Fécondité des Françaises et des immigrées : décortiquons les mensonges de l’Insee

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Source Riposte Laïque, Publié le 15 décembre 2018 – par Jacques Guillemain

On se demande parfois s’il y a un matheux au sein de l’Insee, tant ses conclusions sont alambiquées et mensongères. Rien de bien nouveau, cet institut ne nous a jamais habitués à la rigueur des chiffres quand il s’agit d’immigration.

C’est ainsi que l’Insee vient de nous livrer les derniers chiffres de la fécondité des Françaises, qui n’est plus que de 1,92 enfant par femme, après des années où cet indice tournait autour de 2.

Les maternités de plus en plus tardives expliquent cette baisse de fécondité.

Mais, nous dit l’Insee, la fécondité des femmes immigrées reste stable à 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016.
Et d’ajouter sournoisement que leur contribution à la fécondité en France reste « limitée », soit de l’ordre de 0,1 enfant par femme ! ( Figaro du 16/12/2018 )

Les bras m’en tombent. Cette présentation trompeuse est scandaleuse. L’Insee n’est pas là pour politiser ses travaux mais pour informer le citoyen. Comment un organisme officiel peut-il oser sortir de telles énormités ? Ce qui importe, c’est le pourcentage des naissances et certainement pas le taux de fécondité !

Autrement dit, femmes immigrées ou pas, le taux de fécondité reste inchangé, donc l’apport de l’immigration serait marginal. Tel est le message de l’Insee. C’est archifaux et trompeur et surtout intellectuellement malhonnête.

Alors, décortiquons ces chiffres pour livrer la vérité.

Tout d’abord, toujours selon l’Insee, il y avait en 2013, donc avant le tsunami migratoire de 2015, près de 5,9 millions d’immigrés en France (nés à l’étranger ) et 6,8 millions de descendants de la deuxième génération.

Respectivement 9 % et 10,4 % de la population de 2013.

Car l’Insee ne comptabilise pas les immigrés de troisième génération qui sont comptabilisés parmi les natifs.

Ce qui donne 12,7 millions d’immigrés et descendants, donc 19,4 % de la population 2013.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/19/01016-20180619ARTFIG00310-les-chiffres-de-l-immigration-en-france.php

La part des Européens s’est effondrée depuis 20 ans et ne représente plus que le tiers de l’immigration, les deux tiers restants étant d’origine extra-européenne.

Les chiffres de l’immigration venue d’Afrique ayant explosé depuis 2015, on peut considérer que la part des femmes immigrées d’origine extra-européenne est de 15 %. C’est un minimum, car il faudrait ajouter les descendants de troisième génération non comptabilisés.

Donc 85 % de natives et 15 % de femmes immigrées pour nos calculs.

Taux de fécondité global 1,92 enfant par femme. Taux des immigrées 2,7, selon l’Insee.

Sur 100 femmes, cela donne :
100 x 1,92 = 15 x 2,7 + 85 x Y avec Y = taux de fécondité des natives.
192 naissances = 40,5 naissances immigrées + 151,5 naissances de souche.

Taux de fécondité des natives = 151,5/ 85 = 1,78.

Donc sur 192 naissances, la part d’origine immigrée extra-européenne est de 40,5/192 = 21 % des naissances totales.

Ce qui parle bien davantage que 0,1 enfant de plus par femme !

1,78 enfant pour les natives et 2,7 enfants pour les immigrées, ce serait un écart négligeable pour nos grosses têtes de l’Insee, au prétexte que ces dernières sont encore minoritaires !

Par ailleurs, le chiffre de 2,7 enfants par femme immigrée est minoré. Avec l’arrivée des Africaines, il est plus proche de 3,5.

Donc, tous les chiffres de l’Insee sont faux et n’ont d’autre but que de masquer l’ampleur du tsunami migratoire et du changement de peuplement qui s’opère d’année en année.

Les derniers chiffres connus du dépistage de la drépanocytose, maladie génétique qui touche essentiellement les populations extra-européennes, montrent qu’en 2016, ce sont 40 % des nouveau-nés de métropole qui ont été dépistés.

Chiffre très élevé car il convient de remonter sur plusieurs générations pour vérifier s’il y a un sujet à risque parmi les ascendants.

Ces données ont d’ailleurs disparu depuis 2016 pour masquer l’ampleur de l’immigration au peuple français. Transparence de nos élus comme toujours !

https://www.fdesouche.com/906357-drepanocytose-la-carte-du-grand-remplacement-mise-a-jour-chiffres-2016#

En résumé, si on s’en tient aux chiffres de l’Insee, largement minimisés, on voit que la population de souche diminue de 10 % à chaque génération, tandis que celle des extra-européens augmente de 35 %.

Mais la réalité est bien pire.

Le taux de fécondité des natives est plus proche de 1,7 enfant par femme et celui des immigrées est sans doute proche du double à 3,4 compte tenu de la fécondité des Africaines.

15 x 3,4 + 85 x 1,7 = 51 + 144 = 195. Ordre de grandeur de cette réalité.
51/195 = 26 % des naissances qui sont extra-européennes.

Ce qui veut dire qu’à chaque génération, la population de souche diminue de 15 % et celle des immigrés augmente de 70 %.

Chiffres auxquels il faut ajouter l’immigration annuelle, largement minorée par l’Insee, une fois de plus, en jouant sur le solde migratoire, une donnée qui masque totalement les arrivées extra-européennes.

Sur 800 000 naissances annuelles on totalise donc 208 000 naissances d’origine immigrée et 592 000 naissances de souche.

Mais avec un taux de mortalité bien plus élevé chez les natifs du papy boom que chez les immigrés qui sont beaucoup plus jeunes.

Vers 2050, les natifs seront donc minoritaires. On est très loin des berceuses que nous chante régulièrement l’Insee !!

Le Grand remplacement est bien une réalité qui se voit au grand jour, mais ce n’est qu’une illusion si on écoute l’Insee. Il n’y a donc aucune éthique au sein de cet organisme ?





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