Premier débat des primaires LR sur LCI : l’immigration au cœur de la bataille

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Le feront-ils ? La question devient lancinante au fur et à mesure que le débat des candidats à la candidature LR, hier soir, 8 novembre, avance sur le plateau de LCI, sous la baguette de David Pujadas et Ruth Elkrief. Le feront-ils ? On ne parle pas du voyage inaugural. Juvin, à peine élu, ira en Corse où il a ses racines. Barnier se tournera vers l’armée et vantera l’histoire de France « dont nous sommes fiers et dont je ne m’excuserai plus »Valérie Pécresse fera du 10 novembre « un jour des héros qui font la France »« La repentance, ça suffit », tranche-t-elle. Bertrand ira montrer les muscles de la République dans les quartiers nord de Marseille. Barnier appelle chacun par son prénom, donne raison, parle longuement. Il a pris le rôle du père de famille qui finira bien par faire monter les enfants dans la voiture. Mais Pécresse et Bertrand renâclent et jouent leur partition sans faire de cadeaux, méfiants vis-à-vis du vieux sage aux cheveux blancs. Juvin et Ciotti goûtent de la liberté de débattre sans enjeu trop lourd. Il manque les idées de l’entrepreneur Denis Payre, écarté de la course. On s’irrite à peine, on s’oppose mais, sur le fond, les candidats sont d’accord. Macron a fait exploser la dette de la France : « 1.000 milliards de dette de plus qu’il y a dix ans » lorsqu’il est arrivé dans l’entourage de François Hollande, souligne Valérie Pécresse. Pour faire maigrir l’État obèse, tous sont d’accord avec des nuances. Ciotti stigmatise les 5,6 millions d’agents publics, « un million de plus qu’en Allemagne ». On coupe dans les effectifs de fonctionnaires par centaines de milliers. On taille dans les impôts qui paralysent le pays. « Arrêtez de nous emmerder », lance un Barnier pompidolien qui entend diminuer les impôts de production. Les candidats n’oublient pas les familles : « Hollande et Macron ont complètement détricoté la politique familiale », accuse Valérie Pécresse, qui veut aider les familles au premier et au deuxième enfant. Il y a les pro et les anti-éoliennes convaincus, comme Xavier Bertrand. Mais ce long débat sert, en réalité, de hors-d’œuvre. La soirée est bien avancée lorsque David Pujadas et Ruth Elkrief annoncent l’arrivée du plat de résistance : l’immigration.

En 2019, elle a concerné précisément 277.406 personnes, selon les chiffres de l’INSEE. L’équivalent de la ville de Strasbourg. Alors, demandent les deux meneurs de jeu, le Grand Remplacement, mythe ou réalité ? « Je souhaite que ça s’arrête », répond Ciotti. Pour lui, c’est une réalité. Pour les Français aussi : 67 % des administrés de Macron sont d’accord sur le constat du Grand Remplacement, rappelle Ciotti ; le chiffre monte à 83 % au sein des Républicains. « Nous devons reprendre le cours de notre destin en faisant tomber les tabous du politiquement correct », assène Ciotti. Il évoque « une situation terriblement grave » et cite le dernier fait divers lié à l’immigration. Il a l’embarras du choix. Les autres tournent autour du concept de Grand Remplacement comme un chien policier autour d’un colis piégé. « Je n’utiliserai pas ce mot », finasse Barnier, mais il est clair sur le constat : « Cette politique migratoire ne fonctionne pas, ni en France, ni en Europe. » Lui propose un moratoire sur l’immigration de trois à cinq ans, mais ce moratoire ne remet pas les compteurs à zéro, il veut « limiter » le regroupement familial, par exemple, et diviser par deux les arrivées d’étudiants et l’immigration de travail. Pécresse « déteste cette expression », elle la trouve « défaitiste ». Mais elle aussi tape du poing sur la table. « L’immigration a un lien avec le terrorisme et la délinquance », elle entend dire « stop à l’immigration incontrôlée » via « une loi constitutionnelle avec des quotas » et veut « mettre des verrous à tous les robinets qui aujourd’hui ne sont pas fermés ». Quant à Bertrand, il en est sûr : le Grand Remplacement « ne se produira pas », car il va mettre fin à l’immigration qui en est la cause. « Zemmour est là parce que c’est l’échec de Macron », lance-t-il. Il entend diviser par trois, par exemple, l’immigration familiale. Pour Juvin, un pays a le droit de décider qui vient, l’immigration doit avoir pour objectif de rendre service au pays.

