L’adieu de Jean-Pierre Pernaut

Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

Le 18 décembre, vous étiez peut-être devant votre poste de télévision à 13 heures pour regarder les adieux de Jean-Pierre Pernaut, qui quitte TF1 après 32 ans de bons et loyaux services. Il a été souriant et, ma foi, assez émouvant, quand il a évoqué sa mère, qui n’avait jamais raté un de ses JT. Il a dit à ses téléspectateurs qu’il les aimait, et il avait l’air sincère.

On peut ironiser sur la ligne éditoriale que Pernaut avait imposée au fil des années : peu d’actualités, beaucoup de reportages sur les « territoires », comme disent les technocrates, c’est-à-dire sur les régions ou les provinces. Beaucoup de choses simples, de vies discrètes, d’histoires touchantes. C’était un choix. Des fiches à la place du prompteur, ça aussi, c’était un choix ; une vingtaine de bureaux locaux en métropole et outre-mer, pour saisir le quotidien des Français, un choix aussi.

Libération et Télérama, avec l’abjection qui les caractérise, peuvent bien assimiler le JT de Pernaut à Groland ou au pétainisme : la France « des territoires » leur renvoie leur mépris.

Car elle existe, ne leur en déplaise, cette France des marchés et des clochers, des petits commerçants et artisans ; cette France qui s’étonne, avec son gros bon sens de plouc, qu’on puisse se balader avec un masque, se signer des autorisations de sortie, tuer des bébés sur ordonnance ou les acheter à l’étranger, tout en considérant l’élevage comme un système concentrationnaire et en signant la charte des droits de l’arbre. Dans la France « des territoires », on voit bien que tout ça ne tourne pas rond. On rêve de la campagne mais on lui colle des éoliennes partout ; et quand on s’y installe, on ne veut pas entendre le coq chanter.

Vous voyez ce que représente cette France périphérique dont tout le monde se moque (dans les deux sens du terme), à commencer par les médias parisiens : eh bien, cette France, quelqu’un dans les médias lui aura rendu hommage. On peut dire que le 13 heures de Pernaut, c’était une carte postale et non un journal d’actualités. On peut même dire que c’était la seule émission qui donnât encore la parole encore à un ancien monde qui n’intéresse pas le nouveau. Bref, n’en faisons pas des tonnes, mais reconnaissons quand même que JPP va manquer au paysage audiovisuel. Grand merci à lui.

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une raison supplémentaire de balancer sa télé par la fenêtre, mais…

Boulevard Voltaire

Macron se déshonore en insultant les policiers

Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

Dans l’indifférence quasi totale des médias nationaux, des policiers se retrouvent régulièrement, certains soirs, au pied de l’Arc de Triomphe à Paris, mais aussi en province. Ils entendent, par ces rassemblements symboliques, entretenir la flamme d’une colère froide et contenue mais qui, désormais, ne les quitte plus.

Ils ne décolèrent pas, en effet, à la suite des propos tenus par Emmanuel Macron sur le média Brut accusant les policiers d’être racistes et de procéder prioritairement à des contrôles sur les personnes de couleur. Ils ne comprennent pas comment le chef de l’État, garant de par la Constitution du bon fonctionnement des institutions, a pu les livrer en pâture aux médias et à tous ceux, de l’ultra-gauche notamment, qui n’en attendaient certainement pas tant.

La faute du président de la République est incommensurable et historique. Incommensurable tout d’abord parce que, pour faire plaisir à une minorité agissante et faire le « buzz » sur un média de seconde zone, il a terni l’image d’hommes et de femmes qui se donnent sans compter depuis des années face aux terroristes, aux criminels et aux casseurs, pour éviter que la République ne s’effondre. Historique, ensuite, car jamais un président de la République ne s’était abaissé à ce point, n’hésitant pas à se livrer à un amalgame mortifère sans être en mesure, bien entendu, de prouver la réalité de ses propos.

