Julien Odoul : « Disséminer les migrants dans les régions ne fait que déplacer les problèmes. Il faut plutôt arrêter les pompes aspirantes de l’immigration »

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L’État va tenter de désengorger la région parisienne où se trouvent près de la moitié des demandes d’asile en envoyant 2.500 migrants par mois dans les régions où la pression migratoire est moins forte.

Au micro de Boulevard Voltaire, réaction de Julien Odoul qui dénonce « une politique dangereuse pour la survie de notre nation ».

« Un plan pour envoyer les migrants dans les régions » c’est ce que titre Le Républicain lorrain.
Près de 2500 migrants vont être éparpillés dans les différents territoires ruraux du pays.
Cette décision a de quoi surprendre. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Cette décision n’est pas surprenante. C’est le projet de nos élites mondialistes et immigrationnistes depuis des années. Nous l’avions dénoncé dès 2015 avec Marine Le Pen et les projets de monsieur Valls à l’époque aidé par quelques élus de droite. Ils avaient l’intention de disséminer les migrants de Calais dans la ruralité. Le mérite de ce plan c’est qu’il est écrit noir sur blanc, au moins le gouvernement ne s’en cache pas, qu’il faut désengorger la capitale. C’est un appel d’air considérable pour faire venir un maximum de migrants dans nos territoires. Mais surtout, cette décision inflige de nouvelles peines et de nouveaux malheurs à la ruralité qui n’en a pas besoin. En effet, elle souffre déjà de multiples fractures territoriales, de l’abandon des politiques publiques, du chômage de masse et de la précarité. Elle va recevoir un impôt migratoire supplémentaire.
Si je vois juste pour ma région, Bourgogne-Franche-Comté, c’est une augmentation assez hallucinante. On compte 150 demandeurs d’asile par mois. Des centres de demandeurs d’asile vont être construits et implantés un peu partout dans la région. Ce sera également une menace à la fois pour la cohésion sociale, une injustice majeure puisque les Bourguignons et les Francs-comtois ne profiteront pas de la même générosité de l’État. C’est aussi une menace pour la sécurité des habitants puisque l’on sait très bien que l’immigration massive rime malheureusement avec insécurité massive.

La ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa avait annoncé que le gouvernement avait considérablement renforcé les moyens de protection des réfugiés et des apatrides. Elle a dans ce même courrier, incité les collectivités locales à prendre leur part dans cet effort. Plutôt que de concentrer tous les migrants dans certains endroits comme Paris ou Calais, ne faudrait-il pas plutôt les répartir de manière un peu plus équilibrée sur le territoire ? On serait tenté de dire que ce n’est pas si idiot que cela…

Les collectivités locales prennent déjà leur part en termes de soutien et de subventionnement de l’immigration massive. Depuis 2016, le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a voté plus de 17 millions d’euros pour les seuls migrants dans la région pour leur octroyer des formations linguistiques, pour subventionner leur arrivée, leur installation et tout un réseau associatif qui vit de l’immigration et de l’accueil des migrants. Ces subventions plombent à la fois les comptes publics et cela constitue aujourd’hui un vrai budget pour les collectivités territoriales. Je parle aussi des départements. On parle aussi de l’installation et du subventionnement des faux mineurs isolés qui sont en réalité nombreux et qui pour la plupart d’entre eux, ne sont pas mineurs. Ils coûtent 2 milliards d’euros à la charge des seuls départements. À un moment donné, il faut dire stop puisque disséminer les problèmes ne va pas les faire disparaître. Le véritable problème est d’arrêter de faire venir des migrants et d’arrêter les pompes aspirantes.

En tant qu’élu local, quel levier avez-vous pour vous opposer à cette décision ?

On a un levier en termes d’opposition dans les assemblées. C’est ce que nous faisons avec mes collègues du groupe Rassemblement national. Nous sommes les seuls à avoir dénoncé et à nous être opposés à toutes les subventions dédiées à l’accueil des migrants et aux subventionnements de l’immigration massive. Je dis bien les seuls puisque tous les élus de droite, les Républicains qui nous font la leçon sur les valeurs et notamment Gilles Platret qui sera le candidat LR aux régionales en Bourgogne-Franche-Comté ont voté toutes les subventions en faveur des migrants depuis le début du mandat.
Le deuxième levier est celui des citoyens. Dans quelques mois, il y aura les élections départementales et régionales. Le vote Rassemblement national est un vote de résistance et un vote de refus de cette dissémination de l’immigration. C’est aussi un vote de survie. Si on veut aujourd’hui vivre dans toutes les régions de France, si on veut avoir un cadre de vie respecté et si on veut tout simplement être les premiers servis chez nous, il faut que le RN gagne les élections régionales et départementales pour qu’il y ait le plus d’élus en capacité de résister à ces politiques qui sont dangereuses pour la survie de notre nation.

