Publié le 23 février 2020 – par Julien Martel (RL)
Les remplacistes nient la réalité du changement de population et font de la propagande pour renforcer l’immigration
Puisqu’un mensonge répété mille fois finit par devenir une vérité, les grands médias jurent que le changement de population en cours, pourtant visible comme le nez au milieu de la figure, est un mythe raciste qui a vu le jour dans le cerveau aigri de quelques théoriciens complotistes d’extrême-droite.
Ils font intervenir de nombreux « experts » pour faire des « désintox », pour « prouver » « scientifiquement » qu’il n’y a pas de Grand Remplacement, que c’est une « théorie du complot » et que ça rappelle « les heures les plus sombres de notre histoire ».
Avec le droit du sol, le regroupement familial et les naturalisations à gogo, les étrangers deviennent très vite « français ». Des Français remplacés par des Français, ce n’est pas vraiment un remplacement, n’est-ce pas ?
Et mon cul, c’est du poulet ! On sait comment ça fonctionne…
Mouloud est français puisqu’il est né en France en 1994. Mouloud ne fait pas partie des étrangers, des immigrés. Son père Ahmed est arrivé d’Algérie en 1975. Il a été naturalisé français en 1984. La mère de Mohammed, Samira, est née en Algérie, mais avec le regroupement familial, elle a pu venir en France et a été naturalisée française, ainsi que ses parents, Rachid et Fatia. Le fils de Mouloud, Mohammed, est français lui aussi, puisque non seulement il est né en France, mais de parents français. D’ailleurs ses filles Rachida, Hasma et Karima sont françaises aussi.
Ce n’est parce qu’un hamster naît dans un bocal que c’est un poisson.
Les Maghrébins, les Orientaux et les Noirs nés en France n’en restent pas moins extra-européens et ne peuvent être français qu’au prix de contorsions sémantiques foireuses et de lois contraires au droit universel des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ils sont non-européens, non-blancs, ils peuvent parfois aimer la France et être des amis de la France, mais cela ne leur donne pas de droit sur le territoire français, sur les terres ancestrales des Français de souche. Et de plus, beaucoup aussi sont des Français de papier, voire des ennemis de la France.
Leur nationalité française doit leur être retirée et la plupart doivent être repatriés dans leur pays d’origine pour l’enrichir comme ils ont enrichi la France.
La colonisation de la France doit cesser. La décolonisation doit commencer. Pour sauver la France et le peuple français, il faut mettre en place le grand rapatriement des immigrés arrivés depuis les années 50.
Quelles sont les données qui prouvent le Grand Remplacement ?
Le Grand Remplacement est l’idée selon laquelle la proportion d’individus d’origine extra-européenne augmente en France depuis les 50 dernières années et continue d’augmenter.
Pour étudier le phénomène réel du Grand Remplacement et dépasser la propagande remplaciste qui utilise tous les mensonges pour nier le changement de population, il faut donc s’intéresser à plusieurs variables :
– la situation démographique actuelle (= combien d’extra-Européens en 2019)
– les flux entrants et sortants chaque année
– l’étude des naissances et la proportion de naissances d’origine extra-européenne
Les statistiques ethniques étant interdites en France, il est difficile d’obtenir des données sur l’origine raciale des individus vivants en France. Il faut donc se contenter des données de l’Insee sur l’origine géographique des immigrés et de leurs descendants directs.
On peut donc utiliser les données de 2016 de l’Insee sur les recensements de la population et estimations de population, ainsi que l’enquête emploi 2018 de l’Insee.
Résultats : 6,5 millions d’immigrés en 2018, soit 9,7 % de la population, et 7,5 millions de descendants directs d’immigrés, soit 11,2 % de la population. En tout, on obtient ainsi 14 millions de personnes, soit 21 % de la population.
Si l’on s’intéresse exclusivement aux extra-Européens, on obtient alors un total de 8,657 millions d’immigrés ou de descendants directs d’immigrés extra-européens, soit 13 % de la population.
Rappelons que cette estimation est un minimum, qui ne prend par exemple pas en compte les petits-enfants d’immigrés extra-européens. Avec un calcul plus détaillé, Laurent Obertone estime lui à 18 % de la population métropolitaine la « diversité visible ».
Ce chiffre est donc encore loin de représenter une majorité, mais il est à comparer avec la proportion d’individus d’origine extra-européenne en France dans les années 1950, qui était largement inférieure à 1 % !
Par ailleurs, la vraie question est surtout de se demander si ce pourcentage est amené à augmenter ou s’il stagne. Pour cela, ce qui est intéressant à étudier est la proportion de naissances d’origine extra-européenne en France.
Plusieurs indicateurs nous permettent d’estimer cette donnée, à commencer par la proportion de nouveaux-nés portant un prénom arabo-musulman.
Première source : Le pourcentage de prénoms arabo-musulmans parmi les naissances de garçons ne cesse d’augmenter depuis 60 ans.
Il était à moins de 1 % en 1960, il est à plus de 18 % en 2016. Par ailleurs, au niveau départemental, les départements où le taux dépasse la moyenne nationale sont les plus fertiles (Île-de-France, départements très peuplés du Sud-Est de la France, etc.).
Résumé en un graphe :
2e source : Répartition des naissances selon que la mère est immigrée ou non
Un rapport récent de l’Ined (juillet/août 2019) indique qu’en 2017 près d’une naissance sur cinq (19 %) était de mère immigrée, c’est-à-dire née étrangère à l’étranger, soit 143 000 sur 760 000. Cette proportion était seulement de 16 % en 2009 (tableau).
3e source : les chiffres de l’Insee sur l’origine des nouveaux-nés
Ces données sont de très bonne qualité puisque la nationalité et le pays de naissance des parents sont enregistrés de façon quasi systématique à la naissance d’un enfant.
(Je reprends ici une partie d’un excellent article de @phl43)
On constate que la proportion des nouveau-nés dont au moins l’un des parents est de nationalité étrangère hors Union européenne est passée de 11,5 % en 1998 à 21,1 % en 2016.
On constate que la proportion de nouveau-nés dont au moins un des parents est né hors de l’UE à 28 est passée de moins de 19 % en 1998 à presque 28 % en 2017, soit une augmentation de presque 48 %.
Dans le cas des nouveau-nés dont les deux parents sont nés hors de l’UE, l’augmentation est encore plus spectaculaire : la proportion est passée d’environ 8 % en 1998 à plus de 14 % en 2017, soit une augmentation de 75 %.
4e source : Le pourcentage d’enfants dépistés à la drépanocytose
Un bon moyen d’avoir des statistiques ethniques sur les naissances en France est le pourcentage d’enfants dépistés à la drépanocytose, une maladie qui concerne quasi exclusivement les populations extra-européennes.
Les conditions de dépistage de cette maladie génétique majoritairement africaine sont très strictes : les deux parents doivent être issus d’une des régions à risque listées ci-dessous.
On constate qu’en France métropolitaine en 2016, 39,39 % des nouveau-nés ont été dépistés (donc considérés comme nouveaux-nés « à risque »). En Île-de-France, pratiquement 3 enfants sur 4 sont dépistés.
Le taux de dépistage national augmente de façon quasi linéaire depuis 20 ans : environ 20 % en 2000, et 31,5 % en 2010.
Source : Agence française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant (AFDPHE)
Conclusion : Le Grand Remplacement n’est pas une théorie mais un constat, puisque la proportion d’individus d’origine extra-européenne augmente sans discontinuer en France depuis les 50 dernières années et que le rythme de cette augmentation ne ralentit pas.