Publié le 27 juillet 2019 – par Danielle Moulins
Près de 35 000 « féministes »( mâles, femelles, trans, inter et de genre non-binaire, et compagnie…) ont signé cette pétition désirant mettre fin à la présence d’hôtesses sur les podiums d’arrivée du Tour de France ; il paraît que c’est horriblement sexiste :
La presse de propagande s’en est saisi avec gourmandise, puisque c’est dans l’air du temps et que cela fait partie de ces « combats » sociétaux qui ne mangent pas de pain ; « combats » qui ont autant de répercussion sur le quotidien douloureux des Français qu’un plat de nouilles chinoises à la sauce Schiappa sur le budget de son inutile secrétariat.
Quitte à pétitionner, activité qui m’a toujours semblé assez stérile, on aurait préféré qu’une telle mobilisation ciblât une autre « activité culturelle » particulièrement prolifique en clips inondant la toile depuis de nombreuses années : le rap. En effet qu’y a-t-il de plus dégradant, avilissant et répugnant que l’image des femmes véhiculée par la majorité des rappeurs d’origine maghrébine ou subsaharienne, entre putain de cité et champ de labour pour tournante ? Rappelons-nous la polémique au sujet du rappeur Nick Conrad étranglant une femme légèrement vêtue et sensée représenter la France. Une pétition à ce propos ? Que nenni… Et l’ineffable Booba dont Osez le Féminisme appréciera cet extrait :
Pas de pétition non plus ? Un article de Paris eVous nous donne un bel échantillonnage de la diarrhée verbale de quelques fameux rappeurs . Extraits :
Orelsan, Sale Pute :
« Je t’emmènerai à l’hôtel je te ferai tourner dans ma villa romaine/
Tu suces pour du liquide tu te casses à marrée basse/
Pét& !#e tu mériterais seulement d’attraper le DAS/
Le seul liquide que je t’ai donné c’est mon sperme/
Si j’te casse un bras, considères qu’on s’est quitté en bons termes. »
Booba, Jour de Paye :
« Si y a des biatch partout, c’est que j’suis dans la boîte/
Si ca fait mal, que tu cries, tu jouis, c’est que j’suis dans ta chatte. »
Booba, Pourvu qu’elles m’aiment :
« En effet je suis un thug, un drôle d’animal/
J’ai de quoi te siliconer si jamais tu vieillis mal/
Gangster et gentleman, c’est dans le mille que je tire/
Je fais mal mais je fais jouir si tu vois ce que j’veux dire. »
Busta Flex, J’aime bien ton Boule :
« Ca commence par un S.M.S, ça finit à l’hôtel, j’te donne un faux numéro d’phone-tel et tu gobes/
J’te regarde dans les yeux, j’te dis que t’es belle et tu gobes/
Tu dis que tu n’as pas trop de rapports charnels/
Une fois montée en selle, tu détrônes Julia Chanel/
Ne t’attends pas à un roulage de pelle, t’as beau mettre du rimmel/
c’est criminel mais c’est ton c#l qui m’interpelle ».
TTC, Girlfriend :
« J’aime les chattes/
Quand je rentre dans la boite/
J’ai la trique/
Toutes les chattes des p#tes sont moites/
C’est pratique/
Elles vont frotter toute la nuit/
P#te, je suis ton mac alors suce ma b !te gratuit ». Etc…
Alors les pétitionnaires, ça ne vous chiffonne pas davantage que deux bises et un bouquet de fleurs au maillot jaune ? Évidemment, le cycliste est un mâle blanc et les rappeurs sont issus de ce qu’il est convenu d’appeler la « diversité » qui, forcément, nous enrichit, jusque dans les manuels d’histoire des lycéens…