Boulevard Voltaire

Grand froid : le compteur de la France va-t-il disjoncter ?

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On va finir par dire que je suis un vieux qui radote, mais le système électrique de la France est à son extrême limite. En effet, que suis-je face à ce jeune Macron et à tous ces énarques incompétents (pléonasme ?) qui l’entourent ?

Hélas, ceux qui, ici, me font l’honneur de me lire ne seront pas surpris par l’annonce faite, ce vendredi matin, par RTE que nous n’avons plus, aujourd’hui, aucune marge dans notre système électrique. La consommation de la France frôle le maximum de ce que peuvent produire ses centrales et ses barrages.

Merci aux écologistes : aucune de leurs scandaleuses éoliennes ne fonctionne en ce jour, il n’y a pas de vent, ni aucun de leurs panneaux solaires, il n’y a pas de soleil. Comment a-t-on pu écouter ces prophètes de l’imbécillité et jeter 121 milliards d’investissement dans des chimères qui, en plus, mangent les terres agricoles ?

Tout a commencé le 30 juin dernier, quand le deuxième réacteur de la centrale de Fessenheim a été fermé et qu’il a volontairement précipité plusieurs milliers de familles dans le chômage et la peur du lendemain. Il ne pourra pas accuser le coronavirus. Fessenheim fournissait, avec une fiabilité d’horloge, deux gigawatts d’électricité. Et giga veut bien dire géant : 2 gigawatts, c’est 2 milliards de watts, soit environ 300.000 foyers. Le savent-ils, au Château ?

Ces messieurs se congratulaient, mais la première alerte est venue deux mois plus tard, début septembre, en plein été. On a redémarré les centrales à charbon, la pire des pollutions : 100.000 tonnes de CO2 (gaz carbonique) par jour chacune. Et les éoliennes, alors ? Nada, néant, que dalle : il n’y avait pas de vent ! Comme aujourd’hui.

La deuxième alerte est venue le 19 novembre, quand RTE a informé les consommateurs qu’il avait programmé, en cas de grand froid, des coupures tournantes d’électricité par tranches de 200.000 foyers, soit 400.000 à 450.000 personnes.

Aujourd’hui 8 janvier, toutes nos centrales à charbon tournent, nos barrages turbinent à fond, mais surtout nos centrales nucléaires, calmement, comme tous les jours depuis quarante ans, avec une fiabilité inégalée, fournissent en silence l’essentiel de ce que demandent les usines, les hôpitaux, les magasins, les chemins de fer et nous-mêmes.

J’ai envie de dire jusqu’à quand, si nous ne mettons pas à la porte les clowns de l’écologie ?

Aujourd’hui, nous sommes dans l’urgence. Mais pour l’avenir, les Français ont commencé à acheter des voitures électriques, et les chauffages fioul et gaz ne sont plus possibles dans les constructions neuves ou rénovées.

Nous n’avons pas le choix : cette décarbonation massive entraîne l’obligation de doubler (oui, doubler) la puissance du réseau électrique, pendant que Barbara Pompili continue à expliquer doctement aux patrons de l’électricité qu’on va continuer à fermer d’autres centrales nucléaires.

Au fou !

Boulevard voltaire

I-Média n°330 – Insurrection à Washington, pédocriminalité à Paris

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02:11 L’image de la semaine : insurrection à Washington Nous analyserons d’abord les incroyables images de l’entrée en force des partisans de Donald Trump dans le capitole, en pleine séance de ratification de l’élection de Joe Biden.

11:19 Olivier Duhamel : pédocriminalité et omerta Nous reviendrons ensuite en longueur sur cette répugnante affaire de pédocriminalité qui agite le marigot politico-médiatique parisien. A l’image du sinistre Olivier Duhamel et ses proches, la gauche 68arde qui donnait des leçons d’humanisme à tout le monde abritait en réalité les pires déviances.

28:56 Revue de presse

39:28 Vaccin : amateurisme et propagande Enfin, nous nous pencherons ensemble sur la question de la vaccination, entre propagande médiatique, incurie gouvernementale et doutes réels.