Macron a libéré 200 djihadistes, et 3 soldats français sont morts !

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Posons-nous la question  : que font nos militaires au Mali ?

Trois jeunes militaires français viennent de tomber, victimes d’une bombe artisanale, dans la zone des trois frontières, au Mali.

Depuis le début de l’intervention de notre armée dans ce pays, le nombre de militaires tués est de 53, dont 10 officiers et 17 sous-officiers.

L’opération Barkhane mobilise sur place, actuellement, 5100 militaires, mais l’on peut se poser la question : dans quel but ?

Lutter contre le terrorisme islamiste, nous explique-t-on, soit, mais lutter contre ce terrorisme dans un territoire aussi vaste, où les militaires ne peuvent pas être présent partout, et ne peuvent intervenir que pour détruire quelques groupes, sur indications, alors que les terroristes, en revanche, sont partout au Mali (comme des poissons dans l’eau !) et ils interviennent quand ils veulent et où ils veulent, nous en avons, hélas, les preuves.

D’autre part, les décisions prises par nos gouvernements de payer des rançons importantes (il serait question de 30 millions d’euros ?) pour la libération de quatre otages et, ce qui est bien plus grave, de plus de 200 djihadistes, qui renforceront les nombreux groupes éparpillés dans tout le Mali.

Qui sait si ce n’est pas certains de ces djihadistes récemment libérés qui faisaient partie du groupe qui a fabriqué et installé cette bombe artisanale, qui vient de faire, hélas, trois nouvelles victimes parmi nos jeunes militaires ? Où qui participeront à des opérations ponctuelles contre nos militaires et feront également de nouvelles victimes ?

Si une solution était envisageable dans cette Afrique subsaharienne cela se comprendrait. Ne parlons pas de victoire, puisqu’il ne s’agit pas d’une guerre traditionnelle, mais d’une guérilla, et que de victoire il n’y aura point.

C’est donc la raison de nous questionner : que font nos militaires au Mali ?

Même l’Algérie ne comprend pas et pourtant elle se trouve concernée par sa proximité et sa longue frontière avec le Mali.

Le premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, n’a pas manqué, début décembre, de s’indigner contre « les fonds versés aux terroristes et la libération de 200 djihadistes, pour récupérer la française, convertie à la religion musulmane, Sophie Pétronin ». Il affirme qu’il s’agit-là d’une « pratique douteuse » qui permet le retour au combat, notamment sur le sol algérien, de ces terroristes libérés.

Il indique que, lors d’une opération de ratissage, menée à Jijel, dans le nord-est de la frontière, l’armée algérienne à récupérer une partie de cette rançon, 80.000 euros.

Le président de la République et le gouvernement français cherchent, paraît-il, une solution pour se désengager et retirer notre armée du Mali.

Fallait-il vraiment y aller ?

Tous ces pays africains ne paraissent pas avoir la volonté de se rassembler pour mettre sur pied des armées capables de lutter contre les groupes terroristes islamistes et celui plus menaçant « Boko Haram ».  Ne sont-ils pas les premiers concernés et les premiers massacrés ?

A la condition, bien sûr, qu’il ne s’agisse pas d’une guerre de religion, avec la volonté d’éliminer le maximum de chrétiens, car, dans un tel cas, on peut comprendre que les soldats de religion musulmane, qui composent les armées de ces Nations africaines, ne se sentent pas mobilisés.

Les Russes et les Chinois s’investissent en Afrique, laissons-les défendre leurs intérêts, ils sauront le faire bien mieux que nous ! Puisque, et ils ne le cachent pas, les Africains ne veulent plus de la France sur leur sol…ils préfèrent venir sur le nôtre !

Manuel Gomez, Riposte Laïque

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