Les Antilles vont pouvoir disposer de vaccins sans ARN messager

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Afin d’essayer de calmer les mouvements sociaux qui secouent actuellement les Antilles françaises, le gouvernement a proposé de fournir aux soignants qui contestent l’obligation vaccinale des vaccins sans ARN messager. Cette mesure annoncée le 23 novembre par le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu est destinée à désamorcer la grogne des soignants et des anti-vax à l’origine des mouvements de contestation actuels. Elle ne suffira sans doute pas à rétablir l’ordre en Guadeloupe et en Martinique, car les revendications sont multifactorielles et ont largement dépassé maintenant le cadre de la vaccination, mais elle ouvre une éventualité intéressante dans le cadre de la campagne de vaccination.

Heureux Antillais, pourrait-on dire, qui vont pouvoir choisir le vaccin qui leur est administré sans être soumis à des vaccins à ARN messager, comme ceux de Pfizer et Moderna, les seuls que l’on peut se procurer actuellement en France métropolitaine. Il y aurait en France environ 6 millions de personnes qui ne sont pas encore vaccinées. On peut émettre l’hypothèse que, pour la plupart d’entre elles, c’est davantage la crainte de se voir injecter des vaccins qu’elles considèrent comme encore expérimentaux, comme ceux à ARN messager, qu’un refus dogmatique de toute vaccination.

Le vaccin proposé par le laboratoire Valneva (et peut-être dans les mois qui viennent par Sanofi) est un vaccin dit « classique », fabriqué à partir d’un virus inactivé qui ne fait pas intervenir une manipulation génétique pour stimuler la production d’anticorps. Il s’agit d’une technologie connue et éprouvée depuis de nombreuses années, déjà utilisée pour la plupart des vaccins comme celui de la grippe par exemple.

Le vaccin de ce laboratoire franco-autrichien basé dans la banlieue nantaise a fini ses essais de phase 3 et l’Union européenne vient d’en commander 60 millions de doses. Il est fabriqué à partir de la souche initiale de coronavirus et, d’après ses concepteurs, son efficacité devrait être plus large que celle des vaccins actuels car il permet de générer des anticorps neutralisant non seulement la protéine Spike (visée par les autres vaccins) mais également d’autres protéines utilisées par le coronavirus pour développer l’infection. Lors des essais, les concepteurs ont pu montrer que ce vaccin protégeait également contre des variants tels que le variant Delta.

On peut alors se poser la question de savoir pourquoi, alors que ce vaccin est maintenant disponible, on ne l’utilise pas en métropole pour vacciner ceux qui jusque-là étaient réticents à la vaccination, par peur des effets secondaires des vaccins a ARN messager ou pour effectuer la troisième injection de rappel chez les sujets déjà vaccinés. Est-ce une question de disponibilité, de prix, de clause de marché ?

N’étant pas dans le secret des dieux, il ne nous est pas possible de répondre à ces questions, cependant comme il est probable que nous nous acheminons vers des vaccinations répétées anti-Covid comme celles que nous observons pour la grippe, il serait souhaitable que les médecins puissent disposer de vaccins aux modes d’action différents afin de pouvoir choisir celui qui leur semblera le plus adapté pour leur patient et ainsi espérer avoir une couverture vaccinale la plus étendue possible de la population.

Boulevard Voltaire

Le cimetière de la Manche, un déni de politique migratoire : à qui la faute ?

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Non, M. Darmanin, les premiers coupables ne sont pas les passeurs qui sont d’épouvantables criminels. Après le drame qui a coûté la vie à 27 migrants morts noyés dans la Manche, le temps est venu des questions sans faux semblant. Les responsables de ces drames, de tous ces migrants noyés en Méditerranée ou dans la Manche, c’est le gouvernement auquel vous appartenez. C’est le Président Macron. Ce sont vos prédécesseurs et vos homologues européens. Vous aurez beau faire toutes les déclarations, écrire tous les tweets afin de criminaliser les seuls passeurs, votre politique laxiste est celle qui fait miroiter à ces dizaines de milliers d’Africains, de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans qu’un eldorado existe en Europe.

C’est une accusation grave. Mais qui pourrait nier que si migrants il y a, si de jeunes hommes préfèrent tenter l’aventure plutôt que d’aider leur propre pays, si des mères de famille peuvent mettre en péril leur propre vie et celle de leurs enfants, c’est que la politique française et, par extension, la politique européenne n’ont rien fait pour les empêcher de tenter le pire. Bien au contraire, puisque tous ces migrants bénéficient d’une aide médicale et financière qui sont une véritable pompe aspirante.

