Hold-up : LE film qui révèle les dessous du Covid-19

Articles  : Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020Août 2020

LE FILM INTEGRAL, ci-dessous.

Lien de secours : Hold-Up

« Dès lors que vous faites croire à quelqu’un qu’il est en danger de mort, vous en faites ce que vous voulez », explique l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, dans ce film (bande-annonce ici) qui sort le 11 novembre. Produit par Pierre Barnérias et Christophe Cossé, Hold-up met en lumière les nombreuses contradictions et restrictions de liberté occasionnées avec cette crise pandémique.

« Devons-nous céder à la peur, au besoin de sécurité, ou préférer embrasser la vie et la liberté ? Ma démarche, notre démarche commune tant avec mes coproducteurs qu’avec toutes celles et ceux venus témoigner, c’est avant tout d’avertir sinon d’alerter, d’interpeller, d’informer le plus grand nombre », écrit Christophe Cossé dans une tribune dans France-Soir.

Pourquoi confiner toute une population saine et non malade tandis que les études ont démontré l’inefficacité et l’inutilité de cette mesure ? Pourquoi alerter sur la saturation de nos hôpitaux alors qu’elle est habituelle à cette saison de l’année ? Le producteur de continuer à s’interroger : « Que dire du bilan médical des malades admis en ce début du mois de novembre en réanimation ou en soins intensifs, si ce n’est un profil type d’individus de plus de 65 ans affectés par la comorbidité, victimes de saturation de leur système immunitaire ? Que dire du nombre réel de victimes du Covid alors que l’on recense comme tels les décès dus aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers, aux diabètes ? »

Dénonçant également le manque de moyens de la médecine libérale, le fait que le gouvernement soit doté d’un Conseil scientifique dont les membres sont majoritairement proches des laboratoires pharmaceutiques, que nos libertés soient de nouveau restreintes, ce film, qui aurait aussi pu s’appeler « Coup d’État », écrit Christophe Cossé, choisit de donner la parole à ceux qui sont trop souvent censurés, faute de délivrer le discours sanitairement correct : le professeur Perronne, d’autres grands scientifiques de renom, des urgentistes, des médecins généralistes, des députés, dont Martine Wonner affirmant que « la démocratie a été totalement bafouée en France », et à des experts de la santé mondiale.

Alors oui, il y aurait matière à s’alarmer in fine, mais pas tant de l’aggravation de l’épidémie que des mesures disproportionnées qui nous sont imposées. Plus ou moins consentants, nous serions manipulés, prêts à tout accepter de cette technocratie sanitaire et ce bio-pouvoir mis en place avec, en ligne de mire, « la vaccination massive, et son corollaire, le fichage de chaque individu […] le passeport numérique de santé, les camps de quarantaine… »

Christophe Cossé conclue sa tribune en présentant ce film (disponible en ligne le 11 novembre, à visionner sur le site de TPROD ou sur leur page Facebook) comme « un engagement pour la vie, le respect du vivant, [ses] enfants, parents, amis. Hymne à la vie, à l’amour, à l’âme humaine. »

Boulevard Voltaire

La contre-offensive juridique de Trump contre l’élection la plus frauduleuse de tous les temps commence à faire paniquer les médias

Articles  : Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020Août 2020

Démocratie Participative

Après la désinformation médiatique massive de ce week-end où Joe Biden a été mensongèrement décrété « vainqueur » de l’élection présidentielle,  le ton est en train de changer.

Donald Trump, le président légitimement réélu, a refusé de céder au bluff des médias, du Parti Démocrate et de l’état-profond. Hier, ses équipes ont lancé une offensive juridique tous azimuts pour démonter les mécanismes de fraudes utilisés dans les états stratégiques contestés.

Après avoir tenté d’étouffer la contestation de la fraude à grande échelle durant le week-end en la qualifiant « d’infondée », les médias commencent progressivement à admettre que Trump n’a pas cédé et qu’il est temps de se préparer à la guerre juridique.