Les ombres de Le Pen et Zemmour planent sur les débats. Pécresse distribuera des visas d’entrée pays par pays, au compte-gouttes, et n’attribuera pas la moindre subvention publique avant cinq ans de résidence en France. Ciotti promet le droit du sang et la priorité nationale et rappelle que les étudiants sont « pour la plupart de faux étudiants ». En écho à Arnaud Montebourg, qui menaçait d’interdire les transferts via Western Union des milliards d’euros gagnés en France vers les pays d’origine, Juvin veut s’occuper de la fuite des fonds vers l’Afrique. 10 % du PIB vient de ces transferts, assure-t-il. Il veut aussi s’occuper de la démographie en Afrique, car « la vague migratoire d’aujourd’hui n’est rien par rapport à ce que nous aurons dans vingt ou trente ans ». Bertrand est tout prêt à assumer des crises diplomatiques avec l’Algérie, il n’ira pas faire repentance comme Macron et tapera du poing sur la table contre ce pays qui nous interdit le survol de son territoire. Et si l’Algérie s’accroche, il est prêt à revoir les accords de 1958. Quant au petit jeu qui consiste à ne pas reprendre ses ressortissants : « S’ils ne reprennent pas leurs clandestins, plus personne ne rentre. » Car « le choc migratoire n’a pas encore eu lieu », assure Bertrand. Pécresse rappelle les bienfaits du charter. « Nous [sous-entendu sous Sarkozy], nous obtenions l’exécution de 44 % des obligations de quitter le territoire. Macron, aujourd’hui, c’est 12 % », dit-elle. Elle s’insurge contre la réduction de 50 % octroyée aux immigrés clandestins dans les transports parisiens, qui « coûte aujourd’hui aux Franciliens 40 millions d’euros par an ». Les demandes d’asile ? À la frontière ou à l’aéroport, pas ailleurs. Mais voilà, les candidats à la candidature LR, s’ils sont élus, le feront-ils ? Il est 22 h 34. Le plateau ouvre un thème brûlant : l’insécurité. Les grands enjeux de la France ont rarement été abordés avec autant de franchise et de force. Les mots sont au rendez-vous, mais Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel Barnier sont tous anciens ministres, ils dirigent des régions pour les deux premiers, le troisième a exercé d’éminentes fonctions en Europe et cette détermination face au tsunami migratoire n’a pas laissé de traces indélébiles. Le feront-ils ? se demanderont les téléspectateurs. Il reste aux candidats républicains quelques semaines pour convaincre avant le choix de celui qui participera à la course présidentielle au début du mois de décembre.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

Hommage à Taddéi, qui a permis à Zemmour de s’exprimer normalement

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Dans un tête à tête de 56 minutes avec Frédéric Taddéï, sur RT, Eric Zemmour s’est exprimé en toute quiétude, loin de l’agressivité que lui réservent en général ses anciens confrères. C’est un échange agréable, lors duquel furent abordés nombre de sujets chers à l’ancien éditorialiste de CNews. Il y évoque son cheminement intellectuel, politique et combien il fut et demeure « forgé par ses livres », des livres qui le transforment, « lisant tout et son contraire sur chaque période historique ».

Il est revenu sur son basculement en 1989, avec « l’histoire des filles voilées de Creil », qui fut pour lui «un choc », réalisant que l’habit étant un signe politique, il s’agissait « d’une réislamisation », qu’il n’a cessé d’observer et de dénoncer.

Il a expliqué comment depuis les années 1970, la gauche a délibérément remis Vichy « au coeur de la culpabilité française », pour mieux « interdir à la population de défendre son identité » contre « l’invasion islamique ».

