Où en est l’immense projet foncier entourant Notre-Dame de Paris ?

Publié le 6 juillet 2019 – par Jacques Chassaing

Retour sur une information du think tank Katehon, indépendant, et organisé en un réseau international.

L’info date du 24 avril 2019 et n’a rien perdu de son intérêt. Elle révélait l’existence d’un projet foncier de plusieurs milliards d’euros, dans les tuyaux politiques depuis 2016. Mais celui-ci était quasiment réputé n’avoir aucune chance d’aboutir. Quoique.

« Cependant, depuis le drame du 15 avril au soir, où le monde entier a vu en quelques heures des poutres de 800 ans brûler comme de la paille, nous assistons  à un véritable bal de coïncidences.

Avez-vous entendu parler du rapport PERRAULT et Bélaval[1] ? Ce rapport a été commandé par François Hollande et Anne Hidalgo en décembre 2015[2]. La lettre de mission dont nous produisons ici un extrait demande aux architectes Dominique Perrault[3] et Philippe Belaval « une vision de l’île à l’horizon des vingt-cinq prochaines années ».

Les renvois numérotés de ce paragraphe, comme les suivants, trouvent leurs précisions en fin de l’analyse de Katehon.

« Or la situation de l’Île de la Cité ne saurait être regardée comme entièrement satisfaisante aujourd’hui. En dépit de la fréquentation élevée par les touristes ou les usagers des différents services, ce n’est pas, avec un millier d’habitants à peine, un lieu de vie à proprement parler. Les emprises du Palais de justice, de la préfecture de police, de l’Hôtel-Dieu constituent autant de blocs qui semblent impénétrables.

L’avenir de l’Île de la Cité est un enjeu majeur, non seulement pour Paris, mais pour la France toute entière. L’État, en liaison étroite avec la ville de Paris, doit être le garant, aussi bien vis-à-vis de nos contemporains que des générations futures, de ce que cet avenir soit conforme aux ambitions que son histoire exceptionnelle, sa richesse patrimoniale et artistique et sa situation unique permettent de concevoir pour lui. Et ce d’autant plus que de nombreuses institutions relevant directement ou indirectement de l’État sont implantées sur l’île et sont pour certaines en voie de la quitter.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé, en accord avec Mme Hidalgo, maire de Paris, de vous confier une mission d’étude et d’orientation sur ce que pourrait être la place de l’Île de la Cité à l’horizon des vingt-cinq prochaines années.

Monsieur Dominique PERRAULT, Dominique Perrault architectures, Monsieur Philippe BELAVAL, Centre des monuments nationaux » .

Le rapport est remis en décembre 2016 et fait les constats dont l’intégralité est à retrouver sur :

 http://katehon.com/fr/article/un-projet-foncier-de-plusieurs-milliards-entoure-notre-dame-de-paris-depuis-2016

Extraits révélateurs :

«  l’Île de la Cité ne parvient pourtant pas à incarner cette fonction de cœur battant de la ville, et encore moins de la métropole »… « ce territoire insulaire de 22 hectares est le moins dense de Paris si on considère son nombre d’habitants. »… « Sur un millier d’habitants, à peine 300 sont des résidents permanents. Les autres sont des occupants de passage car l’effet Airbnb ici joue à plein » « L’architecte déplore surtout que les 14 millions de touristes qui visitent chaque année la cathédrale (non sans avoir fait la queue sur le parvis, mesures de sécurité obligent) ne soient pas véritablement accueillis. »

Nous voilà au fait

« Aussi, les deux architectes proposent de « créer environ 100 000 m² nouveaux ayant une valeur foncière dépassant le milliard d’euros, sans transformation radicale ». Comment ? En construisant une dizaine de couvertures de verre et d’acier au-dessus des nombreuses cours intérieures.

Parmi les 35 propositions du rapport, ils avancent notamment un projet révolutionnaire. Une gigantesque dalle transparente à la place du parvis de Notre-Dame !

En effet, le parvis de Notre Dame, long de 135 m et large de 100 m, serait recouvert d’une immense dalle de verre au-dessus de la crypte archéologique ; aux pieds de la cathédrale, un débarcadère et des plates-formes flottantes accueillants piscine, cafés, restaurants, salles de concerts ; le long de la Seine, une longue promenade végétalisée, débarrassée des voitures, reliant les pointes aval et amont de l’île ; deux nouvelles passerelles qui franchissent le fleuve ; un peu partout, des verrières, des passages couverts, des galeries souterraines, des atriums en sous-sol… »

Le grain de sable, ou plutôt, les graviers dans les lentilles, font que : «  l’Île de la Cité renferme une trentaine de biens protégés au titre des monuments historiques. De plus, ce site de 22 ha est classé au patrimoine mondial de l’Unesco… ». Problème, d’autant plus que les intéressés au projet exigent un projet d’ensemble, sinon rien !