La réalité s’installe chez les alliés du président élu Joe Biden, qui estiment que la transition menant à son investiture pourrait être plus difficile que ne le pensaient beaucoup de gens dans le monde de Biden, ont déclaré deux responsables, une lutte juridique étant désormais possible

Les médias martèlent que Biden est le « président-élu » mais c’est faux. Seul le collège des grands électeurs peut donner ce statut à Biden lorsqu’il se réunira à la mi-décembre. Pour l’heure, Biden n’est qu’un candidat unilatéralement proclamé vainqueur par les mêmes médias qui ont passé les 5 dernières années à attaquer Trump.

Ce titre mensonger de « président-élu » va devenir de plus en plus difficile à vendre à l’opinion mondiale car les équipes de Trump montent des dossiers de plainte de plus en plus lourds qui ne peuvent déjà plus être ignorés d’un revers de main comme c’était le cas samedi et dimanche.

On ne va pas trop entrer dans les détails. Plusieurs états clefs sont concernés, notamment la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, la Géorgie, le Nevada et l’Arizona. D’autres le sont sûrement aussi mais pas au point de changer fondamentalement le résultat dans ces états.

En Pennsylvanie, ce sont désormais 2,5 millions de bulletins de vote qui sont potentiellement compromis et qui vont devoir être analysés. La Pennsylvanie, avec ses 20 grands électeurs, est cruciale pour déterminer le résultat.

Dans le Michigan, 683,000 électeurs fantômes ont été ajoutés au corps électoral de l’état qui atteint de la sorte 109% d’électeurs totaux.

En Géorgie, un nouveau comptage est désormais acquis.

Sans parler des altérations de bulletins de vote organisées par les fonctionnaires de la poste, les manipulations de résultats par des machines de vote électronique ou les agrégateurs de résultats.

Dans tous ces états, les résultats sont serrés. C’est là que la fraude fait la différence.

Tout ça s’accumule actuellement devant les tribunaux et, au moins dans le cas de la Pennsylvanie, se terminera devant la Cour Suprême.

Le ministre de la Justice a ordonné une enquête fédérale dans les états impliqués, ce qui donne une nouvelle dimension à ce qui se passe. Jusqu’à présent, seul le Parti Républicain et les équipes électorales de Trump dénonçaient la fraude. Désormais, l’état fédéral va également enquêter.

FINALEMENT : Le procureur général Barr autorise les procureurs fédéraux à enquêter sur le vote

Politiquement, le Sénat à majorité républicaine soutient les efforts de Trump. Le Sénat est une institution très puissante et le fait qu’il soutienne Trump dans ses demandes de vérifications des votes montre qu’il a eu accès à suffisamment d’informations pour estimer que cela n’a rien de fantaisiste de la part de Trump. Même à majorité républicaine, le Sénat ne voudrait pas inutilement empêcher Biden de l’emporter si les accusations de fraude étaient imaginaires.

Le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré que le président Trump était tout à fait dans son droit d’examiner les « irrégularités » de l’élection de la semaine dernière et n’a pas reconnu Biden comme président élu ou Harris comme vice-président élu

C’était ce que voulaient éviter à tout prix les conspirateurs. Ils comptaient sur une proclamation médiatique unilatérale suivie d’une « reconnaissance » par les gouvernements étrangers participants à ce coup d’état et convaincre le Parti Républicain de se séparer de Trump en ne soutenant pas ses demandes de vérification. Mitch McConnell, en refusant de rompre avec Trump, a largement contribué à l’échec de cette offensive qui dépendant de la rapidité avec laquelle les alliés politiques de Trump l’abandonneraient.

Maintenant, l’état profond, les médias et le Parti Démocrate vont devoir admettre progressivement que le résultat est contesté.

Le plus probable est qu’ils vont accuser Trump de ce qu’ils sont en train de faire, à savoir un coup d’état. Nous allons voir les médias redoubler de haine. En tout cas, tout cela prend la bonne direction même s’il faut rester prudent. Encore une fois, Trump n’était pas censé pouvoir résister. Or, une semaine après l’élection, il a considérablement renforcé sa position. D’ici une semaine, ce sera encore plus clair pour tous.

