. « La soupe doit être bonne »

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Articles     : Jan. 2024 – Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Quelle semaine ! Il paraît que janvier est le mois sans alcool (« dry january », qu’ils disent), mais après la semaine qui vient de s’écouler, on en ressort avec une sacrée gueule de bois. Une semaine folle qui commence avec ce suspense insupportable : « Nommera ? Nommera pas ? Nommera quand ? », écrit Marc Baudriller, qui ajoute : « Le sketch ! » Notre lecteur Roan garde cependant la tête froide : « Ce suspense n’a d’intérêt que pour nos brillants journalistes qui consacrent des heures d’antenne à ce sujet dont les Français se foutent éperdument. » Pas faux, d’autant que, pendant ce temps, la vie continue en France, comme on le verra plus loin, une fois évoquée cette grande semaine de théâtre politicien. Et notre lecteur d’ajouter, ne se faisant aucune illusion : « Premier ministre de Macron ! La première des qualités est d’avoir des aptitudes dans le domaine du paillasson… » Poséidon, lui, de son côté, fait un constat : « Ce qui me chagrine, dans l’exercice du pouvoir de Macron, c’est la facilité avec laquelle il “use” les ministres. Cinq ministres de la Santé, trois de la Justice, trois de l’Éducation nationale, quatre Premiers ministres. Et cela en six ans ! » De ce constat, il tire cette conclusion : « Cela prouve bien qu’il ne sait pas où il emmène le pays et qu’il n’a jamais su le conduire, si ce n’est à la ruine. Il peut donc, à sa guise, changer de ministres, ça ne changera rien. Une seule chose compte, pour ce technocrate : la dilution de la France dans l’Europe… »

Le grand théâtre du remaniement et… du reniement

Après le suspense, vint enfin la nomination. « Gabriel Attal n’a pas été fait Premier ministre par Macron mais par Pap Ndiaye », écrit Gabrielle Cluzel. Crusader abonde dans ce sens : « Après Pap Ndiaye, facile de jouer le shérif. Interdiction de l’abaya à l’école, mais comment pouvait-il en être autrement, devant la grogne grandissante des Français, idem sur le constat alarmant de l’état de l’enseignement. » De même Schmitt, face à la nomination de ce petit prodige à Matignon, ne tombe pas en pâmoison : « Il épouse toutes les tendances actuelles ! Mais il en comprendra vite les limites. On verra avec l’immigration, la sécurité, la santé, l’inflation, etc. Décisions faciles : l’abaya, le port de l’uniforme, le harcèlement. On verra les effets dans le temps… »

Présentée comme l’antidote face à la montée du RN et, notamment, de Jordan Bardella, cette nomination, pour Libre Pensée, « est la première bourde de Macron : en opposant Attal à Bardella, il crédibilise ce dernier en Premier ministre qui n’en demandait pas tant »Un RN qui, d’ailleurs, « reste zen », estime Marc Baudriller. Du reste, Romulus-332 pense qu’« il serait bon qu’au lieu d’être obnubilé par le RN, Macron le soit par le bien-être des Français ». Un Macron qui, pour François47, « n’a aucune stratégie »« La seule chose qui compte est de “traverser la rivière” (atteindre la fin de son second mandat) en se mouillant le moins possible. » Notre lecteur voit notre Président en personnage sautant « de rocher en rocher »« Si le rocher suivant est à gauche, il va à gauche. S’il est à droite, il va à droite… » Et pendant ce temps, la France se noie !

À ce sujet — Nommera ? Nommera pas ? Nommera quand ? Remaniement, le sketch !

Troisième acte de cette semaine théâtrale, la nomination de Rachida Dati, en forme de clou du spectacle planté dans le cercueil des LR. Pour Lubrano, c’est « le summum de la trahison ». Dépité, Léon Pinault s’insurge : « Comment voulez-vous que les électeurs aient confiance dans ce personnel politique qui renie ce qu’il a déclaré la veille ? Ces gens-là ne pensent pas à la France mais uniquement à leur personne. » Duriez ajoute : « Je crains que devant un tel spectacle, le parti des abstentionnistes soit le grand gagnant des prochaines élections. » Quant à Roger, il n’a qu’un adjectif, pour qualifier tout cela : « Lamentable ! » Mais il est vrai que « la soupe doit être trop bonne », ajoute-t-il.

Et pendant ce temps ? Pendant ce temps, en France, la vie continue…

On pourrait résumer les choses à travers cette évocation de notre lecteur Netrick commentant la visite d’Attal, sitôt nommé, à Eaubonne, dans le Val-d’Oise, accompagné de Darmanin, histoire de mettre en branle la machine anti-RN : « Ermont-Eaubonne, la gare où je descendais pour aller voir mes grands-parents dans les années 50. J’accompagnais ma grand-mère au marché. Pas de migrants en vue et les jeunes ados aidaient les vieilles dames à traverser la rue. Et pas de burkinis à la piscine, derrière la gare. » Une autre époque… Pendant ce temps, en France, plus précisément à Grenoble, on vous apprend à vivre près d’un point de deal, comme nous l’a raconté Jany Leroy. Brigitte Cahn semble bien connaître cette ville. « Eh oui, nous avons le maire que nous méritons ! Élu avec seulement 25 % des inscrits, trouvez l’erreur ! Nous n’osons plus traverser le jardin Hoche en plein centre-ville car les “guetteurs” sont à chaque entrée d’immeuble aussi menaçants que dissuasifs. »

Mais, pendant ce temps, en France, les bonnes âmes vont manifester contre la loi Immigration, comme le rapporte Georges Michel. « Qu’il est doux de donner des leçons au peuple qu’on méprise lorsqu’on habite des biens fonciers à plusieurs millions d’euros… », persifle Patrick Sinclair. Pendant ce temps, en France, on nous explique sur TikTok de façon tout à fait décomplexée que « ma femme n’aura pas le droit de… » À la lecture de l’article de Clémence de Longraye, Remycll fait remarquer que « ce serait rigolo qu’un chrétien reprenne mot pour mot cette déclaration… Histoire que les bobos gauchos, soi-disant féministes, puissent pousser leurs cris d’orfraie… » Pendant ce temps, en France, on brûle 40.000 voitures par an et « personne ne bronche »ajoute Samuel Martin. JdesSaules ironise : « On ne peut toutefois ignorer que l’État agit efficacement à propos des voitures. Multiplication des radars sur les routes, contrôles techniques plus stricts, taxes diverses… »

Enfin, pendant ce temps, en France, la révolte gronde chez nos agriculteurs. « Après l’Allemagne, la France », constate Sabine de Villeroché. Bercheny réagit vivement : « Les Verts nuisibles, du haut de leurs 4 %, ont discrédité, harcelé, agressé, suicidé le monde agricole français. » Mais il ajoute aussi : « Ces derniers, atteints du syndrome de Stockholm, sont annihilés, anesthésiés, enfumés… ils attendent patiemment les directives de la FNSEA qui les enfoncera encore davantage. Mais comme le monde agricole a voté Macron, paraît-il, ils devront boire la coupe jusqu’à la lie. » Théorie de la Nation, de son côté, a la solution : « Si 100.000 tracteurs français, allemands et autres encerclent la Commission à Bruxelles, cette UE néfaste est finie. »

Boulevard Voltaire

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