Le vent du dimanche des Rameaux donne la tendance de l’été !

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Ce dimanche 28 mars est celui des Rameaux. D’après un ancien dicton populaire, “le vent des rameaux est le vent dominant de l’année, et plus particulièrement de l’été”. Si l’on en croit ce dicton météo, quelles seraient les conditions météo pour ces prochains mois? Analyse de La Chaîne Météo.

Les Rameaux 2021 ont lieu ce dimanche 28 mars, le dimanche qui précède le dimanche de Pâques.

Le vent ce dimanche sera de secteur sud à sud-ouest sur la France avec un temps sec et doux pour le dimanche des Rameaux. Les températures atteindront 14° à 20°C l’après-midi de ce dimanche sur la plus grande partie du pays, soit des températures légèrement supérieures aux moyennes de saison.

Que disent les prévisions saisonnières ?

La configuration majoritaire d’un flux orienté au secteur sud-ouest laisserait à penser que les prochains mois seraient marqués par un temps plutôt chaud jusqu’à la fin de l’été. L’orientation au secteur sud-ouest pourrait laisser envisager une tendance orageuse sur les régions de la moitié nord, si cela se vérifiait pendant l’été. Ce constat est d’ailleurs assez en  phase avec nos prévisions saisonnières, dont les premières tendances envisagent plutôt un été chaud et possiblement orageux et plutôt en raison d’anticylones durablement prévus l’Europe continentale et de dépressions vers la péninsule ibérique. 

Bien que les Rameaux soient une date changeante, comme Pâques, il est curieux de constater que ce dicton se vérifie, globalement, à près de 70%. L’été dernier en fut un exemple parfait, où le vent soufflait de secteur sud-est pour les Rameaux, synonyme d’été chaud et sec, ce qui fut le cas.

Les dictons météo associés aux Rameaux

Le vent qui souffle sur les Rameaux, ne changera pas de sitôt”  est l’un des dictons météo les plus populaires. Selon la croyance, le vent qui souffle le dimanche qui précède Pâques sera le vent dominant de l’année.

Différentes variantes de ce fameux dicton existent, toutes reliées à la même signification :

– “Le vent, pour les Rameaux, bénit. Toute l’année souffle et s’ensuit

– “Vent qui bat les Rameaux, bat neuf mois de l’année

– “Le vent qui a soufflé pendant l’office du dimanche des Rameaux sera le vent de l’année : c’est le coq du clocher qui en a décidé

– “Le vent qui tire pour les Rameaux, tire toute l’année“.

Les origines du dimanche des Rameaux

Selon les écrits liturgiques, le dimanche des Rameaux célèbre l’arrivée triomphale de Jésus Christ en tant que messie en terre sainte. De nombreuses personnes, ayant entendu parler des prêches et des miracles accomplis par ce dernier, se regroupent à l’entrée de Jérusalem pour l’accueillir. Alors que Jésus arrive à dos d’un ânon, signe d’humilité, la foule brandit sur son passage des branches de palme tout en revêtant son chemin de manteaux.

Le dimanche des Rameaux marque aussi l’entrée des chrétiens dans la semaine sainte et la Passion du Christ, la dernière semaine du vivant de Jésus. Elle s’achève par le dimanche de Pâques, jour célébrant la résurrection de Jésus Christ.

Que signifie le mot « Rameaux » ?

Dans la tradition juive, le rameau de palmier (ainsi que le terme “Hosanna”) fait référence à la fête juive des récoltes. C’est aussi, dans la chrétienté, un cri de joie et de bienvenue : c’est par ce mot que Jésus fut accueilli à Jérusalem. Enfin, le rameau symbolise la prospérité et la victoire.

La messe des Rameaux

La célébration du dimanche des Rameaux commence à l’extérieur de l’église. Les chrétiens sont invités à apporter des rameaux ou une branche de palme, lesquels seront bénis par le prêtre. Cette procession étant accomplie, la célébration reprend à l’intérieur de l’église. Au terme de la cérémonie, les chrétiens accrochent les rameaux aux crucifix de leurs maisons. Ils les gardent jusqu’au Mercredi des Cendres l’année suivante, où ils peuvent les apporter pour les faire brûler. Cette date marque l’entrée de la chrétienté dans la période du Carême.

LaChaineMeteo.

