Sortons de l’hystérie, l’épidémie est terminée !

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Riposte Laïque

En complément de l’interview du Dr Gérard Delépine ce jour sur RT France à 11 H, à propos de la surmortalité du confinement français

Nous vous proposons un bilan temporaire des drames sanitaires de l’épidémie et surtout de sa gestion mortifère (mise à jour le 15 mai 2020).

Le bilan chiffré du confinement aveugle démontre l’ampleur de la catastrophe, dont on ne voit manifestement que le début.

Un premier bilan chiffré par comparaison aux autres pays berceaux de l’Union européenne (Allemagne, France, Italie, Espagne, Belgique et Pays-Bas dont les stratégies sanitaires ont été précisées suffisamment clairement ) peut être établi pour préciser son impact sur la mortalité liée au SARS-Cov-2 et la mortalité globale.

Les différentes stratégies observées

Trois types de politiques sanitaires ont été utilisées dans le monde :

– Les Pays-Bas et la Suède ont privilégié la transparence, la liberté et les droits de leurs citoyens. Ils ont édicté un minimum de mesures autoritaires (fermeture des lieux très fréquentés, musées, salles de sport, bars, sexe-clubs, maisons closes et coffee shops) et fait confiance à la responsabilité individuelle et à l’esprit civique avec une quarantaine volontaire, en cas d’infection clinique.

– L’Allemagne a opté pour la transparence et l’utilisation des mesures traditionnelles d’endiguement ayant fait leurs preuves contre les épidémies sévères antérieures : fermeture des frontières, des écoles et des lieux de réunions publiques, séparation des infectés et des personnes saines avec tests cliniques et diagnostiques et recherche opiniâtre des contacts.

L’Italie, la France, l’Espagne et la Belgique ont adopté les méthodes de la dictature chinoise : confinement policier astreignant à domicile ensemble les non infectés et les malades, d’où l’ampleur des dégâts prévisibles.

Mortalité Covid19

Le taux d’infection observé est trop dépendant du nombre d’observations cliniques et de tests diagnostiques réalisés. Ils diffèrent considérablement d’un pays à l’autre, ne peut constituer un indice fiable de l’efficacité des mesures sanitaires.

La mortalité publiée dans le « Covid19 situation report quotidien de l’OMS » représente le moins mauvais des critères objectifs. Les résultats de mortalité du 15 mai 2020 publiés dans le « Covid-19 situation report 116 » constituent le critère de jugement.

Mortalité des pays sans mesures contraignantes

Les pays qui ont seulement fait appel à la responsabilité individuelle souffrent d’une mortalité Covid-19, par million d’habitants, dans la moyenne européenne : 349 en Suède (3 529 morts), 326 aux Pays-Bas (5 590 morts).

 Mortalité des pays en confinement aveugle et policier, dont la France

Ces pays souffrent des mortalités les plus élevées du monde de 50 % à 100 % plus élevés que les précédents :  par million d’habitants : 768 en Belgique (8 903 décès), 584 en Espagne (27 321 morts), 518 en Italie (31 168 victimes), 439 en France (27 378 décès).

 Mortalité des pays en endiguement traditionnel

Les gouvernements qui ont opté pour l’approche médicale traditionnelle historique d’endiguement, mettant en quarantaine les seuls infectés ont le mieux protégé leurs populations avec les mortalités les plus basses : par million d’habitants : 93 en Allemagne (7 369 morts) et 69 en Autriche et moins de 6 dans les pays asiatiques précocement atteints (Corée, Japon, Taïwan).

Le confinement policier adopté en France, Italie, Espagne et Belgique selon les conseils des mages mathématiciens au service de l’OMS tels Ferguson, constitue la stratégie sanitaire qui protège le moins bien la population.

Si nous avions adopté la politique sanitaire de l’Allemagne, nous aurions probablement déploré 20 000 morts de Covid-19 en moins, correction faite néanmoins des aînés refusés en réanimation et euthanasiés par Rivotril dans leurs Ehpad en cas de troubles respiratoires, suspects ou confirmés Covid-19, du refus de traiter les patients atteints en début de traitement par l’association chloroquine-azithromycine ou même association d’antibiotiques, et l’injonction par le ministère soutenu par le Conseil de l’Ordre de ne donner que du Doliprane en début de signes cliniques.

L’ensemble de ces choix absurdes et scandaleux a alourdi la mortalité dont le compte n’est pas terminé à ce jour. Le ministère continue à refuser de suivre le professeur Raoult pour le traitement précoce dès les premiers signes cliniques sur l’argument fallacieux qu’il se serait trompé en début d’épidémie et d’autoriser la prescription libre de chloroquine. Mais si les patients avaient tous bénéficié des meilleurs soins connus, le nombre de morts serait encore plus réduit pour cette épidémie, qui malgré les mauvais traitements ou leur absence, ne dépasse pas en nombre celle de la grippe saisonnière. Les insultes ministérielles au Pr Raoult sont particulièrement mal venues.

