Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

Boulevard Voltaire

Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’Allemagne, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

Voila qu’aujourd’hui Mme Merkel, loin de retenir les leçons du passé, récidive : dans son logiciel politique, la pression de son opinion publique pèse certainement plus que le réalisme économique. Un réalisme économique que les géants de l’automobile Allemande, BMW, Daimler-Benz et VAG, viennent de lui rappeler dans un communiqué commun. « Sans la fournitures de pièces venant d’Italie et d’Espagne, jamais nous ne pourrons relancer la production », ont-ils écrit à Mme Merkel. L’Allemagne importe, en effet, 52 milliards d’euros de pièces en provenance d’Italie, plusieurs milliards d’Espagne : la dépendance allemande est donc totale, dans un secteur qui est à la fois la locomotive et l’emblème du pays.

Si Mme Merkel s’entête pour complaire à son électorat, c’est la reprise de la zone euro qui sera compromise. Pour Mme Merkel, l’euro est une pompe aspirante qui ramène l’essentiel de la richesse des partenaires européens vers l’Allemagne. Elle oublie qu’ensuite, la fragilité de l’Espagne, l’Italie ou la France peut lui revenir en pleine figure, comme un boomerang. Et qu’elle sera obligée d’ouvrir en grand le tiroir-caisse pour éviter d’entraîner son pays dans la chute.

Il serait grand temps, dès le calme revenu, de revoir toute l’architecture de la zone euro pour repartir sur des bases plus conformes à l’équité et à la stabilité économique de chacun.

Masques : il y en a qui comprennent vite, mais il faut leur expliquer longtemps

Boulebard Voltaire

Et alors ! Personne pour rendre hommage à Carl Georg Friedrich Wilhelm Flügge ? D’accord, les hygiénistes allemands ont mauvaise presse, depuis certaines années du XXe siècle, mais le pauvre est mort en 1923, bien innocent des crimes de ses successeurs. Et c’était quand même le découvreur des postillons !

Non pas du modèle XXL dont Gilbert Bécaud arrosait les spectateurs jusqu’au troisième rang, mais le micro-postillon, disons même le nano-mollard flottant partout dans l’air, comme la rumeur légère du Barbier de Séville. Ce sont les « gouttelettes de Flügge » (ça s’écrit comme ça s’éternue) dont tout étudiant en médecine a appris les dangers.

Ainsi, dès le début d’une épidémie diffusant par voie aérienne, il n’était pas difficile de comprendre que tout objet barrière entre l’air ambiant (surtout expiré par des proches) et ses propres voies respiratoires serait susceptible de limiter les dégâts. Au mieux, un masque « étudié pour », au pire n’importe quoi, du bandana de cow-boy au casque de soudeur en passant par le fait maison.

Mais nous sommes en France : tout doit y être fait dans les règles. Par décret, obligation, agrément AFNOR et estampille CE. Un masque périmé gardé en cave depuis le H1N1, vous n’y pensez pas : imaginez qu’un élastique casse !

Chez nous, c’est tout ou rien. Les anciens se souviennent, par exemple, des voitures étrangères qui avaient déjà des phares blancs et des feux de détresse ; alors que, chez nous, c’était « streng verboten » ! Eh bien, d’un coup de baguette magique, cela devint rigoureusement obligatoire. À aucun moment, ce ne fut simplement toléré ou laissé à l’appréciation de chacun. L’État veille !

Le même virus dirigiste est à l’œuvre, actuellement. Sans atteindre les sommets auxquels seule Sibeth Ndiaye accède, affirmant que le port du masque serait non seulement inutile, mais dangereux, le 17 mars, le DGS Salomon fulminait : « Je vois énormément de masques dans la rue, des personnes qui n’ont aucune raison d’en porter et d’être exposées à des malades. Ne portez pas de masques ! » Et voyez comme le hasard fait bien les choses : même si on en avait voulu, on n’en avait pas…

Mais vendredi dernier, alors qu’un peu de matériel arrive au compte-gouttes, le patineur sanitaire en chef prenait son appel pour un double salchow : « Si nous avons l’accès à des masques, nous encourageons effectivement le grand public, s’il le souhaite, à en porter, en particulier ces masques alternatifs qui sont en cours de production. »

« Alternatifs en cours de production », ça veut dire bricolés à la maison avec les vieux strings de Kevina et les fixe-chaussettes de Papy. On y vient, mais il aura quand même fallu une recommandation de l’Académie de médecine (celle-là même qui accorda au professeur Raoult, en 2009, sa plus haute distinction pour ses travaux)…

Il y en a qui comprennent vite, mais il faut leur expliquer longtemps.

