Plus de 2.000 migrants en plus par an, en Nouvelle-Aquitaine : c’est cadeau, c’est Noël !

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Articles  : Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020

En cette fin d’année 2020, les premières conséquences des restrictions sanitaires se font sentir dans l’économie du pays : dépôts de bilan, licenciements, pertes d’activité, les PME/TPE sont touchées de plein fouet par la crise et il ne fait aucun doute que la situation ne va pas aller en s’améliorant en 2021. Car si les quelques mesures mises en place ont permis à la majorité des entreprises de traverser les deux derniers confinements, c’est vraisemblablement au cours du premier semestre 2021 que la casse risque d’être la plus importante.

Dans ce contexte, on pourrait s’attendre à ce que le gouvernement diminue les dépenses inutiles ne bénéficiant pas aux Français, celles liées à l’immigration ou celles liées à la coopération internationale. Car après tout, la « crise sanitaire » n’a-t-elle pas mis en exergue les dangers de frontières incontrôlées et d’une libre circulation effrénée des personnes ?

Et pourtant, en cette période de fêtes, un document officiel est passé relativement inaperçu : le schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés. Dans ce document de 24 pages, le ton est donné dès le départ : « La capacité du parc d’hébergement des demandeurs d’asile en France a doublé depuis 2015. En dépit de cette progression importante de nos capacités d’accueil et d’un taux d’occupation lui-même très élevé (près de 98 % depuis l’été), le dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile n’héberge aujourd’hui qu’un demandeur d’asile sur deux (51 %). Cette moyenne masque elle-même d’importantes disparités territoriales. » En clair, même si la France est le deuxième pays d’accueil en Europe, le gouvernement français va poursuivre largement dans cette voie, tout en veillant à répartir les demandeurs d’asile un peu partout sur le territoire national.

Récemment, en conseil communautaire, je m’étonnais de constater que bon nombre d’entreprises avaient vu leur CFE (cotisation foncière des entreprises) augmenter de près de 25 % en 2020 – alors même qu’elles avaient subi de lourdes pertes et que leurs charges fixes restaient inchangées. Il m’a été répondu qu’on ne pouvait aider que celles qui étaient les plus impactées par le Covid-19, en faisant preuve de prudence pour les mois à venir. Alors, pourquoi maintenir cette folle politique migratoire qui est un véritable gouffre financier pour le contribuable français, si nous sommes déjà dans l’incapacité d’aider nos propres compatriotes ?

Rappelons que le coût officiel de l’immigration a été estimé, récemment, par la Cour des comptes à près de 7 milliards annuels, que la seule prise en charge hospitalière des clandestins dépasse le milliard par an alors que, dans le même temps, la France compte près de 3 millions de chômeurs et 12 millions de pauvres (Français vivant sous le seuil de pauvreté).

Et pourtant, ce schéma ne laisse aucun doute : nous doublerons d’ici peu le nombre de « réfugiés » en France, mais avec une meilleure répartition sur le territoire national pour laisser un faux semblant d’immigration contrôlée, et surtout pour éviter les démantèlements de camps comme ce fut récemment le cas en région parisienne, démantèlements qui auraient un impact négatif pour la communication d’Emmanuel Macron.

Parmi les grands « gagnants » au jeu de l’immigration, la Nouvelle-Aquitaine devra accueillir 2.200 migrants de plus chaque année sur son territoire, tout comme l’Occitanie et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sera 1.700 pour la Bourgogne-Franche-Comté, 1.500 pour le Grand Est et la Normandie et près de 1.400 pour la Bretagne.

Et, bien sûr, nous ne parlons ici que des demandeurs d’asile… De quoi envisager une bonne année 2021.

Boulevard Voltaire

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