Et si Macron avait sollicité Éric Zemmour pour son futur gouvernement ?

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Riposte Laïque

Juste après qu’Éric Zemmour s’est fait insulter par une racaille islamique, Macron, on le sait, a joint au téléphone l’illustre pamphlétaire. Bien évidemment, il s’agissait – très hypocritement – après la loi sur les fakes news et la gestion calamiteuse du Coronavirus et notamment, son attitude irrespectueuse vis-à-vis du docteur Didier Raoult, de montrer avec un panache propre à sensibiliser les belles âmes qu’il est un réel acteur de la liberté d’expression. En effet, quoi de plus beau et élégant que de s’afficher solidaire d’un homme qui le prend pour un fieffé imbécile, un incapable et un ennemi réel de la France.

Il a été dit que les deux hommes ont conversé pendant au moins 45 minutes. On imagine aisément alors qu’ils n’ont pas que parlé, durant tout ce temps, de la pluie et du beau temps … même si Éric Zemmour, en rentrant chez lui le jour de l’insulte, avait subi une averse qui tombait comme des cordes. On sait que les politiques, d’une manière générale, sont plus animés de leurs propres affaires que de l’intérêt général, sans oublier ce besoin qu’ils ont en permanence de satisfaire leur ego. Et beaucoup d’entre eux alors n’échappent pas à cette autre loi qui veut qu’on aille se ranger sous la bannière du plus fort. Il suffit de voir tous les socialistes et tous les Républicains qui se sont ralliés à Macron.

Et Macron lui, n’échappe pas à la règle. Il est opportuniste. Il est un marin qui, lorsque le vent tourne, sait adapter ses voiles. On a vu, dans ses allocutions récentes, qu’il avait abordé des virages à 90 degrés. La situation catastrophique de la France, non seulement à cause de la pandémie, mais aussi à cause de la progression négative de l’islamisme, l’aurait-elle rendu plus intelligent et plus lucide ? Certainement pas. Je le répète : Macron est un affreux et malhonnête opportuniste. Il sait parfaitement qu’après la pandémie, il lui faudra remodeler son gouvernement, c’est-à-dire choisir des hommes de la société civile, des hommes qui sont le miroir des Français et il sait qu’Éric Zemmour est de ceux-là.

Pour l’opportuniste Macron, l’insulte faite à Zemmour a été une formidable opportunité. Vous êtes assis ? Bien assis ? Eh bien, il lui a demandé s’il ne serait pas prêt à participer à ce gouvernement qui sera comme un nouvel envol pour lui. Ses convictions imbéciles, il les conserve, bien sûr. Mais le pouvoir, c’est quelque chose de bon quand même, alors la seule et vraie devise, c’est l’adaptation. Et qu’a donc pu être la réaction de Zemmour ? Naturellement, au départ, il a été interloqué, secoué même, et il n’a pas été question pour lui de rejoindre un Président qu’il a toujours jugé incompétent. Il n’a pas manqué de le crier sur tous les toits, ce qui d’ailleurs aurait dû dissuader Macron de sa démarche. Mais Macron, pour sauver sa peau, irait jusqu’à s’accoupler avec le diable.

45 minutes au téléphone, disais-je, c’est long, vraiment long. Alors Éric Zemmour, qui aime passionnément la France, s’est très vite mis à réfléchir. Il s’est dit, particulièrement lucide, que parmi les patriotes, il n’y avait pas une personnalité émergeant de la foule, intéressée par seulement les intérêts généraux du pays. En outre, il a très vite pris conscience que les deux femmes Le Pen sont un recours éculé. Marine, personne n’y croit plus, trop de renoncements, trop de tergiversations ! Marion émoustille les hommes surtout par sa jeunesse et sa beauté. Mais on ne peut pas dire qu’elle soit d’une intelligence débordante avec par exemple son ralliement poussiéreux à l’économie de marché ; et puis la jeunesse avec Macron merci, on a déjà goûté ! Éric Zemmour, lui, ne se prend pas pour le sauveur de la France. Il a toujours été humble. Alors, il s’est dit que le meilleur moyen de l’aimer concrètement, cette France malheureuse et maltraitée, serait de la servir en acceptant le poste de ministre de l’Intérieur… mais à la condition énoncée par Macron dans une conférence de presse solennelle, qu’il lui laisse assumer à 100 % sa mission, bref, qu’il lui laisse une paix royale pour mettre un terme définitif à l’emprise malfaisante de l’islam. Et pas question pour lui de se retirer à la Hulot, au cas où Macron renoncerait à son serment. Lui, il l’a affirmé sans ambages, il ira jusqu’au bout de sa tâche. Mais ce n’est pas tout, il a exigé également de Macron de placer de vrais patriotes aux ministères de l’Éducation nationale et de la culture, car remettre la France debout exige qu’on lutte contre les forces qui lui sont hostiles, mais aussi qu’on revivifie les esprits pollués des Français.

Alors je sais bien que les extrémistes de tous poils vont crier à la trahison, que le ralliement de Zemmour sera perçu comme un renoncement inouï de ses convictions, qu’il va se salir… et qu’il va nous laisser bien seuls, que nous allons plonger dans une obscurité désespérante puisque nous n’aurons plus de guide, nous qui ne sommes que de pauvres moutons grégaires. Mais bon Dieu ! le troupeau que nous formons n’a même pas un mâle dominant et nous allons, c’est sûr, choir dans le ravin. Et puis bon Dieu encore, il y a la France, la France qu’il faut sauver. Cela doit être le seul et unique objectif. Il faut oublier toutes ces petites contingences nuisibles ! En tous cas, moi personnellement – et même si cela ne m’exalte pas outre mesure – j’accepte volontiers le ralliement de Zemmour à Macron… car je suis convaincu que le temps qu’il passera dans son ministère de l’Intérieur sera très efficace, qu’il va passer, lui, et en vrai, le karcher dans le pays, contrairement à cet autre qui l’a dit mais ne l’a pas fait.

Alors vas-y, Éric, fais fi des critiques, tu sais que les Français ne sont que des teignes méchantes alors de toutes façons… Bosse à fond dans ton ministère avec les compatriotes de l’Éducation nationale et de culture, tout ce que vous ferez sera utile, très utile à la France. Et merci à toi.

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