons de masques étaient arrivées incomplètes.

« La manœuvre opérée a pris la forme d’une réquisition. Sur le fond, il s’agit d’une affectation prioritaire des masques organisée par l’Etat, au profit de ceux dont nous considérions qu’ils en avaient le plus besoin : les personnels de santé », a déclaré le ministre dans une interview au quotidien régional l’Est républicain. « L’Etat a donc bien priorisé la satisfaction des soignants et des malades, parmi les différents clients de ce fournisseur », a-t-il ajouté.

www.20minutes.fr

Chanson du jour, Sunshine Reggae…

Bloqué à la maison ? Non je ne vous croie pas ! Bon c’est pas grave puisqu’il y a “Sunshine Reggae” pour s’évader de chez soi. Le médecin n’est pas regardant on peut écouter autant de fois que l’on veut…