Canada et immigration : la nouvelle tour de Babel a du plomb dans l’aile…

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Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : En matière de déplacement de population on ne peut pas faire tout et n’importe quoi. Il aura fallu plus de 40 ans pour s’en rendre compte…. et encore tout le monde n’est pas encore convaincu du problème. Qu’il est long le chemin….

Des décennies durant, le Canada a été donné en exemple pour sa politique migratoire ; pour le microcosme politico-médiatique s’entend. Pays de cocagne et miroir aux alouettes à la fois, cet ancien morceau de France préfigurait donc l’avenir, inclusif et bienveillant à la fois. Seulement voilà, malgré son immense surface, a priori propre à accueillir toute la misère du monde, le modèle babélien censé incarné la société à venir tendrait plutôt à avoir du plomb dans l’aile.

En effet, nous confirme Le Figaro du 28 août, l’immigration de masse ne serait pas forcément une chance pour nos lointains cousins. Le nombre d’immigrés y aurait doublé en dix ans, « passant de 259.000 en 2013 à 437.000 en 2022 ». Derrière cette véritable invasion, il y a évidemment des têtes « pensantes », soit le think tank L’Initiative du siècle, équivalent local de notre très socialiste Terra Nova, qui estime que « la croissance de la population canadienne est essentielle à la prospérité économique, l’inclusivité sociale et l’influence mondiale du pays ».

De fait, il serait donc question de « porter la population du Canada à 100 millions de personnes d’ici 2100, contre 39 millions actuellement ». Il va sans dire que Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre, applaudit des deux mains. Certes, l’immigration de masse est désormais devenue phénomène planétaire. Chassés par la faim, les guerres civiles et les dérèglements climatiques, les habitants du sud de la planète vont se réfugier au nord de cette dernière. Devant un tel tsunami, il y a plusieurs manières d’envisager la question.

La première est celle des USA, dont l’afflux de population étrangères est quasiment gravé dans le marbre constitutionnel, puisque nation fondée sur cette même immigration ; fût-ce au prix du massacre des populations autochtones.

La seconde est celle des nations européennes, France et Angleterre, pour ne citer que des deux exemples emblématiques, qui payent aujourd’hui le tribut de l’ancien colonisateur aux peuples jadis colonisés. Mais, hormis chez quelques esprits enfiévrés, plus personne n’y estime que cette immigration puisse être une chance, étant depuis longtemps devenue problème à résoudre.

Canada, laboratoire expérimental ?

En revanche, le Canada, n’est pas entravé par ce passé colonial délicat à digérer, pas plus qu’il n’a les visées messianiques propres à son voisin états-unien. Et pourtant, il insiste et s’entête. Comme si le Canada était l’antichambre de ces dingueries sociétales à venir et déjà survenues. Comme s’il était le laboratoire du wokisme universitaire américain, cette minorité traînant plus bas que terre la majorité du pays. Pourtant, il y a aux USA des Donald Trump et des Ron DeSantis pour tirer la sonnette d’alarme. Mais dans la Belle Province, rien. Hormis un Mathieu Bock-Côté, essayiste québécois, mais dont le tocsin ne résonne qu’en nos contrées.

En attendant le réveil de conservateurs ?

L’ironie de toute cette affaire, c’est que les populations importées par millions n’ont que faire du traditionnel « vivre ensemble » canadien. C’est un défilé de turbans hindouistes et de voiles islamiques. Mais aussi de drogués et de mendiants, d’aliénés mentaux et de marginaux rendant la vie impossible, même au plus progressiste des Canadiens. C’est encore une hausse des loyers interdisant aux plus humbles des autochtones de se loger décemment. Victimes collatérales de cette bienveillance inclusive, les commerces du Village, le quartier homosexuel de Montréal, doivent fermer les uns après les autres, victimes d’une insécurité de plus en plus galopante, les nouveaux arrivants ne manifestant pas toujours une empathie contagieuse vis-à-vis de ceux dont les mœurs mériteraient fouet ou peine de mort en leurs pénates d’origine.

On dit que le Parti conservateur local aurait une confortable avance sondagière face à son homologue libéral. La prochaine échéance électorale aura lieu en 2025. De quoi voir venir. Et aussi de voir pourrir.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

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