[…]

Intégralité sur “Démocratie Participative”

Joe Biden a donné des gages aux Frères Musulmans, notamment lors du congrès de l’ISNA

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Observatoire de l’islamisation

Aux États-Unis, les administrations démocrates successives ont jugé bon de renforcer depuis les années 1990 l’influence des Frères musulmans et, sous l’Administration Obama, au sein même du gouvernement. Pour Alexandre del Valle, cette tentative de courtiser l’électorat musulman pourrait se retourner contre les démocrates, en persuadant ceux qui craignent le séparatisme islamiste que Trump est le meilleur garant de la sécurité nationale.

Si les musulmans ne représentent que 1% de la population totale des États-Unis, leur nombre est considérable dans les principaux États du « champ de bataille », les « swing States », comme la Floride et le Michigan. « Dans le Michigan, par exemple, Trump avait distancié son rival de seulement 10 000 voix, ce qui éclaire sur le rôle stratégique d’électorats minoritaires « pivots », et d’après nos recherches, il y a environ 150 000 électeurs musulmans inscrits dans le Michigan », se félicite Wa’el Alzayat, l’influent directeur général d’Emgage Action, un lobby islamiste électoral pro-démocrate sur lequel nous allons revenir. On se rappelle qu’en février 2016, à la suite d’un attentat terroriste à San Bernardino, en Californie, et de l’appel de Trump à interdire des voyages en provenance de certains pays musulmans, Obama avait visité pour la première fois la Société islamique de Baltimore — son premier passage dans une mosquée, alors qu’il s’agit d’un fief des Frères musulmans.

Joe Biden sur les pas pro-fréristes de Clinton, Obama et Sanders

En 2019, Joe Biden s’est affiché quant à lui très amicalement avec la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA) dans le cadre de cette même course démocrate aux voix islamistes. Étonnamment « réhabilitée » par l’administration Obama, l’ISNA, issue des Frères musulmans, a pourtant une longue histoire d’intégrisme, d’antisémitisme et de soutien au terrorisme palestinien du Hamas. En 2009, des documents du FBI découverts au cours du procès pour terrorisme de la Holy Land Foundation ont confirmé que l’organisation a été co-conspiratrice-financière de cellules palestiniennes terroristes des Frères musulmans, à travers des « Comités Palestine ». Malgré cela, l’ISNA a attiré depuis des grands noms à sa Convention démocrate annuelle, organisée à Houston, notamment le comédien Trevor Noah, l’activiste précitée Linda Sarsour, l’escrimeur olympique Ibtihaj Muhammad (par vidéo), le Premier ministre pakistanais Imran Khan, ou encore l’ex-candidat à la présidence, désormais soutien de Joe Biden, Bernie Sanders. Ce dernier a ainsi souligné la nécessité de « forger des coalitions progressistes et de renforcer la solidarité entre les communautés si un candidat démocrate espère vaincre le président Trump en 2020 ». Bref une alliance « islamo-gauchiste » contre le candidat républicain Trump honni. Rappelons que lors de la primaire, Sanders avait déjà reçu l’aval de nombreux élus et groupes musulmans, dont les représentants Ilhan Omar et Rashida Tlaib, les deux premières femmes musulmanes élues à la Chambre. S’exprimant devant les 6000 participants du forum, Sanders a soigneusement adapté sa rhétorique multiculturaliste-islamophile à son public en affirmant que la défense des lobbies islamistes américains participerait de la « lutte sociale en faveur des pauvres » et de l’antiracisme, rappelant à son auditoire qu’il avait protesté contre l’interdiction de voyager de l’Administration Trump pour les ressortissants de certains pays musulmans. Pour cet ex-candidat démocrate à la présidence de premier plan, s’adresser à la conférence de l’ISNA va dans le sens du chemin pro-Frères musulmans tracé par l’ex-membre du Congrès américain, le converti musulman frériste Keith Ellison, démocrate, candidat au leadership du parti démocrate, et rappelle le choix fou d’Hillary Clinton, de sa plus proche collaboratrice, Huma Abedin, de la vice-présidente Tim Kaine et du président Obama lui-même, de défendre les Frères musulmans tant aux Etats-Unis que dans le monde arabe durant son mandat. Premier élu musulman démocrate au Congrès, Keith Ellison, qui a passionnément soutenu les manifestations de Black Lives Matter, entretient quant à lui une relation de longue date tant avec les associations des Frères musulmans qu’avec la très radicale et antisémite Nation of Islam de Louis Farrakhan, le « black muslim » fanatique qui vante Hitler et prône le suprémacisme noir-islamique. Le Global Muslim Brotherhoods Daily Watch a ainsi rappelé qu’en décembre 2008, Ellison se rendit en pèlerinage à La Mecque lors d’un voyage payé par la Muslim American Society (MAS), un des dispositifs des Frères musulmans américains lié à l’organisation égyptienne, et qu’en septembre 2012, il assista à la 49e convention annuelle de l’ISNA avec Tariq Ramadan et Rachid Ghannouchi, le leader des Frères musulmans tunisiens du parti Ennahda. En février 2011, ce membre démocrate du Congrès déclara que les craintes d’une prise de pouvoir de l’Égypte par les Frères musulmans relevaient du « conspirationnisme » et étaient un « épouvantail », et il soutint activement, comme Obama, le candidat islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères (parti frériste de la Justice et de la Liberté, PJL), face aux nationalistes et modérés égyptiens. Signe que l’administration Obama défendait officiellement les Frères musulmans durant le printemps arabe égyptien, Barak Obama insista pour qu’au moins 10 membres des Frères musulmans égyptien du PJL soient autorisés à assister à son discours historique très islamophile, dit « du Caire », en juin 2009. Rappelons aussi que juste avant les primaires démocrates, en 2020, des groupes islamistes ont invité tous les candidats démocrates à assister à la convention annuelle de la Société islamique d’Amérique du Nord, l’un des plus grands rassemblements de musulmans Lire la suite dans Valeurs Actuelles version abonnés

