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On va finir par dire que je suis un vieux qui radote, mais le système électrique de la France est à son extrême limite. En effet, que suis-je face à ce jeune Macron et à tous ces énarques incompétents (pléonasme ?) qui l’entourent ?
Hélas, ceux qui, ici, me font l’honneur de me lire ne seront pas surpris par l’annonce faite, ce vendredi matin, par RTE que nous n’avons plus, aujourd’hui, aucune marge dans notre système électrique. La consommation de la France frôle le maximum de ce que peuvent produire ses centrales et ses barrages.
Merci aux écologistes : aucune de leurs scandaleuses éoliennes ne fonctionne en ce jour, il n’y a pas de vent, ni aucun de leurs panneaux solaires, il n’y a pas de soleil. Comment a-t-on pu écouter ces prophètes de l’imbécillité et jeter 121 milliards d’investissement dans des chimères qui, en plus, mangent les terres agricoles ?
Tout a commencé le 30 juin dernier, quand le deuxième réacteur de la centrale de Fessenheim a été fermé et qu’il a volontairement précipité plusieurs milliers de familles dans le chômage et la peur du lendemain. Il ne pourra pas accuser le coronavirus. Fessenheim fournissait, avec une fiabilité d’horloge, deux gigawatts d’électricité. Et giga veut bien dire géant : 2 gigawatts, c’est 2 milliards de watts, soit environ 300.000 foyers. Le savent-ils, au Château ?
Ces messieurs se congratulaient, mais la première alerte est venue deux mois plus tard, début septembre, en plein été. On a redémarré les centrales à charbon, la pire des pollutions : 100.000 tonnes de CO2 (gaz carbonique) par jour chacune. Et les éoliennes, alors ? Nada, néant, que dalle : il n’y avait pas de vent ! Comme aujourd’hui.
La deuxième alerte est venue le 19 novembre, quand RTE a informé les consommateurs qu’il avait programmé, en cas de grand froid, des coupures tournantes d’électricité par tranches de 200.000 foyers, soit 400.000 à 450.000 personnes.
Aujourd’hui 8 janvier, toutes nos centrales à charbon tournent, nos barrages turbinent à fond, mais surtout nos centrales nucléaires, calmement, comme tous les jours depuis quarante ans, avec une fiabilité inégalée, fournissent en silence l’essentiel de ce que demandent les usines, les hôpitaux, les magasins, les chemins de fer et nous-mêmes.
J’ai envie de dire jusqu’à quand, si nous ne mettons pas à la porte les clowns de l’écologie ?
Aujourd’hui, nous sommes dans l’urgence. Mais pour l’avenir, les Français ont commencé à acheter des voitures électriques, et les chauffages fioul et gaz ne sont plus possibles dans les constructions neuves ou rénovées.
Nous n’avons pas le choix : cette décarbonation massive entraîne l’obligation de doubler (oui, doubler) la puissance du réseau électrique, pendant que Barbara Pompili continue à expliquer doctement aux patrons de l’électricité qu’on va continuer à fermer d’autres centrales nucléaires.
Au fou !
Boulevard voltaire