Et puis, comment supporter que ces passeurs échappent à nos excellents services de renseignement et de police ? Il est pourtant possible de s’en saisir. La preuve : quelques heures après le naufrage, quatre passeurs étaient arrêtés. Qui peut se permettre de payer ces canots pneumatiques, des Zodiac™ de dix mètres ? Le ministre de l’Intérieur nous dit, mercredi, que 785 policiers, chargés de surveiller les plages, ont réussi à interpeller 671 migrants, mais 285 ont réussi à prendre la mer. Au risque de leur vie, pour fuir leur pays, fuir la France et espérer une vie meilleure sur le sol anglais dont ils connaissent, pour la plupart, la langue.

Mais enfin, comment peut-on tolérer de la part de nos dirigeants qu’ils laissent ouvertes nos frontières et laissent ceux qui sont arrivés sur les côtes de la Manche tenter l’aventure improbable d’une traversée à hauts risques ? Pourquoi laisser ces campements de migrants sur notre sol depuis tant d’années ? Tous ces hommes venus d’ailleurs sont des illégaux qui devraient être renvoyés le plus humainement possible dans leur pays d’origine.

Gérald Darmanin, en annonçant, mercredi, que 7.800 migrants ont été secourus dans la Manche depuis janvier, ne fait-il pas le constat de l’échec d’une politique migratoire qui n’existe pas ?Emmanuel Macron proclame qu’il n’est pas question que la Manche devienne un cimetière alors que, le même jour, on apprend que 853 personnes ont réussi la traversée  illégale de la Manche dans la journée du 3 novembre.

La seule politique claire de notre Président est bien la langue de bois.

Floris de Bonneville, Boulevard Voltaire

Immigration : l’Europe au pied du mur

1.200 kilomètres de murs anti-migrants sont érigés dans l’Union européenne. Et début décembre, la Pologne, qui a déjà clôturé de barbelés sa frontière biélorusse, prévoit de renforcer 180 km de frontières par la construction d’un nouveau mur. La Lituanie et la Lettonie envisagent de faire de même. Mais le président lituanien Gitanas Nauseda s’interroge : est-ce aux contribuables de financer ces mesures ? « Nous protégeons les frontières extérieures de l’Union européenne et de l’Otan et la réponse doit être collective », déclarait-il le 16 novembre lors d’une rencontre avec les présidents des pays baltes.

Pour lui, il serait légitime que Bruxelles participe à ce financement. La Pologne, la Lituanie et la Lettonie appellent aussi ce financement de leurs vœux. Et le 7 octobre dernier, les ministres de l’Intérieur d’Autriche, de Bulgarie, Chypre, du Danemark, d’Estonie, de Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Pologne, de la République tchèque, et de la Slovaquie écrivaient à la Commission européenne :  « Une barrière physique apparaît comme une mesure de protection des frontières efficace, qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE, pas seulement les États membres en première ligne ». Alors l’Europe doit-elle porter ces barbelés ? Interrogée par Boulevard Voltaire, Nadine Morano, députée européenne (PPE) s’oppose « d’un point de vue philosophique aux murs entre les hommes », mais reconnait l’urgence de la situation : « Par définition les barbelés sont des structures temporaires. Quand on doit faire face de manière temporaire à un afflux migratoire non désiré, non contrôlé, non contrôlable, je suis favorable à ce qu’on puisse protéger nos frontières extérieures. »

Mais pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, c’est non ! Elle a réaffirmé son opposition à l’issue d’un Conseil européen le 22 octobre : « J’ai été très claire sur le fait qu’il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen, sur le fait qu’il n’y aura pas de financement de barbelés et de murs ». Pour autant, le 23 novembre à Strasbourg, von der Leyen dénonçait cette « tentative de déstabilisation par un régime totalitaire non reconnu par l’UE ». Manifestant sa solidarité avec la Pologne, la Lituanie et la Lettonie, elle a annoncé agir sur quatre axes : le soutien humanitaire, l’action diplomatique auprès des pays d’origine, les sanctions et… la protection des frontières !

La Biélorussie mène une attaque hybride.
C’est toute l’UE qui est mise au défi.

Nous sommes solidaires de la Lituanie, Pologne et Lettonie.

