Intrusion à la basilique Notre-Dame et apologie du terrorisme : silence des médias

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Cinq mois après l’attentat qui a ensanglanté la basilique Notre-Dame de Nice, le 29 octobre dernier, faisant trois victimes, un homme a fait irruption, samedi 20 mars, au cours de la messe de 11 heures, dans cette même basilique pour dire son soutien à « [ses] cousins musulmans ».

Alerté par le sacristain, l’individu a été arrêté par la police puis placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ».

Le jour de cette intrusion, aucun média local, hormis Nice-Matin, dans une information rapportée aux « faits divers », n’a relaté l’incident. À l’échelon national, seuls Boulevard Voltaire et Gabrielle Cluzel, sur son compte TwitterValeurs actuelles et le média Tysol ont relayé l’information, sans soulever la moindre réaction politique ni même, d’ailleurs, du diocèse de Nice ou des représentants de la communauté musulmane de Nice.

A-t-on préféré enterrer un incident dont les conséquences auraient pu être, une nouvelle fois, gravissimes ?

Consternés, les paroissiens ont constaté, dimanche 21 mars, que la basilique se trouvait toujours dénuée de protection pour la messe de 9 heure et qu’aucun élu municipal ni même représentant du diocèse n’avait jugé utile de se déplacer à la messe pour manifester son soutien à la communauté de cette paroisse, toujours traumatisée.

Il faut bien comprendre que la basilique est dépourvue de protection depuis l’attentat du 29 octobre dernier et que n’importe quel assaillant armé peut entrer par l’entrée principale (toutes les autres sorties ont été condamnées, ce qui, en réalité, transforme la basilique en un cul-de-sac en cas d’agression) et faire un nouveau carnage. Le nouveau sacristain, dont il faut saluer le courage et l’abnégation, ne dispose, bien sûr, d’aucun moyen pour se défendre en cas d’attaque.

Ces menaces sont à prendre très au sérieux, parce que malgré les discours éthérés sur les vertus du « vivre ensemble », une autre réalité émerge : celle de la propagation toujours active du discours et de la haine islamistes contre les chrétiens.

Je suis paroissienne de la basilique Notre-Dame de Nice et je m’interroge : faut-il attendre un deuxième 29 octobre pour fermer les mosquées radicalisées de Nice et protéger les lieux de culte chrétien ?

Sabine Faivre, Boulevard Voltaire

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