S’inscrivant dans la lignée de Claude Lévy-Strauss, il se dit « être un citoyen français de confession juive », comme beaucoup et déplore l’option communautariste des dirigeants juifs, tel le président du CRIF ou le grand rabbin, «en décalage » avec la majorité des juifs français, précisant qu’il n’a jamais assisté à un diner du CRIF.

Selon lui, l’heure est grave, «il faut savoir ce que l’on veut: « le Liban en grand avec une autre civilisation sur notre terre ? Nous vivons « une course de vitesse entre la politique et la démographie ». Rien étant « inéluctable », c’est pourquoi il met «sur la table, le seul sujet existentiel pour les Français ».

Interrogé sur son profil atypique, Zemmour a expliqué qu’après « l’ère des notables du XIXe, puis des partis de masse (…) nous parvenons à l’ère des « notoires » « . Avec l’avènement des technocrates, depuis 1945, les débats ne portent plus que sur l’économie, Macron étant « le dernier de cette ancienne ère ». Avec lui, c’est le retour des sujets de fond.

Frédéric Taddéï lui faisant remarquer qu’il était bien seul dans son combat et que cela risquait d’être difficile pour les législatives, le futur candidat a révélé être très très entouré, ajoutant « vous n’imaginez pas l’extrême qualité des gens qui m’ont rejoint (…) des classes populaires ou des gens plus huppés, qui tous aiment la France », précisant qu’après le second tour, encore beaucoup d’autres le rallieraient pour la conquête de l’Assemblée. Et l’on peut qu’en être convaincu, tant il porte la voix de millions de Français qui n’en peuvent plus de l’invasion migratoire et des politiques qui s’en font les complices, abandonnant à la drogue et au djihad d’innombrables pans de notre territoire, devenus «des enclaves étrangères». 

L’on imagine aussi que beaucoup d’élus locaux, aujourd’hui discrets, très attachés à leur terre, villes et villages, lui offriront une escorte méritée et tout d’abord, les parrainages nécessaires.

Tout comme Ménard minimisait ses capacités à devenir un homme politique, pour se rassurer ou nous mentir, la plupart de ses détracteurs minimisent sa capacité à fédérer d’innombrables soutiens. C’est oublier combien Zemmour était déjà très populaire et surtout, qu’il se bat pour notre culture, notre civilisation, nos racines chrétiennes, qu’auparavant ou avec lui, beaucoup de Français sont déjà entrés en résistance, déterminés à protéger leur pays contre l’envahisseur et les prédateurs.

Mitrophane Crapoussin, Riposte Laïque

Jacqueline Eustache-Brinio (LR) : « Je suis allée dans une cité, on m’a traitée de “sale pute” et “va niquer ta mère” »

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Bock-Côté : «La situation en Pologne relativise cette idée d’immigration “pacifique”. On observe des colonnes de migrants voulant pénétrer de force en Europe. Ils nous imposent leur présence»

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Allemagne. Angela Merkel veut des « restrictions sévères » pour les non vaccinés, les tests négatifs désormais exclus en Saxe

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L’étau se resserre encore un peu plus en Allemagne sur les non vaccinés contre le Covid-19. Dans le Land de Saxe, les tests négatifs ne sont même plus admis pour avoir l’autorisation de fréquenter certains lieux.

Angela Merkel veut des « restrictions sévères » pour les non vaccinés

L’objectif secret d’Angela Merkel est-il de rétablir la RDA avant de prendre sa retraite politique ? La question peut se poser compte tenu de la « chasse » aux allemands réticents face aux mesures de terreur sanitaire mises en place outre-Rhin.

Mais le ton s’est encore durci depuis quelques jours tandis que l’Allemagne connait une « quatrième vague » de Covid-19. Jens Spahn, le ministre allemand de la Santé, a déclaré : « Actuellement, nous vivons principalement une pandémie de personnes non vaccinées – et elle est massive ».