Dégâts sanitaires collatéraux du confinement à la française

Le confinement policier a entraîné de nombreuses victimes collatérales et des multiples dégâts sur la santé des Français, sur la société, sur la vie démocratique et des dommages considérables sur l’économie. « Sauvez des vies » nous répétait-on à loisir comme le journaliste Pascal Praud sur CNews, parmi d’autres. Sauvez des vies, alors que les hôpitaux étaient vides en dehors de services de médecine élargis et de réanimation doublés ! Infirmières au chômage, anesthésistes et chirurgiens et directions fermant les blocs, faute de patients Covid jamais adressés sur ordre des ARS, les autres étant interdits de soins non urgents, dont toutes les interventions pour ablation d’une tumeur non urgente pulmonaire, colique ou d’une appendicite perforée.

Chaque jour apporte son lot de témoignages, comme si le confinement n’avait pas simplement bloqué les déplacements, mais aussi la parole. Les psychiatres vont-ils nous aider à comprendre cette sidération psychique ?

Des cancéreux en attente d’opération qui se voient depuis le 11 mai (pourquoi pas avant ?) proposer une radiothérapie, qui pourra avoir lieu début août… Débordés, les services de cancérologie comme les coiffeurs… Mais là il s’agit de vies, comme l’exprime la patiente sur Twitter… Serai-je encore en vie…

Du point de vue médical, le « plan blanc » a entraîné l’arrêt des traitements des maladies chroniques (hypertension, diabète, cancers), source de pertes de chances de survie. Le bilan chiffré sera lourd, si on l’obtient. Il a également bloqué le diagnostic et le traitement de nouvelles pathologies infectieuses, cancéreuses etc. qui se sont révélées pendant le confinement total et sont restées évolutives en l’absence de diagnostic et donc de traitement.

Le Bloc, union syndicale AAL- SYNGOF-UCD appelle solennellement le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé à stopper le plan blanc élargi. Ils alertent en un communiqué adressé aux plus hautes autorités de l’État le 7 mai :

« Nous constatons chaque jour et de plus en plus l’aggravation des morbidités et de la mortalité des malades non-Covid. Les patients présentent des états aggravés avec des retards diagnostiques et thérapeutiques lourds de conséquences. Toutes les spécialités médicales sont concernées ».

Édicté pour lutter contre le risque Covid-19, le plan blanc a maintenant des effets délétères pour la santé publique, alors même que l’épidémie est presque éteinte sur une grande partie du territoire.

 Son rapport bénéfice/risque est devenu catastrophique».

Au-delà des retentissements gravissimes sur toutes les maladies organiques, les troubles psychologiques liés à l’enfermement, bien décrits dans la littérature médicale, se sont traduits par des crises d’angoisse parfois spectaculaires, une augmentation de plus de 30 % des violences familiales faites aux femmes et aux enfants, des violences faites aux parents par des enfants ou adolescents, et de nombreux suicides [1].

La rupture des relations sociales des enfants et des adolescents nuit à leur épanouissement et a augmenté chez certains les dépendances de toutes sortes et particulièrement aux écrans, rendant tragique la volonté de nombreux enseignants et de familles de vouloir bloquer le retour à l’école sous prétexte d’un danger fabriqué par le lobby pharmaceutique et affidés politiques.

Les enfants ne transmettent pas le virus et les mesures ubuesques imposées sont inutiles et d’autre part l’épidémie se termine, les nouveaux patients exceptionnels (à ne pas confondre avec des « contaminations » révélées par des tests de résultats tardifs ou de porteurs testés par angoisse. Tests à éviter, n’étant d’aucune utilité, les signes cliniques seraient suffisants en cas de forme visible et sont très souvent faux et eux-mêmes contaminés. Peuvent-ils vous infecter ? Nous ne le savons pas, mais courir le risque pour un test inutile ne paraît pas une bonne idée.

La longue durée du confinement a aggravé les addictions, de nombreux adolescents se recroquevillent sur eux-mêmes et leurs relations virtuelles, refusent de plus en plus de sortir et de se confronter à la vie réelle, même depuis l’autorisation limitée. Un pot avec leurs copains dans leur café habituel serait une bonne porte de « sortie », mais le gouvernement maintient la pression et la ruine des petits commerces et restaurants.