Prochaine étape probable, le triple lutz du masque obligatoire pour tous dans les espaces publics, règle (écrite ou non) dans beaucoup de pays asiatiques, et que beaucoup de personnes appliquent spontanément en France depuis des semaines.

Ce sera l’occasion de vérifier que les personnes qui ont un QI élevé – qu’on peut appeler aussi bon sens – meurent plus tard que les autres, inégalité contre laquelle toutes les incantations aux valeurs républicaines ne pourront jamais grand-chose…

Témoignage : passer de France en Espagne est compliqué… passer d’Espagne en France est d’une extrême simplicité !

La France a-t-elle les frontières les plus mal gardées d’Europe ?

Boulevard Voltaire

Idéologie, tabou ou incompétence… les frontières françaises sont-elles les moins bien surveillées d’Europe ? On peut légitimement se poser la question. Alors que des contrôles très sévères étaient mis en place, le week-end dernier, pour empêcher les Français de circuler à l’intérieur du territoire, qu’un drone survolait même les Vosges, Christian et Bénédicte W., de retour de Madrid, sont passés en France sans le moindre problème…

Votre contrat de travail ayant pris fin, vous avez pris la route pour la France. Aviez-vous la crainte de ne pas parvenir à rentrer ?

Disons que, l’Espagne étant un pays très touché par le Covid-19, nous pensions rencontrer quelques difficultés, devoir nous justifier, etc. Nous nous y étions préparés. Un contact à l’ambassade nous avait raconté que des voitures en provenance du Maroc et du Portugal s’étaient retrouvées bloquées à la frontière espagnole, nous pensions assez logiquement que la France ferait de même à sa frontière.

Et vous avez été fort surpris…

Il faut noter tout d’abord que les Espagnols, que l’on pense plus indisciplinés que nous, sont en réalité bien plus respectueux du confinement. Très peu de voitures jusqu’à la frontière, une circulation bien plus dense côté français. Les Espagnols imposent dans chaque voiture une seule personne par rangée. Mon épouse s’était donc installée à l’arrière. Rien de tout cela en France !

Surtout, nous avons constaté avec effarement la différence de traitement au poste-frontière : dans le sens opposé, pour entrer en Espagne, de nombreux policiers dûment protégés vérifient longuement une à une chaque voiture en faisant descendre les passagers formant ainsi une longue file d’attente en dépit du peu de trafic. Des tentes kaki ont été disposées sur les bas-côtés où des automobilistes sont longuement retenus.

Côté français, nous ne voyons que trois hommes près du péage avec le mot « douane » inscrit sur le bonnet. Pas un ne porte un masque. L’un d’eux me demande par la fenêtre si nous sommes français – « oui » -, si nous avons de la fièvre – « non ». Est-ce vrai ou faux ? Il nous croit sur notre bonne mine. Circulez ! En dix secondes, notre cas a été réglé. Nous avons passé la frontière, ma femme a pu repasser devant, nous avons rejoint un flot de voitures quasi normal. C’était très facile. Trop facile.

Rutube.fr, la chanson du jour !

Je sais que vous l’attendez tous, notre chanson du jour pour s’aérer la tête en cette période de confinement…et bien la voilà : James – Born Of Frustration…petits veinards !

Quelques posts sur le groupe !

This is the song how I discovered The James. Was Fall ’92 and I was 15, and the Italian MTV put the song in rotation probably for just a couple of weeks. Destiny wanted that I was zapping around MTV and after watching the video and listening the song…I was hooked. I remember days just waiting for probably the once daily rotation. Anyway soon the song went out of rotation. I did everything to get the Seven album that a 15 years old kid could have done just for this song. Unfortunately, in Italy, all major music stores didn’t even know who The James were. During Christmas ’92 I entered in a independent, alternative, little music shop in Rome specialized only in rock, progressive and punk and I don’t even remember for what. On a high shelf, up to the ceiling, there was one copy of Seven. I went directly to the cashier and told her pointing to the album “Please, give me that”. Ran at home, listened and loved the entire album. Since then, never missed a James’ song and listening to them every single day. Strange that this is the first time I watched this video after those MTV rotations.