Notre-Dame s’embrase et le problème est réglé

« Depuis le drame du 15 avril, le gouvernement a préparé une loi d’exception pour accélérer la reconstruction de Notre-Dame. Le texte permettrait notamment de déroger au code du patrimoine[7]. En effet, le texte, rédigé en quelques heures, proposerait de s’affranchir des procédures en vigueur en matière de monuments historiques sur un site qui n’en compte pas moins de 35… Plus inquiétant, ce projet de loi autoriserait à déroger à un certain nombre de règles, comme le Code des marchés publics. »source et nombreuses épures : 

http://katehon.com/fr/article/un-projet-foncier-de-plusieurs-milliards-entoure-notre-dame-de-paris-depuis-2016

À n’en pas douter, la suite va être passionnante.

Silence des médias sur ce projet

Trois mois après l’incendie de la cathédrale dont on cherche toujours les causes accidentelles, et à un an des élections municipales, plus ne rien filtre de l’affaire. La prudence des politicards est de mise et les acteurs pressés de la reconstruction globale préfèrent rester dans la demi-pénombre. Prêts.

Notre-Dame incendiée : les contorsions politico-climatiques du CNRS

https://ripostelaique.com/notre-dame-incendiee-les-contorsions-politico-climatiques-du-cnrs.html

Notre-Dame : un feu d’une telle violence impossible sans accélérateur

https://ripostelaique.com/notre-dame-un-feu-dune-telle-violence-est-impossible-sans-accelerateur.html

Non aux francs-maçons pour reconstruire Notre-Dame de Paris

https://ripostelaique.com/non-aux-francs-macons-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

Je ne donnerai pas un sou pour reconstruire Notre-Dame de Paris

https://ripostelaique.com/je-ne-donnerai-pas-un-sou-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

Diversité dans les médias : il en faut partout !

Publié le 6 juillet 2019 – par Jacques Chassaing

Autant le dire immédiatement, c’est une vidéo du blogueur Bruno Le Salé qui m’a inspiré cet article. Article guère difficile à rédiger, puisque le vaillant Bruno a presque tout dit, et comme d’habitude, ça décoiffe.

Pour mettre les doigts dans un tel panier de crabes, il fallait être ferré, et il l’est, lui qui ouvre régulièrement la boîte à gifles et peine à la refermer. Attention tout de même, le garçon adore manier le second degré.

Cependant, il est sans illusions et très contemporain : « Je suis juste un chômeur qui fait du montage en caleçon.»

Extraits :

«  un sujet épineux qui est la « diversité », mais pourquoi les journalistes soja en sont-ils aussi fans ? ».

Feu !

« Oh mon Dieu, quelle honte d’être blanc en France, ce n’est absolument pas normal ! Vite, faisons appel à la meuf du QUOTIDIEN pour nous dire quoi faire pour pallier ce problème ».  (Time code à partir de 8’).

En 17 minutes, c’est un vrai régal que de voir Bruno Le Salé mettre diverses rédactions de titres nationaux devant leurs contradictions de diversité et de normalité.

Le problème de la diversité dans les médias et le cinéma

lien de secours https://youtu.be/O7CxNE7YCqo

Pour suivre Bruno Le Salé, c’est par ici : https://www.youtube.com/channel/UCtyYjpiVPf6jJ020Fvn4ALA

François Asselineau (UPR) décrypte le nouveau visage de l’UE – Le Samedi Politique

Ursula Von der Leyen et Christine Lagarde, principales nouvelles figures de l’Union Européenne.

Six semaines après les élections européennes, les nouveaux grands patrons de l’UE ont été nommés. A la tête de la Commission, pour remplacer l’inénarrable Jean-Claude Juncker, une Allemande proche d’Angela Merkel, Ursula Von der Leyen. Du côté de la BCE, c’est la Française Christine Lagarde qui quitte son poste au FMI. Malgré les résultats des élections, les nouvelles orientations des instances européennes ne semblent pas prêtes de changer.

Qui sont ces nouveaux dirigeants ? A quoi faut-il s’attendre ? François Asselineau décrypte l’actualité de l’UE.