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Depuis le 4 juin, donc au 57e jour de la contre-offensive infructueuse, l’armée ukrainienne a perdu 38 810 tués. Pour la seule journée d’hier, Kiev a perdu 600 soldats tués et 710 blessés.
C’est un échec sur toute la ligne de front qui s’étend sur 1000 km. Pas une seule attaque ukrainienne n’a pu percer les défenses russes construites sur trois lignes, aussi redoutables que la Muraille de Chine.
Les communiqués victorieux de Zelensky sont des mensonges. Les seuls villages repris sont situés dans la zone grise, devenue une zone de carnage où des malheureux soldats sont sacrifiés en pure perte, pour donner l’illusion que les gigantesques efforts fournis par l’Occident ne le sont pas en vain. Mais personne n’est dupe. L’Occident s’épuise, le peuple ukrainien est saigné en perdant ses forces vives, le nombre de veuves et d’orphelins explose, celui des handicapés aussi, tandis que les Russes conservent leurs positions. Mais Biden garde le cap, refusant d’annoncer la défaite à son électorat à la veille des élections. C’est tragique pour les familles des victimes des deux camps.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï ChoÏgu, vient de confirmer que pour le seul mois de juin, Kiev a perdu 20 800 soldats et 2 200 armements, dont des chars Léopard, des blindés Bradley et AMX-10, 40 systèmes d’artillerie M777, 50 canons automoteurs.
https://tass.com/politics/1654777
Il a salué le courage et le professionnalisme des soldats russes, qui mènent de durs combats quotidiens et sont engagés depuis 17 mois dans une guerre difficile, où la Russie se bat seule contre quarante nations dont une trentaine aident Kiev militairement.
De son côté, Vladimir Poutine a souligné que les troupes ukrainiennes n’avaient réussi à obtenir aucun succès dans aucune des zones de première ligne.
“Les troupes ukrainiennes n’ont aucun résultat, et les conservateurs occidentaux sont “clairement déçus” du déroulement de cette opération. Kiev n’est aidée ni par les ressources colossales injectées, ni par la fourniture d’armes, de chars, d’artillerie, de véhicules blindés, de missiles, ni par l’envoi de milliers de mercenaires et de conseillers”.
Mais aucun signe d’apaisement ne se manifeste en Occident. A coups de rallonges de 400 millions de dollars, l’escalade continue, laissant la porte ouverte à un dérapage nucléaire.
Pour Medvedev, jamais la Russie n’acceptera de céder un bout de son territoire. Et si d’aventure la contre-offensive ukrainienne avait réussi et bousculé les défenses russes, nul doute que Moscou aurait engagé le feu nucléaire tactique.
Et félicitons les sapeurs russes, dont les ouvrages de défense infranchissables, sont en quelque sorte une “assurance vie” contre le nucléaire tactique.
Avec des fous comme Biden ou Zelensky et des caniches européens qui rasent les murs sans s’opposer à l’escalade, un emballement est toujours possible. D’autant plus que les Anglais sont à la manœuvre avec leurs SAS pour attiser les braises.
Il faudra bien que Poutine finisse par dire “Stop” ou détruise les centres décisionnels à Kiev si on ne veut pas se diriger vers une nouvelle guerre de Cent ans, une spécialité anglaise.
En Crimée, dans le Donbass, en mer d’Azov ou en Mer Noire, Poutine est chez lui. Les Occidentaux l’ont oublié.
Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque
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