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Riposte Laïque
Pendant que les agressions mortelles, les passages à tabac gratuits, les attaques au couteau, les coups de marteau, les pillages et les viols explosent, Dupond-Moretti et Darmanin, pourtant censés assurer ensemble la sécurité des Français, s’écharpent sur le terme “ensauvagement”. Une polémique pitoyable !
Le garde des Sceaux récuse l’expression, largement utilisée par le ministre de l’Intérieur, ne voyant qu’un “sentiment d’insécurité”, nourri par les difficultés économiques, le Covid, les médias et le discours populiste ! Pour lui, le terme “ensauvagement” fait partie du vocabulaire d’extrême-droite.
Il faut croire que le besoin de sécurité exprimé par les citoyens, un droit élémentaire dans une démocratie, est donc une exigence de facho !
Bref, l’éternel discours victimaire exonérant les racailles de toute responsabilité. Ce n’est pas pour rien que Dupond-Moretti est l’idole des malfrats, ovationné par les taulards quand il visite une prison. C’est Taubira en pire.
Le choix de Macron de nommer Darmanin et Dupond-Moretti à l’Intérieur et à la Justice n’est pas un hasard. C’est la parfaite illustration de la politique du “en même temps”.
Le “en même temps”, c’est la marque de l’indécision, de la politique du cul entre deux chaises, donc de l’immobilisme absolu.
Il n’y a par conséquent rien à attendre de ce binôme ministériel qui n’est d’accord sur rien.
Pour celui qu’on surnomme le King-Kong des prétoires, le meurtre d’une adolescente de 15 ans, violée puis massacrée par un barbare multirécidiviste, condamné à 18 ans de prison pour 12 viols mais relâché prématurément, ne doit pas être prétexte à une surenchère populiste !
Il faut donc se taire et accepter l’ensauvagement de la société comme une fatalité.
“La France n’est pas un coupe-gorge” affirme le garde des Sceaux. Si, Monsieur le ministre, car elle est devenue le pays le plus dangereux d’Europe. Les chiffres le prouvent.
Et votre discours consistant à nier les faits et à culpabiliser les citoyens qui ne se sentent en sécurité nulle-part, ne fait que confirmer le naufrage sécuritaire de ce quinquennat.
Quand ce n’est pas le Président qui compare les actes de barbarie à de simples “incivilités”, c’est son ministre de la Justice qui nie l’ensauvagement du pays. On n’en sortira jamais.
Dans une excellente enquête sur l’ensauvagement de la France, Valeurs Actuelles a relevé les crimes et délits perpétrés par les nouveaux barbares durant 60 jours. Éloquent !
Deux mois de violences gratuites, de massacres en tous genres, qui démontrent que les Français vivent dans un environnement de plus en plus dangereux. Toutes les villes sont concernées. Il n’existe plus de sanctuaire.
“En une journée, un homme peut mourir pour une cigarette, une femme peut être violée pour une jupe trop courte et des seniors tabassés pour avoir appelé au calme”.
Si ce n’est pas là une société de sauvages, qu’est-ce que c’est ?
Les chiffres explosent, comme le montre l’image ci-dessus.
17 % des Français renoncent à sortir de chez eux tant ils se sentent en insécurité ! Du jamais vu.
Depuis 2009, les tentatives d’homicides ont bondi de 175 %.
Depuis 1996, les coups et blessures ont explosé, avec un bond de 250 %.
On recense 89 attaques de molosses depuis le début de l’année !
Les viols sont en hausse de 136 %.
Et que dire des voleurs qui dépouillent les touristes ? Des racailles venues des pays de l’Est et d’Amérique du Sud et qui opèrent en toute impunité.
Chaque année, ce sont plus de 20 000 policiers et gendarmes qui sont blessés dans l’exercice de leurs fonctions, soit 55 par jour. Et si on totalise toutes les agressions contre les forces de l’ordre, ce sont 110 policiers qui sont menacés chaque jour.
Et que fait Macron ?
Il a libéré plus de 13 000 détenus, dont des fichés “S”.
Et il va supprimer l’ONDRP, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, brouillant ainsi les vrais chiffres de la délinquance.
Conclusion :
Si pour Dupond-Moretti l’ensauvagement de la société n’est en fait qu’un sentiment d’insécurité exacerbé par l’extrême-droite, Macron a préféré, quant à lui, limiter les risques pour sa petite personne.
Aux 77 policiers et gendarmes du GSPR, il a ajouté 50 policiers de la préfecture de police pour assurer sa protection rapprochée.
Lui seul a le droit d’avoir peur !