🇪🇺 agit sur 4 axes :

• Soutien humanitaire
• Action diplomatique auprès des pays d’origine
• Sanctions
• Protéger les frontières pic.twitter.com/uKVXmq6JPd

— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) November 23, 2021

Une enveloppe de 280 millions d’euros a donc été allouée aux trois pays en première ligne pour assurer la protection de leurs frontières. Une somme destinée à financer non pas les barbelés, mais des systèmes de surveillance. « Il y a un refus idéologique de la part de l’Union européenne pour qui l’immigration n’est pas un problème mais un projet », martèle Philippe Olivier, député européen RN. « L’Europe, avec son dogme de libre-circulation, s’arrache le cœur dès qu’on dit le mot frontière, poursuit-il. Mme von der Leyen est contre le fait de financer les murs. La vidéosurveillance, c’est pour regarder passer les migrants ! » L’eurodéputé dénonce ce semblant de mesure : « Evidemment ils ne vont pas dire on laisse tout ouvert, alors ils affirment qu’ils régulent. En réalité, ils organisent le passage ou ils laissent passer.» Jusqu’à quand ?

Iris Bridier, Boulevard Voltaire

Quand Philippe de Villiers montre son vrai visage en trahissant Eric Zemmour

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Villiers a fait son choix

Très déçu par Philippe de Villiers. Comment ne pas l’être quand un homme politique, défenseur de la France, de son histoire, qui a fait des campagnes électorales fortes contre l’Union Européenne, pour la souveraineté de la France, en arrive à baisser sa culotte à ce point…

Affligeante démonstration d’une réalité

Voilà un homme qui aura baladé, sur tous les médias, son bidon d’essence souverainiste, aura porté une allumette politique nationale et patriote, et qui – aujourd’hui –  décide de l’éteindre sous des prétextes fallacieux. Et probablement, demain, ouvrira le robinet d’eau pour soutenir la «mondialisation heureuse» chère à Emmanuel Macron.

Fallacieux parce que son entreprise n’est pas en danger. Elle est reconnue dans le monde entier, enviée en Chine, en Russie, valorisée aux Etats Unis. Tous connaissent sa responsabilité dans la création de cette magnifique entreprise. Alors quoi ? Qu’est-ce qui se passe avec de Villiers ?

Comment ne pas se souvenir de son livre incendiaire « Le moment et venu de dire ce que j’ai vu ». Il disait que sa parole était libre désormais, et qu’il était sorti de la politique avec dégoût. Dans ce livre, il dénonçait les stratèges de l’ombre, ceux qui recherchaient une gouvernance mondiale d’experts et de financiers et qui cherchaient à abattre les frontières, abaisser les états et dissoudre les Nations.

A la fin de son livre, on pouvait se dire deux choses :

  • 1/ Nous avions perdu un éclaireur conscient et sincère.
  • 2/ Nous pouvions avoir d’immenses regrets qu’il soit sorti de l’arène politique.

Et on aurait dit deux belles bêtises au vu de cette dernière et malheureuse déclaration…

Il ne se rendra pas à Paris le 5 décembre en soutien à Eric Zemmour parce que cela pourrait nuire au Puy du Fou !  Ses proches disent, selon Le Point, « qu’un soutien trop affiché ne nuise à la réputation du parc du Puy du Fou  » ! Réputation ?  Qu’est-ce que cela veut dire ?  Que risque cette entreprise sublime de spectacle ? D’avoir une mauvaise réputation ? C’est ridicule. Personne ne va au Puy du Fou pour rendre hommage à Philippe de Villiers.

Philippe de Villiers en a informé Éric Zemmour en début de semaine en invoquant sa crainte pour le Puy du Fou et à la réussite duquel il est particulièrement attaché. Il ne préside plus cette entreprise puisque c’est son fils qui a les rênes.

Son entreprise vaut donc bien plus que la France ?

Il aurait « des doutes sur la solidité de l’équipe entourant le presque candidat, composée de trentenaires « talentueux », mais sans expérience, alors que la campagne peine à attirer des compétences raconte Le Point.

Philippe de Villiers me fait penser à Jean-Baptiste Bernadotte. Général de la Révolution, Maréchal d’Empire, Ministre de la Guerre et finalement traître à la France et à l’Empire qu’il combattit en tant qu’héritier de la couronne de Suède.

Philippe de Villiers me fait penser Joachim Murat, beau-frère de l’Empereur, Roi de Naples par décision Impériale, qui refusa de le soutenir dans les pires moments. Souvenons-nous du 8 janvier 1814, lorsqu’il fit un traité d’alliance avec l’Autriche en tant que Roi de Naples. C’est ce qui fut appelé la « trahison de Murat ». Un Murat toujours assis le cul entre deux chaises. Contrairement à Bernadotte, Murat devait tout à Napoléon 1er.