This song has a special meaning for me. I was living in Los Angeles in ’92 when the uprising against the beating of Rodney King by LAPD happened and this song was all over the radio.

I member listening to this with not a care in the world…. Pasta available, bog rolls stocked and knowbody tried to eat bat soup… Good times

This piece of music must be in any anthology of the best rock songs. I guess this band is one of the most underrated rock bands ever.

De mieux en mieux : Macron félicite le 9-3 pour sa discipline !

Riposte Laïque

Décidément, on a beau s’attendre au pire avec ce gouvernement, chaque jour qui passe nous offre de nouvelles surprises, et rarement bonnes… La dernière en date aurait de quoi se taper sur le ventre de rire, si ce n’était le tragique de la situation. En visite le 7 avril dans un hôpital de Pantin, Macron a félicité le département de Seine Saint Denis, pour… son respect admirable du confinement ! Oui, vous avez bien lu, il tresse les louanges du 93 pour sa discipline.

Alors même qu’un attroupement totalement illégal s’est formé autour de lui avant qu’il ne pénètre dans l’enceinte de l’hôpital ! Pourtant tout le personnel hospitalier du département témoigne de l’afflux massif de malades, à cause du total irrespect du confinement. Et ensuite il lui faut subir des agressions à longueur de journée venant de racailles et d’abrutis, les mêmes qui cranent en se regroupant en bas des barres d’immeubles, et qui, une fois contaminés, hurlent qu’il faut les sauver en priorité… Discipliné, le 93 ? Demandez aux policiers, qui s’y font cracher dessus quand ils demandent de présenter l’attestation, qui se font caillasser par des bandes de racailles encore aujourd’hui, et se trouvent en situation de faiblesse face aux meutes sauvages qui veulent maintenir leurs trafics coûte que coûte…

Mais peu importe, pour le président, le 93 a droit à un satisfecit. Mais peut être que le mérite du 93 se trouve ailleurs, à ses yeux : 24 % de voix au premier tour, 79% au deuxième tour, le 93 est un bon client, qui mérite bien quelques entorses avec la vérité, non ?
Après cela, comment les personnels médicaux, les forces de l’ordre peuvent-ils continuer à supporter leur quotidien, quand le Président en personne encourage les gens qui transforment leurs conditions de travail en enfer ? Comment nous autres qui respectons les règles, pouvons nous encore accepter les remontrances de Castaner, les rodomontades menaçantes de l’inénarrable préfet Lallement ?

La désinvolture du président, comme du gouvernement, est dans les circonstances actuelles un crime. Jusqu’à quel point Macron et sa bande vont-ils se moquer de nous ? Demain, quand nous sortirons enfin du tunnel, il ne suffira pas de pousser un ouf de soulagement : il faudra aussi et surtout se rappeler de toutes les avanies qu’ils nous auront fait endurer. Et leur faire payer au prix fort.

« On sait bien qu’un 15/20 à Bobigny, cela vaut un 5/20 à Henri IV. Il y a d’énormes différences entre les lycées ! »

Eric #Zemmour sur @CNEWS : « On sait bien qu’un 15/20 à Bobigny, cela vaut un 5/20 à Henri IV. Le baccalauréat visait à corriger cela. Avec le contrôle continu, c’est fini. (1/2) » #Facealinfo

« COVID-19 : Géolocalisation et surveillance de masse » (Nomos TV)

Démocratie Participative

Alexandre Cormier-Denis revient sur l’instrumentalisation du COVID19 par le pouvoir mondialiste. Les Québécois étant plus proches des USA, ils apportent des détails qui nous échappent en Europe.

Valentigney : l’appel à la prière islamique résonne dans la paisible cité rurale (vidéo)

Démocratie Participative

Le confinement aura permis de clarifier pas mal de choses.