Pour « minimiser » cette bévue, Macron a cru intelligent de prendre les devants, n’hésitant pas à court-circuiter son ministre de l’Intérieur et l’ensemble des syndicats de police par l’annonce de la tenue, en début d’année prochaine, d’un « Beauvau de la sécurité ». Mais par bêtise, par ignorance ou, plus certainement, par malignité, Macron ne fait que s’enfoncer.

En annonçant un « sommet » sur la sécurité auquel personne, chez les professionnels concernés, n’accorde la moindre chance de réussite, le Président passe une nouvelle fois pour un bonimenteur, rôle dans lequel il excelle certes, mais qui ne dupe plus personne. En effet, chacun sait qu’à 18 mois d’une présidentielle incertaine, alors que les finances publiques sont exsangues et qu’une montagne de problèmes assaille notre pays, cette démarche ne restera que du vent. Tout au plus cette initiative lui permettra-t-elle de calmer la grogne qui s’installe et de gagner du temps.

Par ailleurs, en écartant de son annonce tous les syndicats de police pour n’en privilégier qu’un seul, avec lequel il semble entretenir des liens privilégiés – en l’occurrence le syndicat Unité SGP Police FO -, Macron a d’ores et déjà plombé son initiative. Certains syndicats de policiers ont ainsi annoncé qu’ils ne participeraient pas à ce « Beauvau de la dernière chance ».

Mais le plus grave réside bien plus dans le divorce désormais sans retour de ce pouvoir avec la police nationale. Celle qui, en perdant une partie de son âme, avait largement contribué au maintien en place de ce régime lors des manifestations des gilets jaunes. Macron, pour quelques raisons obscures que l’on aimerait simplement qualifiées d’imbécillité crasse, a humilié, bafoué et désigné à la vindicte générale une grande institution de la République. Ce faisant, il est devenu indigne d’exercer les fonctions qu’il exerce aujourd’hui.

Boulevard Voltaire

Crachat antiraciste de Marcus Thuram sur un Allemand blanc

Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

Il a été bien éduqué, le fils de l’antiraciste Lilian Thuram, prénommé du prénom si français de Marcus. Nul doute qu’il doit faire partie de ces footballeurs noirs qui imposent aux Blancs l’acte de soumission, sur les terrains de football, des Black Lives Matter, geste qu’on a vu au lendemain de la grotesque affaire pseudo-raciste du Parc des Princes.

Donc, il est tellement antiraciste, Markus Thuram, qu’il a craché, lors d’un match allemand, sur un Blanc. En pleine période de Covid-19, circonstances aggravantes ! Nul doute que ce crachat antiraciste, qui a valu l’expulsion du fils de Lilian, ne pouvait, selon la logique Sos-Racisme, que répondre à des propos racistes du méchant Blanc…

Imaginons, dans le contexte actuel, qu’un Blanc crache sur un Noir…

La chanson du jour, Mr Blue Sky – Electric Light Orchestra

On ne présente plus la musique d’Electric Light Orchestra. Un must ! Ca donne sacrément envie de revivre notre jeunesse en plein cœur des années 70. Merci à ce groupe mythique. Originalité, gaité et joie de vivre.

La version d’origine avec les cheveux longs et la jeunesse…..

I-Média n°327 – USA : les médias ont manipulé l’élection

Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

Sommaire ⬇️

02:38 L’image de la semaine La beauté des crèches de Noël traditionnelles ne semble plus intéresser le Vatican…

04:25 USA : les médias ont manipulé l’élection Les médias américains ont tout fait pour manipuler l’élection présidentielle américaine, notamment en taisant un scandale énorme concernant le fils de Joe Biden.

19:21 Revue de presse

38:00 Vaccin : je doute donc je suis… complotiste ? Et enfin, nous verrons que selon les médias et les réseaux sociaux, le doute sur l’efficacité du vaccin contre le Covid-19 ne semble plus permis…