Les journalistes du JDD n’osent pas dire combien Bolloré les a achetés…

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Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Convictions de pacotille , tout s’achète surtout des journalistes aussi peu crédibles que ceux du JDD. Avec une bonne prime de départ tout est rentré dans l’ordre. Circulez il n’y a plus rien à voir. Bienvenue à Geoffroy Lejeune qui va rapidement rehausser le niveau du JDD qui était devenu une feuille de chou.

Franchement, chapeau les gars.

Ces journalistes du JDD viennent de donner à tout le pays une sacrée leçon. Ils ont résisté pendant six semaines contre le fascisme et son arrivée dans cet hebdomadaire. C’était Fort Alamo. Malheureusement, ils n’ont pas eu les renforts attendus et ont donc dû capituler. Comme ils disent dans leur dernier communiqué : « Ils n’ont pas gagné. » Étrange manière d’annoncer qu’on a perdu.

Notez que ces journalistes combattants n’étaient quand même pas des légionnaires. Ils n’avaient ni leur abnégation ni leur courage. La bataille du JDD ce n’était quand même pas Camerone.

On rappellera au lecteur qui ne le saurait pas que le 30 avril 1863, à Camerone au Mexique, 60 légionnaires firent le serment de se battre jusqu’à la mort contre une armée entière de Mexicains. Ils furent finalement vaincus et moururent tous après un combat héroïque qui coûta de terribles pertes aux Mexicains.

Héroïsme qui est invariablement commémoré chaque année par la Légion étrangère.

Au JDD, le combat fut héroïque, mais jamais ces vaillants journalistes combattants ne mirent leur vie en jeu.

Restons sérieux. Le combat ne s’est pas mené les armes à la main, mais à coup de communiqués et d’articles délirants dans les colonnes des journaux bien-pensants. Une prise de risques maximale.

Ces pauvres journaleux, qui ont joué aux résistants se levant contre les hordes fascistes qui envahissent le pays et souhaitent mettre en coupe réglée les médias du pays, n’ont au final été que les pitoyables acteurs rejouant jusqu’à plus soif la mauvaise pièce du « péril fasciste ».

On n’oubliera pas à ce sujet ce que Lionel Jospin, ex-leader du PS avant d’être Premier ministre, en disait sur France Culture le 27 octobre 2007 et qu’il répétera à plusieurs reprises au cours des années suivantes :

« Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n’avons jamais été face à une menace fasciste et donc, tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste. »

Il le redira également dans son livre Lionel raconte Jospin,  dans lequel il écrit :

« Je trouve ridicule la manière dont l’ensemble de la gauche, extrême gauche comprise, s’est ralliée bruyamment à Jacques Chirac sous le prétexte d’une croisade anti fasciste. Tout odieux que soit le Front National, il n’y avait pas en France de menace fasciste et la victoire du candidat de droite était absolument certaine sans onction socialiste. »

Normalement, tout individu intellectuellement honnête et objectif se rend compte à ce moment que depuis l’arrivée de Mitterrand au pouvoir en 1981, il s’est fait rouler dans la farine avec cette invention grotesque du péril fasciste qui menacerait le pays.

Et pourtant, cela continue de plus belle de nos jours. Cela fait donc 42 ans que cette théorie débile fait ses ravages et qu’un nombre considérable d’idiots font semblant d’y accorder du crédit.

C’est d’ailleurs le cas à Libération, qui fait sa «une» sur l’arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD le 1er août, d’une manière absolument répugnante mais bien dans le style de ce journal immonde.

Geoffroy Lejeune serait donc le « saigneur » du JDD. Celui qui va égorger les courageux journalistes résistants. Alors voyons voir comment à l’occasion de son arrivée Geoffroy Lejeune a arrosé les murs du sang des journalistes résistants.

En réalité, en lieu et place de la boucherie annoncée par l’ineffable Libération, il y a eu une longue négociation avec les représentants des journalistes, en grève depuis 6 semaines.

