Lyon : surtout cacher aux Français qu’Hichem a agi au nom de l’islam

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Source Riposte Laïque

Rien n’a changé. Certes, Macron a remplacé Hollande, Philippe Ayrault, le kakou de Manosque, Cazeneuve, mais les journaleux jouent le même air de serinette. Cela signifierait-il que leurs patrons sont les mêmes ? Sans doute. Dès qu’explose une bombe dans la foule ou que deux ou trois mécréants se font égorger à l’arme blanche, ils racontent la même histoire. Que les faits se passent en été ou en hiver, le jour ou la nuit, à Paris ou en province, dans une métropole ou à la campagne, le récit est identique, au kasra près, comme s’il avait été écrit une fois et valait pour toutes les autres fois, quels que soient circonstances, hasards, aléas, lieux, temps. Le criminel n’a pas de prénom ; il n’a surtout pas de patronyme ; il n’a pas de nationalité, bien qu’il ne soit pas apatride. C’est toujours un jeune, même s’il a plus de trente ans ; il est étudiant, même s’il ne fait pas d’études ; etc. C’est toujours un brave garçon, il est modéré en tout, mais pas modérément musulman, il déteste la violence, sauf quand elle frappe les Juifs. Toute la famille et les voisins attestent qu’il est innocent, qu’il ne peut pas avoir commis cela, qu’on lui impute des crimes commis par on ne sait qui, peut-être un Juif. Même les imams qui le connaissent bien sont près de mettre leur main au feu ; etc. Vous connaissez le refrain. Allez-y, poussez la chansonnette ; les médias vous ont donné le la.

Le journal Aujourd’hui en France publie dans son édition du mardi 28 mai 2019, à la page 15, le témoignage d’un dénommé Islaam* (*sic, le nom n’a pas été changé). C’est le « meilleur ami » d’Hichem* (*le prénom a été changé, il se nomme Mohammed, Mohammed Hichem M.). Islaam est resté à Oran, Mohammed Hichem est récemment venu en France (invité par Macron ?), où il est en situation irrégulière* (*mais, chut, cela ne se dit pas).

Cet Islaam déclare : « Quand bien même il aurait des compétences pour fabriquer une bombe, jamais il ne ferait de mal à quelqu’un ». Oui, vous avez bien lu, un journaliste s’est déplacé à Oran (Algérie) pour recueillir ce témoignage, qui a déjà été écrit mille fois après des attentats, et un journal français a accepté de le publier… Les médias ont décidé de ne déplaire en rien au pouvoir.

Islaam continue en ces termes : « Hichem* (*le prénom a été raccourci en Hichem, sans doute pour effacer l’islamité du tueur) n’est pas du tout un extrémiste. Il n’a jamais été violent, tout le monde l’adore ici. Il est musulman, fait la prière et le ramadan, mais il n’est pas du tout extrémiste. Lorsqu’on discute de religion, c’est pour parler du prophète et des versets du Coran, mais pas de l’État islamique ».

Il semble que l’auteur du crime ait été logé rapidement par la police, mais il n’a été interpellé que le lendemain des élections : aurait-il pu l’être dès la veille ? Nul ne le sait et le secret sera bien gardé. Ce que le pouvoir a condescendu à apprendre aux Français, c’est qu’un  suspect avait été arrêté le lundi matin à 10 heures et que ce suspect était surveillé depuis quelque temps déjà (un jour ? deux jours ?). Pendant 24 heures, alors que ce suspect avait un prénom, un nom, une nationalité, ce qui a été appris aux Français, c’est qu’il était étudiant en informatique. Lundi soir ou mardi matin, le pouvoir a condescendu à dire qu’il était d’origine algérienne (en réalité, il est algérien et il n’est en France que depuis moins de deux ans et y séjourne illégalement : mais chut…). On a eu aussi l’heur d’apprendre son prénom : Hichem, mais pas son patronyme – il faut protéger sa famille, peut-être complice… Il serait même surveillant dans un établissement scolaire : clandestin, poseur de bombes qu’il fabrique lui-même, il est recruté par des fonctionnaires de l’Éduc-Nat. On a fait un procès à Barbarin pour ne pas avoir dénoncé un pédophile. L’Éduc-Nat fait mieux : elle recrute des tueurs pour surveiller les élèves. Mais les complices des tueurs ne sont pas près de répondre de leurs actes devant un tribunal.

Pour les journalistes (et le pouvoir ?), ce Mohammed Hichem dont le patronyme a été raccourci en M (comme M le Maudit ?) aurait un profil « intrigant » : ils n’arrivent pas à comprendre ce qui a pu le pousser, alors qu’il roulait à bicyclette en zélé écolo urbain, obéissant aux consignes des Verts, à déposer une bombe dans la foule. Et pourtant, Islaam révèle tout : musulman, prière, ramadan, Coran, prophète. Les cinq ingrédients du crime sont cités : il n’en manque aucun. Ce sont ces ingrédients-là qui font tous les crimes de masse, de guerre et contre l’humanité, depuis 30 ans ou plus. Que leur faut-il donc ? Le meilleur ami leur fournit d’Oran toutes les explications et ils refusent de les prendre en compte. Ils en veulent d’autres. Lesquelles ? Agoraphobie peut-être ? Ou bien haine vouée à ceux qui marchent dans les rues, alors qu’ils devraient se balader à vélo, s’ils étaient de bons Verts.

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