Angela Merkel préconise ainsi que les Allemands non vaccinés soient soumis à des « restrictions sévères » tandis que certains Länder ont déjà commencé à mettre en place des mesures de « confinement léger » pour les personnes qui ont refusé le vaccin. Dans une région, ils sont effectivement interdits d’accès aux espaces publics intérieurs tels que les restaurants, les cinémas, les bars et les théâtres, et dans une autre, ils ne sont autorisés à se réunir qu’en petits groupes. Par ailleurs, en Allemagne, la réalisation d’un test PCR coûte environ 80 euros…

Jusqu’à la semaine dernière, l’administration Merkel avait promis de ne pas introduire de vaccination obligatoire, souhaitant convaincre les sceptiques avec des arguments. Le 3 novembre cependant, alors qu’un tiers de la population n’est pas encore totalement vacciné, Berlin a demandé que les dirigeants des Länder se réunissent rapidement pour convenir de nouvelles restrictions pour les personnes non vaccinées à l’approche de Noël.

Des tests négatifs bientôt exclus partout ?

D’autre part, il faut noter que, selon un sondage récemment commandé par le ministère de la Santé allemand, 65 % des personnes non vaccinées interrogées ne veulent « en aucun cas » recevoir le vaccin alors que 23 % se sont dites « peu disposées ». Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités allemandes, 55,6 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccins, soit 66,8% de la population. En valeur absolue, le nombre de réfractaires aux injections contre le Covid-19 est donc non négligeable.

Par ailleurs, si l’arrivée de l’été avait été synonyme de levée de certaines restrictions sanitaires en Allemagne, ce qui permettait notamment aux restaurants, cafés, ainsi qu’aux lieux de sport et de culture d’accueillir à nouveau les clients pouvant présenter un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison du Covid-19, certains lieux ont adopté depuis des règles encore plus strictes, n’admettant que les personnes vaccinées ou guéries.

Cette pression sur les non vaccinés est aussi exercée au niveau fédéral puisque Berlin a mis fin à la gratuité des tests PCR depuis le 11 octobre dernier.

Une mesure visant à opposer employeurs et salariés non vaccinés

Autre mesure visant les non vaccinés, depuis le 1er novembre, l’Allemagne a interrompu un programme visant à indemniser les employeurs de salariés positifs au Covid-19 et contraints de rester en quarantaine chez eux. Désormais, ce système ne s’applique qu’aux personnes qui ont été vaccinées.

S’appuyant sur la hausse récente des cas de Covid-19 enregistrés, le Land de Saxe va imposer de nouvelles règles dans les prochains jours en interdisant aux personnes non vaccinées de fréquenter les lieux fermés tels que les restaurants et les cafés.

Chez les opposants à ces nouvelles restrictions en Allemagne, on affirme qu’elles s’apparentent à une obligation vaccinale déguisée.

En attendant, la volonté affichée au mois d’août dernier par le gouvernement fédéral de voir les personnes non vaccinées « autorisées à entrer nulle part » pourrait s’accomplir totalement dans quelques temps.
[cc] Breizh-info.com

Mardi soir, Emmanuel Macron tiendra-t-il un discours de vérité ou bien du « bla-bla-bla » sanitaire ?

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On nous disait que le vaccin était la seule solution pour sortir de cette crise sanitaire. Force est de constater que le bouclier vaccinal s’est fissuré. Dix mois après le lancement de la première campagne de vaccination, l’épidémie repart… Encore une fois, l’OMS alarmiste pronostique 500.000 morts en Europe, d’ici février 2022, le Parlement vient de valider la prolongation du passe sanitaire jusqu’à fin juillet et la troisième dose pourrait devenir le prochain sésame pour accéder au statut du citoyen « sanitairement correct » libre d’aller et venir dans l’espace public.