Etats-Unis : 69% des musulmans ont voté Biden contre 17% pour Trump.

Articles  : Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020Août 2020

Contrairement aux précédents scrutins, ils sont plus d’un million de musulmans ayant pris part aux élections présidentielles du 3 novembre aux Etats-Unis. Une forte participation qui a bénéficié à Joe Biden. Aux Etats-Unis, le vote confessionnel détermine l’identité du locataire de la Maison blanche. Les musulmans ayant la nationalité américaine ont parfaitement assimilé cette donne locale et ont largement voté en faveur de Joe Biden.

Aux Etats-Unis, le vote confessionnel détermine l’identité du locataire de la Maison blanche. Les musulmans ayant la nationalité américaine ont parfaitement assimilé cette donne locale et ont largement voté en faveur de Joe Biden. […]

Lors de la campagne électorale, Joe Biden a promis de réviser «cette infâme interdiction faite aux musulmans», comme il l’avait qualifié en juillet dernier. Tiendra-t-il sa promesse une fois installé aux commandes des Etats-Unis ? En attendant cette abrogation du «Muslim ban», force est de constater que la main tendue de Biden aux membres de cette communauté s’est avérée payante pour lui. […]

yabiladi

La charia supérieure aux lois de la République? «L’affrontement que l’on voit se dessiner a de quoi effrayer»

Articles  : Nov. 2020Oct. 2020Sept 2020Août 2020

SPUTNIK : https://fr.sputniknews.com/france/202011101044750469-charia-lois-republique-affrontement-effrayer/

Selon une étude de l’IFOP, 57% des jeunes musulmans placent la Charia au-dessus des lois de la République. Un bond de 10 points par rapport à l’automne 2016. Pour Céline Pina, militante et essayiste engagée en faveur de la laïcité, les pouvoirs publics doivent réagir de toute urgence afin d’éviter le pire. Analyse.

Ils sont à présent une majorité de jeunes musulmans à estimer la Charia plus importante que les lois séculières de la République française.

Les résultats d’un sondage mené par l’IFOP pour le Comité Laïcité République (CLR)*, rendu public le 5 novembre, révèlent ainsi que 57% des jeunes (15-24 ans) de confession musulmane sont d’accord avec l’affirmation «la loi islamique (Charia) est plus importante que la loi de la République». Ce sont 10 points de plus que dans un précédent rapport, de l’institut Montaigne, intitulé «un islam français est possible», paru à l’automne 2016.