Philippe de Villiers ne doit rien à Eric Zemmour, c’est une certitude. Il se comporte tout de même, comme les Maréchaux Bernadotte et Murat envers Eric Zemmour.

Ce n’était donc qu’un maréchal politicien, un beau parleur, un enfumeur, devenu un Roi industriel dans son royaume du Puy. Son sabre n’était qu’en chocolat. Il a fondu au premier possible engagement. 

Le Puy du Fou est bien réel, contrairement aux convictions de ce de Villiers. Lui aussi est réel bien sûr, mais cela reste du cinéma, du spectacle, un jeu ! Certes, il est excellent à ce jeu, mais cela reste du cinéma, avec des acteurs bénévoles (les électeurs), des décors en cartons pâte, (discours, déclarations, bouquins) et des balles à blanc (interviews télés). (SOURCE)

Le Manu, il en avait fait déjà le tour de ce « guerrier » de pacotille en compagnie de Brigitte. Tout comme d’ailleurs, Nicolas Sarkozy en son temps. Quelle misère !…

Comment ne peut-on ne pas songer à Alexandre Soljenitsyne qui s’est battu jusqu’au bout pour défendre ses opinions. Que penserait-il de « son ami de France » qui se déculotte de cette manière pour…  « la réputation du parc du Puy du Fou« .

Comment ne pas se poser des questions sur les convictions de ce de Villiers, lui qui se dit pourtant admirateur de Vladimir Poutine, et qui n’arrive même pas à prendre des positions fermes en arrivant au soir de sa vie pour…  « la réputation du parc du Puy du Fou » ? 

Il reste que les électeurs, les patriotes, les adhérents de cette droite nationale, les souverainistes détestant la commission de Bruxelles, qui ont en horreur cette Union Européenne qui confisque nos libertés avec ses juges et impose des directives sans l’avis des peuples avec son parlement croupion, sont les dindons d’une farce Villieresque. Tous ces patriotes voient des zombies dans ces politiciens de bazar qui occupent l’échiquier politique depuis des années.

Alors faire confiance à ceux qui restent ? Faire confiance Madame Le Pen qui s’est vautrée en 2017, à Florian Philippot qui, à l’époque lui tenait la chandelle, à Nicolas Dupont-Aignan qui sait d’avance qu’il ne dépassera pas les 3%, et je ne parle pas de François Asselineau en difficulté dans son propre parti politique qui fera tout au plus 2% ? Tous se tiennent par la barbichette, mais personne ne sait au fond qui, derrière les décors, les tient par la manche ou par le portefeuille !

Reste Eric Zemmour qui se suffit à lui-même pour le moment. Il mène un combat patriote qui répond en grande partie à nos revendications souverainistes, tant sur l’immigration, la sécurité et la volonté de libération du joug judiciaire et européiste.   

Gérard Brazon, Riposte Laïque

Paris (19e arr.) : 7 policiers hors service violemment agressés à coups de chaînes, de bouteilles et de bâtons télescopiques par des dealers de crack, un clandestin gabonais interpellé

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Les agents étaient hors service au moment de leur agression dans le 19e arrondissement de Paris par une dizaine de dealers. Une plainte a été déposée, selon nos informations.

Les faits se sont produits dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 novembre. Il était 2 h 10 du matin lorsque sept policiers du groupe crack de la Brigade des Réseaux Franciliens (BRF) sortaient d’une soirée au restaurant La Rotonde, situé sur la place de la Bataille de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris. Ils étaient hors service et non armés. Selon une source policière, les agents se sont alors fait agresser par une dizaine de « modous », des dealers de crack connus des services de police. Une source nous a décrit la scène d’une rare violence : « Ils se sont fait détroncher par des « modous » à coups de chaînes avec des cadenas, des bouteilles et des bâtons télescopiques. »

Sur les sept policiers, six présentent des blessures légères. Le septième pourrait souffrir d’une fracture à deux doigts de la main gauche. (…) L’un des agresseurs présumés a été arrêté puis placé en garde à vue. Il s’agit d’un clandestin gabonais nommé Ousmane B.

