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Non, Trump est loin d’être enterré et c’est depuis son fief de Floride qu’il règle ses comptes en coulisses.
Les turbulences au sein du Parti Républicain n’en sont qu’à leurs balbutiements, tant le séisme provoqué par la trahison de certains leaders s’annonce dévastateur.
C’est même l’avenir du GOP Républicain qui est menacé.
Tandis qu’une partie de l’appareil Républicain continue de se pincer le nez en parlant de son ancien patron, la base soutient toujours son champion et ce sont des dizaines de millions d’électeurs qui entendent faire payer les traîtres à leur propre camp.
Car, pour le peuple, si le camp Biden a pu gagner en trichant, c’est avant tout parce que les principaux décideurs Républicains ont couvert la fraude et trahi leur Président.
Une trahison qui a conduit à la perte de la Maison Blanche et du Sénat ! Un désastre électoral absolu par la faute d’une poignée de vendus ! Et ça doit se payer.
Parmi les responsables Républicains restés passifs durant la bataille judiciaire, par lâcheté ou intérêt personnel, on commence à réaliser, mais un peu tard, que le départ de Trump n’a fait que fracturer le parti. Entre une base restée fidèle à son champion et une direction qui l’a lâché en rase campagne, pour le seul profit de Biden.
Et, pour sauver leur peau lors des élections de mi-mandat en 2022, beaucoup se rangent maintenant du côté de la base patriote et nationaliste, pour faire payer les traîtres ouvertement déclarés, notamment les 10 représentants Républicains qui ont voté pour la destitution de Donald Trump, réclamée par Nancy Pelosi !
Un véritable sacrilège pour les patriotes.
Le chef des sénateurs Républicains, Mitch McConnell, ainsi que le leader des Républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, continuent de faire porter le chapeau à Trump, pour les événements du Capitole, alors que Trump avait appelé au calme.
Après la défaite, nombreux sont les opportunistes qui font le choix du vainqueur. Les donateurs suspendent leurs aides aux élus Républicains, les banques refusent de travailler avec Trump, qui perd en outre plusieurs contrats. Sans oublier les grands médias qui continuent de le censurer.
Il y a donc bien une volonté de tuer Donald Trump socialement et économiquement.
Mais, politiquement, c’est une autre affaire, car la base le soutient avec ferveur. D’où l’acharnement des Démocrates à le destituer pour lui barrer la route en 2024.
Les trumpistes sont portés par les radios, les télévisions et les médias conservateurs qui se déchaînent contre les traîtres qui ont voté la destitution de Trump à la Chambre et contre ceux qui pourraient faire de même au Sénat, le 8 février.
En Arizona, les Républicains ont voté une motion de censure contre les trois membres du parti accusés d’avoir manqué de loyauté envers le Président sortant.
De son côté, un coup de fil de Trump a suffi à assurer la réélection de Kelly Ward à la tête du parti local à Phoenix. Fervente trumpiste, celle-ci avait soutenu le combat judiciaire du Président contre la fraude.
Les 10 traîtres qui ont voté la destitution de Trump font donc face à des mesures de représailles dans les instances locales. Motions de censure et appels à leur éviction en 2022 sont de rigueur.
Des menaces qui devraient freiner les ardeurs des sénateurs Républicains anti-Trump, lors de son procès le 8 février.
Évidemment, toute cette agitation au sein du Parti et cette soudaine exigence de faire payer les traîtres contrastent étrangement avec la passivité des élus Républicains durant la bataille judiciaire.
Car, pendant plus de deux mois, aucun de ces justiciers de la dernière heure n’a dénoncé la trahison des juges et des élus locaux, qui ont tous rejeté les plaintes pour fraude, malgré les preuves flagrantes de triche.
Coupables de complicité par leur mutisme, ils se posent soudain en justiciers implacables pour ne pas subir les foudres des électeurs en 2022. Jolis retournements de vestes !
De son côté, selon le Washington Post, Donald Trump envisage de créer son propre mouvement, surnommé le Parti patriote ou le parti MAGA.
Un sondage montre que 6 Républicains sur 10 soutiennent l’ex-Président contre l’appareil conservateur. Une loyauté indéfectible, à laquelle les traîtres du parti ne s’attendaient pas.
Il est clair que si Trump crée son propre parti, c’en est fini du GOP Républicain et de ses traîtres, qui ont porté des fraudeurs au pouvoir.
Depuis sa résidence en Floride, loin de lâcher prise, le milliardaire encourage ses fans à attaquer les Républicains qui l’ont poignardé dans le dos.
Ce qui va compliquer le vote du Sénat le 8 février, date de la poursuite du procès en destitution de Donald Trump. Un dilemme pour chacun.
L’accuser, c’est soutenir Biden et sa clique. C’est cautionner la fraude et compromettre son propre avenir politique.
Le blanchir, c’est faire allégeance aux extrémistes du Parti et encourager la violence.
Suivant l’issue de ce procès, c’est bien l’avenir du GOP Républicain qui est en jeu. Donner raison à Nancy Pelosi, c’est le séisme assuré.
Après avoir provoqué la perte de la Maison Blanche et du Sénat, les Républicains anti-Trump oseront-ils pousser la trahison jusqu’à faire éclater le Parti, né en 1854 ?
Réponse sous peu.
Mais il faudra bien que les élites occidentales, en Amérique comme en Europe, comprennent que, sans le peuple, il n’y a point de salut.
( source : Figaro )
Jacques Guillemain, Riposte Laïque