Bravo Onfray, qui met minables Joffrin et Mestre, qui l’ont ciblé

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Riposte Laïque

Le Monde a, selon son habitude, publié un article putassier. Dès qu’une personnalité ne répond pas à la doxa d’un des quotidiens les plus subventionnés du paysage journaleux français, un de ses tueurs à gage la dézingue. Le professeur Raoult a eu droit au traitement, cette fois c’est à Michel Onfray d’être dans le viseur.

L’exécuteur est un certain Abel Mestre dont l’Observatoire du Journalisme nous dit qu’il est « à la gauche de l’extrême gauche du Monde ».

L’Observatoire du Journalisme se demande s’il faut classer Abel Mestre dans la catégorie journaliste. « Abel Mestre constitue à lui seul un fourre-tout de l’extrême extrême-gauche, allant du stalinisme à l’anarchisme en passant par le trotskisme expérimental et l’action de rue. Plus qu’un journaliste, Abel Mestre est avant tout un militant qui s’est constitué une niche écologique au Monde en fantasmant autour de l’extrême-droite qui constitue pour lui à la fois une rente et une forme de fascination. »

Abel Mestre est une caricature du journalisme. À côté de lui, Apolline de Malherbe et Ruth Elkrief paraissent des immaculées conceptions de l’information.

Pour Mestre, « la Turquie doit être dans l’Europe, c’est bien qu’un pays musulman soit dans l’Europe. (…) Tout ce qui est sur le plan climatique, il faut s’orienter vers la gouvernance mondiale. Nous sommes sommés à une gouvernance mondiale sur les questions liées à l’environnement. (…) Je suis pour une régularisation systématique de tous les sans-papiers. Je suis pour une Europe avec des frontières poreuses. »

C’est dire à quel coco (il a travaillé à L’Humanité), Michel Onfray est obligé de s’intéresser.

Michel Onfray confie à ses lecteurs tout le bien qu’il pense des quotidiens Le Monde et Libération. Des torchons qui, dès que quelqu’un ne leur convient pas, le mettent sous la bannière de « Vichy, Pétain, Doriot, Déat, Hitler, Mein Kampf, Valois, les Rouge-Bruns, l’antisémitisme ». Certes « la rhétorique est éculée, elle ne fait plus illusion que chez ceux qui ont renoncé à penser par eux-mêmes. Vous me direz, ça commence à faire du monde, et vous n’aurez pas tort… Il n’est même pas surprenant que ce journal confirme ce que je dis depuis des années : dès qu’on ne pense pas comme eux, ils sortent les panzers et le camp d’extermination, la Shoah et la chambre à gaz, le Zyklon B et la Luftwaffe ! »

Onfray trace à grands traits l’histoire du Monde. Depuis le fondateur Beuve-Méry jusqu’à aujourd’hui en passant par André Fontaine, Alain Minc, Jean-Marie Colombani et Edwy Plenel, le journal qui fut jadis celui de la rue des Italiens a été de tous les combats douteux : européiste forcené contre de Gaulle, pro-maoïste, pro-khmers rouges, soutenant la pédophilie.

Abel Mestre avait demandé une interview à Michel Onfray… pour évidemment ne pas l’utiliser dans son décapage de forcené idéologique du philosophe.

L’interview est sur le site de la revue Front populaire créée par Onfray et son ami Stéphane Simon.

J’en retiens surtout ceci :

Abel Mestre (Le Monde) : Êtes-vous un populiste ?

Michel Onfray : Oui, clairement, car l’alternative est simple : si l’on n’est pas populiste, on est populicide – pour employer un mot de Gracchus Babeuf. Le populiste souscrit à cette idée que la démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Le populicide estime que le peuple peut errer et qu’il faut penser à sa place ou recourir à la propagande pour le faire penser comme il faut. »

Évidemment Libération en la personne de Laurent Mouchard (alias Joffrin) a repris à moindre frais l’imMondice produit par Abel Mestre.

« Pour conclure, écrit Onfray, Laurent Joffrin, qui fait son travail de journaliste en lisant Le Monde avant de cliquer-coller, a, le lendemain, publié un éditorial qui, me dit-on, raconte la même chose. Je serais, écrit-il, animé par le ressentiment. Psychiatriser ou psychologiser une pensée est une vieille idée soviétique… Il ne me viendrait pas à l’idée d’estimer que son combat anti-Le Pen viendrait de la grande proximité qu’il eut avec cet homme à l’époque où son père faisait profession de remplir les caisses du FN ! Il existe sur le net une belle photo de Joffrin torse nu avec Le Pen… »

Michel Onfray soigne alors Libération de Joffrin-Mouchard. Ce quotidien qui « a seulement 17 000 abonnés en ligne, malgré ses 200 employés et 6 499 414 euros d’aides publiques versée en 2017 au titre de l’Aide au pluralisme (ce sont les derniers chiffres officiels connus, publiés sur le site du ministère de la Culture pour 2017, soit 0,23 centimes par exemplaire). « Aide au pluralisme », je rigole ! Constatons qu’après avoir fait des salamalecs pendant les campagnes, Libération finit toujours par appeler à voter au second tour des élections présidentielles pour le candidat de l’Europe maastrichtienne. Étonnant, non ?

Ce que l’on peut déjà affirmer c’est que Front populaire ne souscrit pas à cette conception de la liberté de la presse ! Je rappelle que, dans le classement de Reporter sans frontières, la France occupe la 34e place. Le Suriname et Samoa, la Namibie et le Ghana nous devancent.

Merci Le Monde, merci Libération. »

La Macronie a peur du surgissement d’un homme ou d’une femme qui déboulonnerait la statue du gamin en 2022. Alors, soit elle cajole les populistes potentiels (visite à Raoult à Marseille, ouverture du Puy du Fou de De Villiers, coup de téléphone à Bigard) soit elle les fusille dans les journaux à son service ou sur ses ondes.

Michel Onfray a eu l’honneur d’être traité par la seconde tactique LREM.

Félicitations !

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