Tout comme en 2016, cette étude survient dans un contexte particulier: celui de la multiplication des attentats islamistes sur le sol français. À noter toutefois que l’échantillon de 515 personnes, jugé représentatif de la population de confession musulmane en France, a été interrogé au mois d’août, soit avant les attentats survenus en réponse à la republication début décembre des caricatures de Charlie Hebdo. Mais une seconde série de questions relatives aux mesures prises dans la foulée de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine ont été posées en octobre**. Dans celle-ci, on apprend que 64% des musulmans –de tous âges– se déclarent opposés au droit de montrer des caricatures sur des sujets religieux à l’école.

Laïcité caricatures… un «inquiétant» fossé

«Inquiétant, mais pas étonnant», réagit auprès de Sputnik Céline Pina, ancienne élue locale et conseillère régionale (PS), engagée en faveur de la laïcité, fondatrice du mouvement Viv (r) e la République et auteur de l’essai Silence coupable (Éd. Kero, 2016). «Inquiétant», car cette loi islamique «va aussi bien dans l’intime que dans l’organisation des pouvoirs» souligne-t-elle avant de développer:

«C’est une logique qui s’oppose complètement à la nôtre. Donc on ne peut pas avoir sur le même territoire deux peuples qui n’ont absolument pas les mêmes références, surtout quand ces dernières sont conflictuelles. […] C’est un affrontement que l’on voit se dessiner, qui a de quoi effrayer et qui montre un échec total de l’intégration d’une population, d’une population particulière. Cet échec se fait au nom de l’adhésion à une vision très rigoriste de la religion», estime Céline Pina.

Cette dernière se montre particulièrement critique envers ceux qui, sur fond de «clientélisme» municipal, ont à ses yeux laissé l’Islam politique s’immiscer, s’installer, «prendre de plus en plus de place». «Il est logique que son influence sur les populations ciblées ait grandi, puisqu’il a été aidé et reconnu par les pouvoirs publics qui n’ont pas compris qu’ils jouaient avec un feu qui risquait de les dévorer», accuse-t-elle.

Depuis les attentats du Bataclan, les attentats se succèdent et se ressemblent, les hommages aux victimes aussi. Pour Céline Pina, le bilan est plus que mitigé. Dans le Figaro, cette dernière prenait récemment la plume pour s’indigner que le «pas de vague» puisse continuer à l’emporter en France et flinguer la «désinvolture d’une administration pléthorique qui paraît de plus en plus incapable de toute réaction à la hauteur.»

À l’origine de ce coup de sang, la volonté du proviseur d’un lycée de Saône-et-Loire (Léon Blum, au Creusot) de rendre «facultatif» l’hommage à Samuel Paty, cet enseignant décapité en pleine rue à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. «Les élèves ne souhaitant pas s’y associer pourront prendre un temps de pause» a ainsi écrit dans un mail aux responsables des élèves en prévision de cette journée hommage dans les établissements scolaires, qui fut marquée par quelques incidents.

Face à la poussée islamiste, l’administration démissionnaire

«Les choses bougent, mais de façon extrêmement contradictoire», regrette Céline Pina. Au-delà de la «possible» dissolution du CCIF, l’essayiste souligne certains résultats obtenus par Gérald Darmanin comme la dissolution de l’ONG BarakaCity (démarche que seuls 34% des musulmans interrogés par l’IFOP** approuvent). L’essayiste souligne également la «forte attente» de la population française sur des thématiques telles que la déchéance de nationalité, d’une «prise de distance» avec la CEDH, ou encore les discussions autour de la suspension de l’espace Schengen.

En revanche, la militante souligne un sentiment d’absence de «doctrine globale», ainsi qu’une administration qui lui semble «faire un peu ce qu’elle veut dans son coin». Elle oppose ainsi à ses précédents exemples celui du soutien apporté par le ministre de l’Éducation nationale à la principale du collègue de Samuel Paty.