Donc, quelles épouvantables conditions ont été faites aux courageux journalistes résistants dans l’accord trouvé avec les horribles Lagardère et surtout Bolloré (qui est en train de racheter Lagardère) ?

Tout d’abord, il est important de savoir que le salaire moyen d’un journaliste (pas les stars bien sûr) se situe à environ 2.500€ par mois. Donc, après une dizaine d’années d’ancienneté, on peut considérer que le salaire tourne autour de 3.000€ par mois.

L’accord qui vient d’être signé entre les représentants des journalistes et les patrons du JDD (Bolloré) a prévu les conditions suivantes :

  • 2 mois de salaire par année d’ancienneté, plafonné à 15 ans maximum.
  • 1 mois de salaire par année au-delà des 15 ans d’ancienneté.
  • 3 mois de salaire minimum pour ceux qui viennent d’arriver.

Rappelons que personne n’est obligé de partir. S’il le souhaite le journaliste peut rester ou sinon invoquer sa « clause de conscience ».

Tout cela c’est bien beau, mais en monnaie sonnante et trébuchante, qu’est-ce que cela représente ?

Si l’on prend comme salaire, le salaire moyen de la profession (2.500€) , cela donne :

  • 20 ans d’ancienneté = 15 X 5.000€ (2 mois/an) + 5 X 2.500€ (1 mois/an) … 87.500€.
  • 15 ans d’ancienneté = 15 X 5.000€ (2 mois/an) … 75.000€.
  • 10 ans d’ancienneté = 10 X 5.000€ (2 mois/an) … 50.000€.
  • 5 ans d’ancienneté = 5 X 5.000€ (2 mois/an) … 25.000€.
  • 2 ans d’ancienneté = 2 X 5.000€ (2 mois/an) … 10.000€.
  • 1 an d’ancienneté = 3 mois … 7.500€.

Avec un salaire de 3.000€ par mois, les chiffres s’envolent :

  • 20 ans d’ancienneté = 15 X 6.000€ (2 mois/an) + 5 X 3.000€ (1 mois/an) … 105.000€.
  • 15 ans d’ancienneté = 15 X 6.000€ (2 mois/an) … 90.000€.
  • 10 ans d’ancienneté = 10 X 6.000€ (2 mois/an) … 60.000€.Avec un salaire de 6.000 euros (fréquent pour un chef de service), cela fait le double…Avec un salaire de 12.000 euros (fréquent pour un rédacteur en chef), cela fait le quadruple !
  • On a vu pire comme conditions de départ. Même Médiapart, qui ne peut pas être accusé de collusion avec les « fascistes », le reconnaît en déclarant que ces conditions de départ sont très avantageuses et que les journalistes sont « soignés »… pas saignés.Boulevard Voltaire du 1er août indique à ce sujet :« À titre comparatif, le licenciement d’un salarié en CDI prévoit au minimum un quart de mois de salaire mensuel par année jusqu’à dix ans, puis un tiers de salaire par année supplémentaire. »La seule à faire tache dans le paysage médiatique étant la journaliste de Libération, Alexandra Schwartzbrod, qui propose de marquer ce jour d’une « pierre noire dans l’histoire de la presse ». Mais là, ce n’est plus une opinion, cela relève de la médecine.Un dernier mot.S’ils étaient logiques avec les principes qu’ils prétendent défendre, ces journalistes « résistants » ne devraient pas accepter cet argent puisqu’il vient de Bolloré, celui qui veut liquider la presse « libre » et imposer une presse d’extrême droite à tout le pays. C’est d’autant plus vrai que demander l’application de ce dispositif s’appelle « faire jouer la clause de conscience ».Curieusement les journalistes « résistants » du JDD ont sur le sujet des pudeurs de gazelle.Pas un ne semble décidé à refuser cet argent sale et qui pue puisque venant d’un « fasciste ».Mais où ai-je la tête, n’est-il pas vrai que l’argent n’a pas d’odeur ?Donc tout est sauf pour ces journalistes résistants, fors l’honneur. Mais en ont-ils seulement ?

Bernard GERMAIN, Riposte Laïque

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