Valeurs

Seine-Saint-Denis, Jérôme Fourquet analyse la dislocation de la banlieue rouge : « Avec 27 permanences communistes contre 82 mosquées, le PCF est désormais nettement surclassé par l’islam »

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Dans Le Figaro ce matin, Jérôme Fourquet raconte l’évolution de la Seine-Saint-Denis, passée de Marx à Mahomet, sur fond d’une immigration arabo-musulmane massive : « Avec 27 permanences communistes contre 82 mosquées, le PCF est désormais nettement surclassé par l’islam »

« L’étude des prénoms donnés aux nouveau-nés renseigne par exemple sur la dynamique démographique à l’œuvre dans ce territoire. Les nouveau-nés portant un prénom arabo-musulman y sont ainsi passés de 15 % des naissances en 1983 à 45 % en 2016 »

« Dans la bataille pour l’hégémonie spirituelle et idéologique, le PCF y est confronté à une force religieuse qui n’est plus le catholicisme mais l’islam. (…) Nous avons mis en regard la carte des sections du PCF disposant d’un local et celle des mosquées »

« Dans les communes du « 93 » où subsistent les traces de cette strate culturelle marxiste-léniniste, les nombreux commerces halal, les mosquées et salles de prière ainsi que les modes vestimentaires attestent de la prégnance de la couche musulmane, en cours de sédimentation »

D’où l’émergence, pourrait on ajouter, de plusieurs candidats/militants politiques au croisement de l’islam et du marxisme qui font le lien entre le monde d’hier et celui d’aujourd’hui, entre le rouge et le vert

Amaury Bucco de VA

Eric Zemmour, polémiste, face au maire de Genève…qui est intolérant ?

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Il n’est pas encore candidat à la présidentielle française, mais rarement une visite aura autant fait parler à Genève. Eric Zemmour était à Genève, ce mercredi 24 novembre. Entre la contestation politique et celle de la rue, sa venue a tout sauf laissé indifférent. L’occasion de revenir, avec lui, sur l’hostilité qu’il suscite, ce qu’il envie à Genève ou encore sa possible candidature à l’élection présidentielle française. Entretien.

La plateforme Disney + restreint l’accès à certains dessins animés, comme les Aristochats ou Peter Pan, estimant que ces oeuvres véhiculent des clichés racistes

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La plateforme Disney + restreint l’accès à certains dessins animés classiques de son répertoire, comme les Aristochats ou Peter Pan, estimant que ces oeuvres véhiculent des clichés racistes peu appropriés à un trop jeune public. Une leçon de morale injustifiée qui rappelle à l’essayiste Sami Biasoni le temps des précepteurs d’Ancien Régime.

Walt Disney regrettait en son temps que «le vrai problème avec le monde [fût] que trop de gens grandissent». Il faut croire que nombre d’enfants de jadis soient à ce point devenus adultes qu’ils ne parviennent désormais plus à penser en dehors de catégories problématiques fondant les nouvelles utopies de la race, du genre et du spécisme.

On apprend ainsi que sur la plateforme de vidéo à la demande Disney+ certains classiques anciens du répertoire animé sont devenus à ce point critiquables qu’il est nécessaire de les accompagner d’une mise en garde écrite, préalable au visionnage, précisant qu’ils comprennent «des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures». Il y est aussi question de stéréotypes «déplacés» qui auraient une «influence néfaste» sur le spectateur et de rédemption par une promesse répétée de vénération sans relâche des totems de «l’inclusivité» et de la «diversité». Dans les faits, on incrimine le film Peter Pan en raison de sa représentation jugée caricaturale et éculée de la culture amérindienne, les Aristochats pour présenter des chats siamois manipulant des baguettes et parlant avec un accent asiatique trop prononcé, et Dumbo au motif que l’un des corbeaux chantant le blues s’appelle Jim Crow (crow désignant le volatile en anglais), ce nom faisant écho aux lois de ségrégation raciale promulguées à partir de 1877 aux États-Unis. […]

Animé des meilleures intentions pédagogiques, le duc de Montausier entreprit en son temps de rendre accessible autant qu’acceptable une collection de textes classiques latins et grecs au jeune Dauphin encore adolescent Louis de France, fils du roi Louis XIV. Ainsi chaque œuvre originale était-elle accompagnée d’une réécriture (interpretatio) généralement simplificatrice et pudibonde, à laquelle on adjoignait une explication (annotatio) autant destinée à éclairer le texte et sa réécriture, qu’à en «orienter» favorablement la lecture. Mais il faut croire que les précepteurs moraux de notre époque ont cessé de former les rois ; ils éduquent désormais les foules en définissant le périmètre admissible de leur imaginaire.

Le Figaro