«Non seulement cette dame a failli, mais je suis également très étonnée du silence des collègues de Samuel Paty. Je ne sais pas si cet homme ne s’est pas retrouvé très seul, pas seulement abandonné par sa hiérarchie […] Celle-ci n’a pas été à la hauteur et a privilégié le “pas de vague”» assène Céline Pina, et d’ajouter: «Jean-Michel Blanquer, en la couvrant, semble montrer que le “pas de vague” est ce qui est choisi à l’intérieur des administrations […] on a de plus en plus le sentiment que même quand le politique décide, ses ordres ont du mal à descendre.»

Autre exemple qui pour Céline Pina illustre la prédominance du «pas de vague» au sein de l’appareil d’État face à l’islamisme: celui de l’étrange limogeage du commissaire Jean-Luc Taltavull «cassé par le préfet des Yvelines, grand ami de Pierre Bédier, qui est lui-même quelqu’un qui n’a jamais négligé le clientélisme dans sa façon de conquérir le pouvoir», assène Céline Pina.

Une lutte contre l’islamisme qui «ne plaisait pas à tout le monde»

Comme le révélait mi-octobre Marianne dans une enquête, le tord de ce fonctionnaire limogé par le préfet des Yvelines la veille des Municipales aurait été de souligner au détour d’un rapport la grande proximité du président du conseil départemental et ancien maire de Mantes-la-Jolie, Pierre Bédier, avec des éléments radicaux au sein d’institutions musulmanes locales. Ce commissaire avait notamment, souligne l’hebdomadaire, donné un second souffle aux services de renseignements territoriaux (RT) des Yvelines en matière de lutte contre l’islamisme radical.

Une lutte qui «ne plaisait pas à tout le monde» concédait un ex-enquêteur du commissaire déchu, qui relatait que le Préfet de ce département francilien qui compte 500 fichés S pour radicalisme islamiste les avait redirigés sur la surveillance des milieux évangélistes.

«On n’a plus le temps des hésitations et du “en même temps”. Le gouvernement gagnerait beaucoup à établir une doctrine que tous ses ministres –et leurs administrations– partageraient sur ces questions», estime l’essayiste.

Autres points où les musulmans interrogés par l’IFOP se démarquent du reste de la population française: sur la possibilité de porter des signes religieux en tous lieux, l’instauration d’horaires de piscine réservés aux femmes et l’autorisation du burkini ainsi que de l’instauration de jour férié islamique (Aïd-el-Kébir).

Dernier point et non des moindres: la question de la loi de 1905, sur la séparation de l’Église et de l’État. Seule une petite majorité de musulmans (54%) sondés se disent favorables à la «laisser telle qu’elle est», 37% souhaitant en «assouplir certains aspects». Quant aux 9% restant, ceux-ci plaident pour sa suppression pure et simple.

Si sur ce tout dernier point, les musulmans ne sont pas si éloignés des 7% de catholiques souhaitant l’abrogation de cette loi. On remarquera cependant que ceux-ci devancent les personnes s’affichant comme «laïcs» au rang des plus gros soutiens de cette loi. Même chose concernant l’instauration de cours au collège sur les valeurs de la République et de la laïcité ou encore quant au respect d’observer une neutralité dans l’espace public.

Certains y verront probablement un paradoxe, mais il semblerait qu’en France, les catholiques soient les plus âpres défenseurs de la laïcité, pilier d’une République française toujours plus divisée.

* «Étude IFOP pour le Comité Laïcité République réalisée par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 2.034 personnes, représentatif de l’ensemble de la population vivant en France métropolitaine âgée de 15 ans et plus (20-22 octobre 2020) et d’un échantillon de 515 personnes, représentatif de la population de religion musulmane vivant en France métropolitaine âgée de 15 ans et plus (6-17 août 2020).»

** «Dans ce rapport, deux questions portant sur des mesures consécutives au meurtre de Samuel Paty (16 octobre) ont été posées aux Français musulmans interrogés au sein de l’échantillon national représentatif de 2.000 personnes sondées du 20 au 22 octobre 2020.»

La chanson du jour, Hypnotize Love – Roni Iron & Christos Fourkis

Il flotte comme une atmosphère de la fin des années 1970 dans ce morceau….Ca respire la tranquillité et la sérénité…..allez on prend son baluchon et on part à Katmandou. LOL.

BONUS : Christos Fourkis Live mix (May 2020), près de deux heures de musique non stop !