Les interpellations de migrants algériens, venus depuis Paris en train pour commettre des cambriolages à Montigny-sur-Loing, se succèdent.
Depuis plusieurs semaines, le commissariat de Moret ne cesse d’effectuer des interpellations en flagrant délit de cambriolage à Montigny-sur-Loing.
« Il s’agit d’équipes de migrants algériens basés à Parisqui se passent le mot, indique une source policière. Le village est facile d’accès, avec sa gare et ses pavillons tout proches. Les délinquants viennent en train, volent, puis repartent aussitôt ».
Placés 48 heures en garde à vue, ils ont tout cassé dans leur cellule, badigeonnant les murs avec leur sang, en inscrivant des croix gammées. (…)
« Ils tambourinaient sur les portes et se tapaient la tête contre les murs en hurlant « Nique la France ! ». Nous avons dû les casquer et les menotter, indique-t-on au commissariat. Leur état d’excitation était impressionnant, j’ai rarement vu ça ».
Assistés d’un interprète en langue arabe, les suspects ont décliné plusieurs identités fantaisistes, correspondant en fait à des personnages de fictions et de bandes dessinées algériennes. Ils ont par ailleurs refusé de se soumettre aux prélèvements d’empreintes.
L’un d’eux se prétendait mineur, mais les multiples radios de des os et de sa mâchoire l’ont contredit.
Au final, les clandestins ont été remis en liberté avec une convocation au tribunal correctionnel pour le mois de février 2020. Par ailleurs, une obligation de quitter le territoire français leur a été notifiée.
Voici quinze jours, deux autres Algériens – dont un mineur isolé – avaient été appréhendés à Montigny-sur-Loing pendant un cambriolage. Le mineur, dirigé vers l’Aide sociale à l’enfance, a depuis disparu dans la nature. Quant au majeur, il est censé repartir dans son pays d’origine…