Ce syndrome du refus de sortir du « confort » de la maison a atteint de plus en plus d’adultes au fur et à mesure du prolongement de l’enfermement et fait craindre une explosion des troubles psychologiques et psychiatriques à court, moyen et long termes, même chez les personnes ayant « apparemment » bien supporté le confinement d’autant plus qu’elles ne souhaitent pas en sortir. Un problème dans quelques années pourra faire ressortir la frustration liée à la privation de liberté. Il faudra y penser et consulter.

Les psychiatres ne seront pas au chômage de sitôt et les psychologues et pédopsychiatres non plus. Les professeurs du secondaire prévoient des phobies scolaires, des décrochages majeurs d’enfants jusque-là adaptés. Les conséquences de cette prison inutile [2] n’ont pas fini d’être quantifiées dans les couloirs des facultés de sociologie. Mais qui se remettra en cause sur les bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat, mais aussi des syndicats et partis politiques. Ils ont tous parlé de l’ « après-Covid »,  mais jamais du « pendant Covid »!

Qu’attendaient-ils ? Pourquoi ont-ils tous abandonné les Français à leur panique, qu’ils eussent pu démonter en regardant ses fondements fabriqués et la situation de nos voisins ayant échappé à la folie collective et l’hystérie médiatique.

Et on commence enfin à en parler sur les médias, comme si personne ne hurlait dans le désert depuis cet enfermement inadmissible et dangereux. Le plus grand virologue français l’avait dit dès le début, ce confinement était stupide et inutile. Aucun politique ne peut dire qu’il ne savait pas, ni le gouvernement, ni les représentants d’une soi-disant opposition qui se sont tus cruellement pour les Français et de tous bords politiques. Ils ont fait semblant, tous, de croire aux mensonges du conseil scientifique pourtant lié aux lobbies pharmaceutiques.  Comment leur pardonner ? Par qui les remplacer ?

L’économie française a souffert gravement du confinement, le pire reste à venir et sera d’autant plus lourd que le déconfinement tarde à être complet

D’après l’Insee, les 2 mois de confinement ont déjà amputé le PIB de 2020 de près de 10 % du fait de l’arrêt de secteurs économiques majeurs (construction, commerce, transports, hébergement et restauration, industries automobile et pétrolière) et le gel des commerces non vitaux et des professions libérales dont beaucoup ne se relèveront pas.

D’après la Banque de France, le Produit intérieur brut a reculé de 32 % sur la quinzaine de mars confiné, entraînant une chute de 6 % au premier trimestre, pire contre-performance trimestrielle en France depuis 1945. D’après les dernières données de l’Institut national des statistiques, la France est entrée en récession.

Pour l’année 2020, les prévisions économiques sont terribles pour la France avec un recul de notre PIB supérieur à 10 % (jamais atteint depuis la création de l’Insee) et un taux de chômage supérieur à 10 %.

L’épidémie régresse en Europe et rapidement dans tous les pays étudiés. Reprenons le plus vite possible notre vie normale

Les relevés publiés par l’OMS montrent que les moyennes des nouvelles contaminations quotidiennes ont fortement chuté entre le 6 avril et le 6 mai. Cette chute continue atteint 73 % aux Pays-Bas (pays non confiné), 72 % en Allemagne (pays adepte de l’endiguement).

Sur la même période, les pays confinés voient aussi l’épidémie reculer, mais de manière parfois moins importante : 50 % en Belgique, 58 % en Italie, 79 % en France, 73 % en Espagne ainsi que le précise le tableau suivant utilisant les données OMS des Covid-19 situation report N°77 à N°107 :

Moyenne des nouvelles contaminations quotidiennes 

Semaines duAllemagneFranceItalieEspagneBelgiqueNederland
6-13/43 9133 3283 9445 1601 4021 120
14-20/42 6652 6653 2304 2751 264972
21-27/41 8701 4682 6343 6561 036672
22-29/41 7711 3192 4103 460810450
29/4 au 6/51 1107271 6711 214708310

SORTONS DE L’HYSTÉRIE, L’ÉPIDÉMIE DISPARAÎT

IMPOSONS L’ARRÊT DES MESURES SANITAIRES AUX ENTREPRISES, AUX ÉCOLES, AUX VILLES ET AUX VILLAGES

ET AVEC ELLES, LA FIN DE LA PEUR.

Docteur Nicole Delépine

[1] Rappelez-vous le drame de cette femme bloquée sur une île qu’elle visitait. Verbalisée parce qu’elle se promenait seule sur la jetée proche de la maison où elle était confinée, elle s’est suicidée quelques jours plus tard en se jetant dans la mer de l’endroit où elle avait été verbalisée.

[2] Les moins de 19 ans ne transmettent pas le virus ni aux autres enfants ni aux adultes. Sur plus de 3,5 millions d’infectés, aucun cas de contamination par un enfant n’a été démontré.

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