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Depuis des semaines il ne se passe pas une seule journée sans une arrivée d’embarcations de fortune transportant des centaines de « migrants », en provenance des côtes africaines.
En 48 h. au cours de ce dernier week-end, plus de 2 000 migrants, répartis sur une quarantaine d’embarcations, souvent des bateaux de pêche, ont pu débarquer clandestinement.
Lundi dernier, 115 migrants ont été repêchés au large des eaux territoriales, avec une personne morte à bord.
Dans la seule journée de samedi, plus de 1 000 migrants ont pu débarquer sur les côtes des îles Ténérife et El Hierro, a indiqué à l’AFP une porte-parole des services d’urgence des Canaries.
Dans la matinée de dimanche, ce sont plus de 600 migrants qui ont été pris en charge par la Croix-Rouge des îles Canaries.
Face à cette invasion migratoire, vendredi dernier, lors d’une visite dans l’archipel, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, avait conseillé une augmentation des retours vers les pays d’origine de ces migrants, qui ne bénéficient pas du statut de réfugiés. Mais, apparemment, ce ne sont pas les ordres donnés par le gouvernement socialiste espagnol, ni de leur partenaire, l’extrême gauche Podemos, qui souhaite que les portes à l’immigration soient largement ouvertes
Situé au large des côtes nord-ouest de l’Afrique, l’archipel des Canaries observe une véritable invasion depuis le début de l’année 2020. Plus de 12 000 migrants sont arrivés, selon le ministère de l’Intérieur, mais bien davantage selon les autorités locales.
Ces milliers de migrants clandestins, déjà 7 fois plus nombreux qu’en 2019, prennent la direction des Canaries, de préférence à la Méditerranée, en raison des accords passés entre le Maroc et l’Espagne, concernant le contrôle des frontières de Ceuta et Melilla, et les « soi-disant » accords de contrôles frontaliers conclus avec la Turquie et la Libye, qui sont loin d’arrêter la vague migratoire.
À ces arrivées massives de migrants sur les îles Canaries, l’Espagne, et surtout les côtes des provinces de Valence et d’Alicante, mais jusqu’au « Cabo de Gata », supporte quotidiennement les arrivées de « pateras » parties des côtes algériennes qui se présentent au large, après plusieurs jours de traversée en mer, pour certaines, et avec la complicité des ONG pour de nombreuses autres.
La dernière, pour l’instant, est hier, mardi 10 novembre, avec 9 migrants à bord. Ils étaient onze au départ mais 2 sont tombés à la mer et ont disparu ?
Les 9 survivants ont été secourus par la Croix-Rouge de la ville d’Alicante, tous adultes et de nationalité algérienne (Sources : La Provincia, diario de Las Palmas).
On peut, à la rigueur, comprendre les Africains qui fuient la misère, la famine, les épidémies, les attaques meurtrières djihadistes et ethniques, et aspirent à une vie meilleure, dans cette Europe qu’on leur présente comme un « Paradis », mais les Algériens ? Pourquoi fuient-ils ? N’ont-ils pas obtenu l’indépendance de leur pays, après une longue et meurtrière guerre contre ces « affreux colonisateurs » français ? Qu’en est-il de l’Algérie aujourd’hui, et quel est son avenir, si une grande partie de sa jeunesse déserte ?
Les Algériens ne s’enfuyaient pas vers la métropole ou l’Espagne « Au temps béni des colonies » !
Manuel Gomez, Riposte Laïque