Policiers agressés : lâcheté du gouvernement et de la hiérarchie

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Riposte Laïque

Les banlieues sont au-dessus des lois.

Depuis huit semaines, les Français ont été littéralement persécutés pour non-respect du confinement, comme les pires délinquants. Un déploiement policier aussi impressionnant  qu’au plus fort de la crise des Gilets jaunes a donné lieu à plus d’un million d’amendes de 135 euros, voire 1 500 euros en cas de récidive.

Et à la quatrième infraction, le « délinquant  multirécidiviste », pris en flagrant délit  de footing à plus d’un kilomètre de chez lui est passible d’une amende de 3 750 euros et d’une peine de prison de 6 mois.

Pendant ce temps, chaque année, 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées faute de place et Nicole Belloubet a libéré plus de 12 000 détenus, y compris des terroristes potentiels fichés  « S ».

Pour traquer ces dangereux malfrats qui ne respectent pas le confinement, l’État a mobilisé les grands moyens. Hélicoptères pour débusquer les randonneurs dans les forêts, drones pour surveiller les plages désertes et aligner tout contrevenant assez inconscient pour se  promener dans ces zones où le risque de contamination est absolument nul !

Ces infractions ont fait la Une des journaux télévisés pendant des semaines. Mais pour les cités rebelles, c’est toujours l’omerta.

Lors d’un passage en Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron s’est même fendu d’un message mielleux à l’attention de son électorat des banlieues, pour féliciter les habitants qui « respectent  le confinement de manière remarquable ».

Rappelons à notre Pinocchio de l’Élysée que les hôpitaux de Seine-Saint-Denis ont été les premiers saturés en Île-de-France et que les exercices de communication n’interdisent pas un minimum d’honnêteté intellectuelle…

Depuis des années, le silence des médias et le déni des autorités tentent de masquer la sinistre réalité : le pouvoir a perdu le contrôle de la situation et se trouve contraint de capituler et de fermer les yeux sur toutes les infractions à la loi commises dans les banlieues, par peur d’un embrasement de type 2005.

Tout discours apaisant et rassurant de Castaner n’est que mensonge. La situation est catastrophique. Les policiers ont ordre de raser les murs et les préfets font profil bas, pour la simple raison que les ordres viennent du plus haut sommet de la hiérarchie. Il n’y a plus d’État de droit et des pans entiers du territoire sont passés sous la coupe des barbus et des caïds.

L’État en est même réduit à acheter la paix dans les banlieues, qui passe par le bon vouloir des imams. Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, l’avait  déjà reconnu après les émeutes de 2005.

Le 18 mars, Laurent Nunez déclarait : « Ce n’est pas  une priorité que de faire respecter dans certains quartiers les fermetures de commerces et de faire cesser les rassemblements. »

Difficile de faire pire dans le renoncement permanent et l’aplaventrisme.

Pour Castaner, les émeutes de Villeneuve-la-Garenne « ne sont pas d’un niveau de gravité exceptionnel. »

Un commissaire en Seine-Saint-Denis reconnaît :

« La différence, c’est que chez nous, les jeunes qui jouent au foot, fument dehors, organisent des rodéos ou font vivoter leurs trafics se contrefoutent de la loi et de ceux qui sont chargés de la faire respecter ! »

Partout en France, les policiers se plaignent des ordres de soumission diffusés par leur hiérarchie. Ne pas intervenir pendant le ramadan est la règle.

Dans les Yvelines, la salle de commandement de la police transmet ses ordres de soumission aux commissariats par téléphone et non plus par radio, pour éviter toute fuite dans les médias.

« Finalement, la hiérarchie baisse son froc sans assumer », assène un policer amer.

Le bilan de cette lâcheté ? Les violences sont continues. (Figaro)

Entre le 17 mars et le 5 mai, 379  faits de violences urbaines visant des policiers, dont 78 guets-apens, ont été recensés par la DGPN. 164 villes de France ont été touchées par les violences.

43 policiers ont été blessés et 121 suspects interpellés.

En haut lieu, on minimise. Ce ne sont que des « faits de basse intensité avec assez peu de dégâts matériels. »

Évidemment, rien à voir pour l’instant avec les 300 bâtiments détruits et les 10 000 véhicules incendiés en 2005 ! Question de temps, sans aucun doute…

Quant à la justice, elle reste égale à elle-même. Un commissaire raconte :

« C’est franchement ahurissant. On a eu des gars verbalisés quinze fois qui écopent d’un rappel à la loi, quand ils ne bénéficient pas d’une « infraction insuffisamment caractérisée ».

Il va de soi qu’un Gaulois serait en prison depuis longtemps ! On se demande parfois si nos juges ne sont pas menacés, pour faire preuve de tant de clémence…

Mais la vraie question concerne l’avenir :

Avec 15 millions de citoyens d’origine extra-européenne présents sur notre sol, l’État a déjà perdu le contrôle de la situation. Avec 500 000 nouvelles arrivées par an, légales et clandestines, qu’en sera-t-il de notre France millénaire quand  cette « richesse nationale » aura doublé en nombre, c’est-à-dire dans une vingtaine d’années ?

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