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Dans un tête à tête de 56 minutes avec Frédéric Taddéï, sur RT, Eric Zemmour s’est exprimé en toute quiétude, loin de l’agressivité que lui réservent en général ses anciens confrères. C’est un échange agréable, lors duquel furent abordés nombre de sujets chers à l’ancien éditorialiste de CNews. Il y évoque son cheminement intellectuel, politique et combien il fut et demeure « forgé par ses livres », des livres qui le transforment, « lisant tout et son contraire sur chaque période historique ».
Il est revenu sur son basculement en 1989, avec « l’histoire des filles voilées de Creil », qui fut pour lui «un choc », réalisant que l’habit étant un signe politique, il s’agissait « d’une réislamisation », qu’il n’a cessé d’observer et de dénoncer.
Il a expliqué comment depuis les années 1970, la gauche a délibérément remis Vichy « au coeur de la culpabilité française », pour mieux « interdir à la population de défendre son identité » contre « l’invasion islamique ».
S’inscrivant dans la lignée de Claude Lévy-Strauss, il se dit « être un citoyen français de confession juive », comme beaucoup et déplore l’option communautariste des dirigeants juifs, tel le président du CRIF ou le grand rabbin, «en décalage » avec la majorité des juifs français, précisant qu’il n’a jamais assisté à un diner du CRIF.
Selon lui, l’heure est grave, «il faut savoir ce que l’on veut: « le Liban en grand avec une autre civilisation sur notre terre ? Nous vivons « une course de vitesse entre la politique et la démographie ». Rien étant « inéluctable », c’est pourquoi il met «sur la table, le seul sujet existentiel pour les Français ».
Interrogé sur son profil atypique, Zemmour a expliqué qu’après « l’ère des notables du XIXe, puis des partis de masse (…) nous parvenons à l’ère des « notoires » « . Avec l’avènement des technocrates, depuis 1945, les débats ne portent plus que sur l’économie, Macron étant « le dernier de cette ancienne ère ». Avec lui, c’est le retour des sujets de fond.
Frédéric Taddéï lui faisant remarquer qu’il était bien seul dans son combat et que cela risquait d’être difficile pour les législatives, le futur candidat a révélé être très très entouré, ajoutant « vous n’imaginez pas l’extrême qualité des gens qui m’ont rejoint (…) des classes populaires ou des gens plus huppés, qui tous aiment la France », précisant qu’après le second tour, encore beaucoup d’autres le rallieraient pour la conquête de l’Assemblée. Et l’on peut qu’en être convaincu, tant il porte la voix de millions de Français qui n’en peuvent plus de l’invasion migratoire et des politiques qui s’en font les complices, abandonnant à la drogue et au djihad d’innombrables pans de notre territoire, devenus «des enclaves étrangères».
L’on imagine aussi que beaucoup d’élus locaux, aujourd’hui discrets, très attachés à leur terre, villes et villages, lui offriront une escorte méritée et tout d’abord, les parrainages nécessaires.
Tout comme Ménard minimisait ses capacités à devenir un homme politique, pour se rassurer ou nous mentir, la plupart de ses détracteurs minimisent sa capacité à fédérer d’innombrables soutiens. C’est oublier combien Zemmour était déjà très populaire et surtout, qu’il se bat pour notre culture, notre civilisation, nos racines chrétiennes, qu’auparavant ou avec lui, beaucoup de Français sont déjà entrés en résistance, déterminés à protéger leur pays contre l’envahisseur et les prédateurs.
Mitrophane Crapoussin, Riposte Laïque