Lyon revient sur la transformation de “Louis XIV” en “Louis 14” : victoire du camp du mal

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La restauration de la statue équestre de Louis XIV, sur la place Bellecour, à Lyon, avait commencé cette semaine. Tout allait bien. Pourtant, Dieu sait que la figure du Roi Soleil n’était pas tout à fait en phase avec les idées de la mairie écologiste. Pensez donc ! Patriarcal en diable, résolument hétéronormé, peu au fait des règles du consentement, terriblement ethnocentré (et probablement raciste), moyennement vegan, pas tellement anti-chasse, relativement peu soucieux de son empreinte carbone (quoiqu’à l’époque cela n’eût guère de répercussions), belliciste qui aima trop la guerre comme il en convint lui-même, Louis-Dieudonné Capet (dont même le deuxième prénom est devenu suspect) avait ce qu’on appelle un gros dossier.Mais que voulez-vous, les ploucs se sont habitués, ils aiment leur histoire rance et nauséabonde, et puis peut-être n’y avait-il pas de statue de Rosa Parks toute prête pour remplacer l’oppresseur. Allez savoir.Toujours est-il que la restauration commençait bien. La mairie fit alors l’erreur de communiquer sur Twitter dans les termes suivants : “Place Bellecour : la restauration de la statue de Louis 14 démarre”Louis 14 et non pas Louis Croix Vé Bâton, comme le rappelait malicieusement Georges Michel ici même, au sujet des musées. Plus simple, sans doute.Levée de boucliers chez les internautes, qui s’insurgèrent contre ce nivellement par le bas. Une heure plus tard, la mairie retira cette idée généreuse, avec un smiley riant aux larmes : “Devant l’émoi provoqué par le chiffre 14, nous avons réintégré les chiffres romains. Bonne lecture !” Sous-texte du message : “Bon, ca ne passe pas aujourd’hui, les gens sont encore trop cons, ça passera demain et puis voilà.” Le Louvre et le British Museum le font déjà depuis des années, mais comme plus personne ne visite les musées, eh ben ça aide les Japonais, c’est tout.Saluons la réaction du Corriere della Sera du 17 mars, qui commentait sobrement, sans parler de cette restauration en particulier, mais de l’abandon des chiffres romains en général : “Cette histoire des chiffres romains représente une synthèse parfaite de la catastrophe culturelle en cours : d’abord on n’enseigne pas les choses, puis on les élimine pour que ceux qui les ignorent ne se sentent pas mal à l’aise, rappelant que les obstacles servent à apprendre à sauter”.Décidément, la mairie de Lyon semble engagée dans un concours avec celle de Bordeaux, et probablement quelques autres. Entre la charte des droits de l’arbre et la statue de Louis 14, on a l’impression de vivre dans MCMLXXXIV…

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

Déficit : la France danse sur un volcan

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115,7 % du PIB, 2.650 milliards d’euros, soit 40.407 € par Français : telle est, en 2020, la dette de la France, une dette colossale, jamais atteinte en temps de paix, explique Le Monde, le 26 mars. Il n’y a qu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale que nous avions un taux plus élevé (145 % !). Le gouvernement, néanmoins, peut se satisfaire que le déficit soit moindre que celui annoncé : on prévoyait, au plus fort de la crise sanitaire, une dette à 120 % du PIB et un déficit à 11,3 %. Ce dernier, pour finir, n’a été que de 9,7 %.

Avant la crise du Covid-19, nous étions à 97,6 % du PIB et à 3,1 % de déficit, chiffres déjà très mauvais, car nous étions alors en période de prospérité et le déficit aurait dû être bien moindre.

En 2020, le PIB a plongé de 8,2 % et nous avons plus dépensé et encaissé moins : les dépenses des administrations publiques (État, collectivités et Sécurité sociale) ont progressé de 73,6 milliards  (+5,5 %), dues à la hausse des prestations sociales, à celle des rémunérations dans le milieu hospitalier et des nombreuses aides versées aux entreprises. En outre, les recettes ont diminué de 61,3 milliards  (-5 %)  du fait d’un rendement moindre des impôts et des cotisations sociales.

Il est normal, en temps de crise, que le déficit s’accroisse avant de revenir doucement à la normale. On prévoit un déficit de 8,5 % en 2021, ce qui reste énorme ; or, la crise sanitaire a tendance à s’aggraver, compromettant la croissance attendue. La Banque de France ne prévoit que 1 % de croissance du PIB au premier et au second semestre 2021, ce qui est un chiffre honorable, mais loin de 5 % à 6 % annuel un temps espéré. La secousse économique de 2020 a été bien plus forte que celle encaissée en 2008. En 2009, les dépenses avaient crû de 4,1 % et les recettes diminué de 3 %, pour un déficit total de 7,2 %. Nous avions dû attendre 2017 pour que la dette se stabilise enfin à un haut niveau. Les espoirs de ramener, en 2022, le déficit à 0 % ont été enterrés avec la crise des gilets jaunes. La crise de 2020, qui se prolongera pendant des années, se produit alors que nous étions déjà dans une situation catastrophique. N’oublions pas que François Fillon parlait d’État en faillite en 2008 alors que la dette n’était qu’à 73 % du PIB !

On nous a seriné longtemps que les taux d’intérêt étant négatifs, s’endetter revenait à s’enrichir. Mais la brusque tension sur les taux qui sont revenus en terrain positif pour les prêts sur 10 ans a balayé ces illusions. 1 % sur 2.650 milliards d’euros nous coûtera 26,5 milliards de plus de déficit, ce qui reste supportable, même si c’est le quart de l’impôt sur le revenu, mais si nous glissons à 5 % (ce qui peut arriver très vite), nous devrons alors sortir de nos poches vides 132,5 milliards. Tout bonnement impossible.