En effet, lors de la prise de parole de mardi soir, Emmanuel Macron pourrait reprendre mot pour mot son discours de juillet dernier et annoncer que la validité du passe sanitaire sera suspendue à l’injection de la troisième dose. Mais si c’est le cas, l’adhésion des Français sera-t-elle aussi forte qu’après le discours du 12 juillet où le diktat sanitaire avait eu un effet blitzkrieg sur la vaccination ? Si imposition de la troisième dose il y a, ne va-t-elle pas au contraire colmater la fracture entre les vaccinés et les non-vaccinés ?

Cet été, pendant que la campagne de vaccination battait son plein, le camp des vaccinés s’opposait radicalement à celui des non-vaccinés. Les premiers ont été érigés en citoyens sains et vertueux, doués d’une solidarité collective chevillée au corps. Les seconds ont été rabaissés au rang de pestiférés, d’odieux égoïstes irresponsables, allant jusqu’à être criminalisés en semeurs de mort qui infectent et seront infectés et iront saturer les réanimations. Ce n’était que de pures postures fantasmées. Pendant que les vaccinés se précipitèrent, non pas pour faire un check du coude, à défaut de faire la bise encore trop risquée à papi et mamie vaccinés et donc libérés de la cuisine, mais plutôt dans les restos et les parcs d’attractions, les non-vaccinés ont battu le pavé pour crier leur colère contre nos libertés fondamentales bafouées car conditionnées à des données de santé.

Or, depuis quelque temps, la condamnation unilatérale des non-vaccinés semble s’être légèrement calmée, même si, de temps à autres, un éditorialiste à l’écharpe rouge aimerait que des « brigades » fassent des descentes chez les non-vaccinés à défaut d’en faire chez les dealers. En tout cas, aujourd’hui, on admet que la frontière entre le camp des vaccinés et celui des non-vaccinés est perméable. Les vaccinés ne sont pas des personnes éternellement saines, protégées à tout jamais contre l’infection virale. Le discours officiel a peu à peu intégré que les vaccinés sont autant porteurs du virus, qu’ils peuvent autant le transmettre que les non-vaccinés et que l’immunité n’est pas acquise une bonne fois pour toute, puisque l’efficacité vaccinale décroît au bout de cinq ou six mois. En d’autres termes, le vaccin n’est pas un bouclier mais une passoire, un peu comme nos frontières.

Mardi soir, adoptant son ton martial toujours surjoué, le chef de l’État va très certainement présenter la troisième dose comme la barrière ultime capable d’enrayer la 4e ou 5e vague – on ne sait plus – et de lutter contre la propagation du virus, les formes graves et la saturation des hôpitaux. Il fera comprendre que « le retour à la vie normale » dépend de cette troisième dose qui se trouve « au bout du chemin ».

Il se gardera peut-être d’évoquer les 20 % de lits d’hospitalisation fermés, faute de soignants, afin de ne pas rappeler que toutes les mesures liberticides (confinements, attestations, couvre-feu…) ont été prises pour éviter la saturation hospitalière et non en raison de la létalité du Covid. En revanche, il évoquera sans doute le cas d’Israël, pays modèle en matière de vaccination, qui a lancé sa campagne pour la troisième dose dès le 1er août en l’étendant des personnes de plus de 60 ans jusqu’au enfants âgés de 12 ans. Pourtant, cette troisième dose n’a pas empêché Israël de connaître une 4e vague avec de nombreux cas graves et de morts.

De toute façon, le Covid étant un virus qui ne meurt jamais, il faut s’y attendre : dans cinq mois, pile avant les présidentielles, on nous fera avaler la nécessité de la 4e dose. Alors, mardi soir, ce sera bla-bla-bla… Popularisé par la grande prêtresse du climat Greta Thunberg, cette onomatopée est certes infantile mais bigrement efficace pour discréditer les arguties qui seront sûrement au rendez-vous, mardi soir. Malheureusement, ce bla-bla-bla risque encore de nous coûter cher en matière de liberté !

Isabelle Marchandier, Boulevard Voltaire

[Carte interactive] Pourcentage de personnes d’origine extra-européenne parmi les 0-18 ans faisant partie d’une agglomération d’au moins 100.000 habitants en 2015

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Source : France Stratégie, une institution rattachée au Premier ministre

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