Stop à la résilience, vive la vengeance !

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Rétention administrative J40

Ciel dégagé. Pas encore l’été mais de fugaces sensations estivales.

Chaque heure, presque chaque minute de la pandémie nous apporte des informations auxquelles l’esprit réagit de moins en moins. Finalement, dans cette guerre où le canapé a remplacé la tranchée, nous risquons de nous transformer en légumes post-traumatisés. Les yeux grands ouverts sur le vide de l’abîme.

Alors que le promeneur en solitaire ramasse 135 € d’amende parce qu’il était à 1,3 km de chez lui ou était parti depuis 1 h 05 de son logement, les Chances-pour-la-France des quartiers criminogènes se baladent en groupe sans aucune crainte – Nunez les a déclarés intouchables. Il font pétarader leurs motos au cœur de la nuit, à des heures que les patrouilles de police évitent soigneusement, foutent le feu aux bagnoles et aux poubelles sans qu’une seule racaille ait la gueule défoncée par un tir de LBD 40. Les wesh-wesh sont maîtres des cités et des rues, et les Français, les dhimmis de ce nouvel ordre.

Sous nos crânes, les tempêtes se font rares. Résilience ?

Une des idoles de la racaille maghrébine est Taha Bouhafs. Né en Algérie en 1997, arrivé en France en 2001, sorti du système scolaire en seconde, plus jeune candidat de France aux élections législatives sous l’étiquette de LFI (il a alors 20 ans), inventeur du meurtre d’un étudiant par des CRS lors de l’évacuation de l’université de Tolbiac, aujourd’hui travaillant pour le site « d’information » de gauche Là-bas si j’y suis, il vient de déclarer « la guerre civile est mon métier ». Comprendre que cet islamo-gauchiste fera tout pour que les muzz s’installent au pouvoir. Prémices de la houellebecquisation de la France d’avril 2020 ?

Pas de crise nerveuse. Calme plat côté circonvolutions cérébrales. Résilience ?

Le virus chinois a permis à notre pays de se contempler dans sa nudité.

Elle a pour nom « pénurie »… Pas de masques, pas de tests, pas de respirateurs (quand ils sont enfin fabriqués, ils sont inutilisables, pire que du Merde in China), pas de médicaments, pas assez de lits en réanimation.

Ces dernières heures, l’État s’est arrogé discrètement le droit d’être le seul à commander des hypnotiques (midazolam et propofol) et des curares (atracurium, cisatracurium, rocuronium) auprès des laboratoires pharmaceutiques qui les fabriquent.

La raison est toujours la même. La pénurie. En langage bureaucratique : la persistance de « tensions d’approvisionnement extrêmement fortes ».

Les hypnotiques et les curares sont indispensables à la prise en charge des patients atteints par le virus de Wuhan. Le ministère de la Santé avertit : « il est impératif que chaque service mette en œuvre dès à présent des mesures d’épargne de doses des médicaments concernés et ait recours à des alternatives thérapeutiques ».

Doit-on craindre que dans les prochains jours, les malades les plus âgés soient étouffés sous des oreillers pour ne pas gâcher ?

Ajoutons que les opérations différées à cause de la pandémie ne pourront toujours pas avoir lieu puis que ces médicaments en rupture de stocks sont nécessaires en chirurgie.

Il faudra, dans les prochaines semaines, que Salomon nous donne le nombre global de morts dans les hôpitaux : Coronavirus, cancers non soignés, interventions programmées pour les calendes grecques, AVC non pris en charge…

Avec tout ça, les politicards de LREM craignent de connaître les charmes de la justice.

Alors ils prient leurs amis de publier des articles sur le fait que les juger après la crise serait contre-productif, qu’il ne faut pas judiciariser les erreurs, que les pays où cela existe comme la Russie et la Chine ont des résultats déplorables en matière de sécurité. Qu’il s’agit d’une suite d’événements malheureux sans coupables. Que ce n’est pas leur faute si nous ne nous lavons pas suffisamment les mains, fabriquons des masques ridicules en Sopalin et ne changeons pas de slip toutes les heures. Que le gouvernement aura un retour sur expérience dont le bénéfice disparaîtra si les responsables des insuffisances étaient sanctionnés. Que, si procès il y avait, le pays perdrait un temps précieux pour se remettre économiquement en marche.

Là-dessus, un petit gouvernement de fausse union nationale fera un parfait lissage sur le gâteau. Valls le Barcelonnais, Kosciusko-Morizet (la femme qu’un tract dans la figure fait s’évanouir), Le Foll, Barnier, Bachelot, Raffarin sont dans les starting-blocks.

J’ai l’impression que nous sommes tous en train de devenir de parfaits exemples de résilience.

Hélas !

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