Or, la France n’a absolument pas conscience de ces difficultés et des voix s’élèvent de partout pour exiger d’augmenter les dépenses en instituant le RSA pour les jeunes (+27 milliards), voire le revenu universel (au minimum +120 milliards). Le rêve de l’argent magique ne veut pas mourir, la France danse sur un volcan qui va bientôt exploser et le réveil sera atroce.

Les moyens pour éliminer le déficit qui seront mis en place risquent d’être intolérables : verra-t-on la suppression du RSA et la diminution de 30 % des pensions ?

Christian de Moliner, Boulevard Voltaire

La finance verte c’est du pipeau : l’ex-directeur de l’investissement durable de BlackRock balance !

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Cette fois-ci, l’information vient d’en haut, on espère qu’elle sera entendue. Tarik Fancy ex-directeur chez BlackRock a déclaré que le développement durable n’existe pas, que c’est du marketing, du greenwashing, de l’arnaque, de la fake news.
Il compare la finance verte, qui prétend sauver la planète, à un médecin qui donnerait du blé en herbe pour sauver le cancer. C’est inefficace et ça permet de donner bonne conscience tout en laissant la « maladie financière » prospérer et continuer à nous tuer. Tariq Fancy reproche à BlackRock sa fausse promesse de réconcilier investissements durables et rentables.

Rapport Toubiana : les vrais chiffres du Covid-19

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Laurent Toubiana, épidémiologiste, et une équipe du CNRS, de l’Insee et de l’AP-HP —  donc pas des guignolos médiatiques — mettent les choses au point sur l’épidémie de Covid. Impossible d’évaluer la létalité en partant de chiffres de décès — « avec » et « à cause » du Covid – et de « cas » — au lieu de malades. Ils ont donc contourné le problème en partant de ce principe : pour évaluer la gravité d’un fléau, la référence absolue est la mortalité toutes causes confondues. 

En 2020, 80 % de la population ont été épargnés par le Covid

L’épidémie qui touché la France en 2020, n’a pas causé de surmortalité pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très peu pour les plus de 65 ans (+ 3,6 %), pourtant de plus en plus nombreux (babyboomers). Soit 23 000 morts de plus que les 629 000 attendus normalement en 2020. 

Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 000 morts annoncées par le président de la République française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement. 

Pas de surmortalité en 2020 par rapport à 2017, 2018 et 2019

L’année 2019 avait montré un « défaut  » [NDR : vocabulaire de statisticiens, faut faire avec] de mortalité de 2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017.
La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 ne serait qu’un « rattrapage » [NDR : on s’excuse, mais c’est le terme] du défaut de mortalité de 2019. 

Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020, comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée.

La France n’est plus la France. Des centaines de Tchétchènes ont manifesté, samedi , à Rennes et à Strasbourg, contre la stigmatisation dont leur communauté

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Ci-dessous, un article publié dans msn/Franceinfo

Avis Rutube.fr : La France n’est plus la France. La communauté nationale n’est plus une et indivisible. Aujourd’hui la population de la France se transforme en un amalgame de communautés qui se font la guerre. Ainsi les tchétchènes qui défilent contre la stigmatisation de leur communauté. Avec le temps ce n’est plus de racisme dont on parle (racisme anti arabe, anti noir ou anti français) mais de communautés qui sont harcelées par d’autre communautés. Voila ce qui arrive quand on attire le monde entier sans limites et que tout ce beau monde devient français de façon administrative (mais pas dans le cœur). J’appartiens à la génération des années 60 et je vois d’années en années mon pays se balkaniser. on ne parle plus de la France mais de communautés où la France est considérée comme un territoire de l’Europe qu’il faut absolument repeupler “quoiqu’il en coûte” pour rependre une phrase de Macron. Un très mauvais choix pour notre paix sociale dans les années à venir. On ne s’y prendrait pas mieux si on voulait déclencher une guerre civile généralisée dans les dix prochaines années.

L’Article msn/Franceinfo :

Plusieurs centaines de Tchétchènes ont manifesté, samedi 27 mars, à Rennes et à Strasbourg, contre la stigmatisation dont leur communauté fait selon eux l’objet et pour honorer la mémoire d’un des leurs tué par balle la semaine dernière dans la capitale bretonne. Ces rassemblements avaient lieu après la mort d’un des leurs, tué par balle la semaine dernière dans la capitale bretonne.

On tire sur nous deux fois : la première fois pour nous tuer, la deuxième fois pour nous salir“, a dénoncé Magomed, 30 ans, voisin d’Hamzat Labazanov, 23 ans, tué d’une balle dans la tête, le 17 mars en pleine journée, dans le quartier Cleunay à Rennes.

A Strasbourg, environ 150 Tchétchènes se sont également rassemblés place de la République, dont certains venus de Paris, Nice ou Reims. “Nous sommes des réfugiés politiques qui avons laissé notre patrie pour vivre en paix“, proclamait une pancarte.