Articles : Juillet 2023 – Juin 2023 – Mai 2023 – Avr. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
La lettre confidentielle Faits & Documents consacre ses deux derniers numéros à la personnalité pour le moins interlope de Jean-Marc Borello, membre du très fermé premier cercle du couple présidentiel.
Extraits :
Inconnu du grand public, cet ami personnel des Macron a vu le chiffre d’affaires de son empire de l’« économie sociale et solidaire », le Groupe SOS, doubler entre 2015 et 2021. Dopée essentiellement par les deniers publics, cette croissance est devenue exponentielle tandis que s’accomplissait l’ascension programmée d’Emmanuel Macron. Une connivence qui alimente les soupçons de conflits d’intérêts et interroge, une fois de plus, sur le moi profond du couple présidentiel, tant le parcours de Jean-Marc Borello est jalonné d’affaires sordides. S’il tente aujourd’hui de les faire oublier, ces scandales constituent toutefois la base du Groupe SOS dont le fonctionnement occulte s’apparente à celui d’une société secrète…
« Cet ancien socialiste, autrefois proche de Simone Veil, […] fait partie du cercle des intimes du Président. C’est même un des meilleurs connaisseurs de la Macronie. On peut le croiser à l’Élysée, dans des ministères ou à l’Assemblée nationale ».
Lepoint.fr, 06 octobre 2018.
« Jean-Marc Borello refuse d’entrer dans les cases (…) Il se veut l’ami, simplement, d’un homme de 41 ans devenu président de la République. […] Faussement modeste, faussement détaché du pouvoir, il goûte l’influence qu’il exerce auprès d’“Emmanuel”. […] Fréquenter Borello, c’est l’espoir, pour les premiers fidèles, d’une ouverture vers un Emmanuel Macron devenu moins accessible. “Tout le monde sait qu’il a l’oreille du Président et essaie d’être bien avec lui” reconnaît un membre du gouvernement ».
L’Express, 18 décembre 2019
« Le vrai patron de Macron » Selon la légende, la relation entre Emmanuel Macron et Jean-Marc Borello se serait nouée dans l’enceinte du Sciences-Po de Richard Descoings qui a fait du patron de SOS un de ses enseignants (1998-2003), offrant ainsi un point de chute à cette autre figure du gay pouvoir, alors empêtrée dans les retombées judiciaires du Palace et des Tournelles.
À Sciences-Po, le patron de SOS aurait notamment préparé Emmanuel Macron à l’épreuve Questions sociales du concours d’entrée à l’ENA. Devenu un membre du tout premier cercle informel de l’entourage du couple présidentiel, Jean-Marc Borello trouve par exemple « extraordinairement moderne » le personnage de « Brigitte » (Le Point, 25 octobre 2018) et revendique son « goût pour les gens “en marge” » (Mon bonheur, c’est les autres, Débats Publics Éditions, 2022). Tout en étant impliqué sur le volet « social » de la campagne dont il est la « caution de gauche » (Le Point, 2 mars 2017), ce lecteur revendiqué des Amitiés particulières de Roger Peyrefitte figure alors en bonne place dans la délégation française au Forum économique mondial de Davos où Jean-Marc Borello est même consacré « entrepreneur social de l’année » par la Fondation Schwab.
Dans son édition du 25 juillet 2022, La Lettre A note que Jean-Marc Borello est également « très proche » de Marlène Schiappa, nommée au début du second quinquennat secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire (désormais directement rattachée à Matignon) [NdA : et débarquée lors du dernier remaniement ministériel] et qu’il « multiplie les entretiens informels avec les membres du nouveau gouvernement, comme il en avait pris l’habitude lors du précédent quinquennat. La liste de ses rendez-vous ministériels, quand il n’est pas aperçu à l’Élysée, témoigne de son influence, toujours intacte, dans les allées du pouvoir ainsi qu’à La République en marche (LREM) – rebaptisé Renaissance […]. Rares sont les grands patrons français à pouvoir bénéficier d’une telle sollicitude.
Chacun ressent que quelque chose ne tourne pas rond dans le rapport de la Macronie à la jeunesse, à l’éducation et à la sexualité.
Quelque chose d’encore indicible dans le débat public, à l’exception, de temps à autre, de quelques saillies humoristiques. Car, pour reprendre le mot du comédien et essayiste québécois Doris Lussier, « quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux, c’est l’humour »…
L’humour de Gaspard Proust qui, dans son billet du 21 décembre 2022 sur Europe 1, rit du comportement pour le moins déplacé d’Emmanuel Macron pendant la coupe du monde en décrivant l’« agression sexuelle » du footballeur Kylian Mbappé par ce « supporter qui court en pantalon à pinces, bras de chemise. On aurait dit un stagiaire de chez McKinsey en overdose de poppers. Il le prend, il le touche, l’impression de voir [Michel] Fourniret qui venait de choper un minot sous GHB. » Ou ce sketch de La Bajon sur Rire & Chansons, le 9 décembre 2022, abordant le traitement réservé aux pédophiles dans les démocraties libérales avancées: « Polanski, accusé d’attouchement sur mineur, il a eu un César; Woody Allen, il a épousé sa fille, il a eu un Oscar ». « Et si une femme avait détourné un mineur, elle serait devenue quoi finalement ? » interroge l’animateur. « Un poste de première dame » répond La Bajon du tac au tac. « Ah, ça confirme que maintenant, la pédophilie on ne la condamne plus, on la récompense, quoi, c’est ça ? » Et La Bajon de conclure : « C’est à se demander si Marc Dutroux n’a pas commencé sa carrière trop tôt »… Michel Fourniret, Marc Dutroux… Que d’infâmes références pour moquer l’histoire et l’image renvoyée par l’improbable couple qui trône à l’Élysée…
Ce n’est que récemment que le sujet est sorti du champ de l’humour, à l’occasion d’un entretien totalement explosif accordé par Emmanuel Todd à Marianne (6 avril 2023). Le démographe à la renommée internationale revient sur le « bordel » ambiant dans lequel est plongée la France, l’attribuant à la personnalité d’Emmanuel Macron en général, et à son enfance en particulier :
« J’ai parlé de système électoral, j’ai parlé de néolibéralisme. J’ai parlé du déficit cognitif néolibéral de Macron. Une autre chose doit être évoquée, non systémique, accidentelle, dont je n’aime pas parler mais dont on doit parler: une autre raison de la préférence de Macron pour le désordre et la violence est sans doute un problème de personnalité, un problème psychologique grave. Son rapport au réel n’est pas clair. On lui reproche de mépriser les gens ordinaires. Je le soupçonne de haïr les gens normaux. Son rapport à son enfance n’est pas clair. Parfois, il me fait penser à ces enfants excités qui cherchent la limite, qui attendent d’un adulte qu’il les arrête. Ce qui serait bien, ce serait que le peuple français devienne adulte et arrête l’enfant Macron. […] La situation est extrêmement dangereuse parce que nous avons peut-être un président hors contrôle dans un système sociopolitique qui est devenu pathologique.»
(…)
Henri Dubost, Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr