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L’ISLAM ÇA PASSE AVANT LES COURS
« L’islam ça passe avant les cours ! » * Voilà ce qu’affirme et pratique un élève musulman.
Ils sont nombreux à penser et s’organiser ainsi, puisqu’il diffuse des messages destinés à faciliter ces pratiques pourtant interdites en milieu scolaire. Interdites par notre loi républicaine et laïque censée être la même pour tous. La lecture et l’écoute attentives de ses propos sont édifiantes. Il invite ses coreligionnaires à prier dans les toilettes, ce qui serait considéré comme dégradant et même blasphématoire dans n’importe quelle religion véritablement spirituelle élevant l’humain. Curieux pour un adepte dont les semblables sont si pointilleux à propos du blasphème… La prière est pourtant par nature spontanée et intérieure, appelant pour son expression verbale un environnement paisible et honorable, si ce n’est consacré ; sauf en cas de l’urgence d’un événement inattendu. En fait il affiche là non pas une démarche spirituelle, un besoin mental ou moral de communion avec le divin, mais une sorte de fiche pratique destinée à l’organisation physique et matérielle d’un rituel imposé, à pratiquer dans une clandestinité qui prétendrait rappeler « les heures les plus sombres de notre histoire », comme disent les idiots utiles de la mondialisation.
La lecture de ses messages montre de nombreuses fautes de français attestant bien que pour lui l’islam passe avant les cours, même si ce pourrait être le cas d’élèves non musulmans. Voilà ce qui arrive quand la priorité n’est plus donnée aux savoirs fondamentaux : des élèves de première (ce qu’il prétend être) font encore des fautes de français basique. À la question « Pourquoi faites-vous cela », il répond « Pour aider les autres dans mon cas. » Il admet donc être un « cas ». Il continue en disant « On fait ça en cinq minutes, vite fait. » Il s’agit donc bien de faire « ça » pour le faire, « vite fait » comme l’expédition d’une contrainte, et non pas d’un moment d’épanouissement spirituel en communion, voire en symbiose avec le divin. C’est quoi ça, une prière bâclée dans les chiottes, si ce n’est se victimiser encore, imposer malgré tout l’islam et considérer la loi commune en dessous des exigences communautaires ? Il dit ensuite qu’ils prient toujours à plusieurs. On peut imaginer pourquoi : ils sont toujours en bande, c’est systématique. C’est interdit, oui, il le sait mais c’est là qu’il lâche sa phrase disant tout : « L’islam ça passe avant les cours, c’est tout ! » Pour ceux qui n’auraient pas compris, c’est là bien clair ! Puis il rappelle qu’il y a des vacances pour les fêtes chrétiennes et que la laïcité doit être pour tout le monde.
Il semble ignorer que justement, la laïcité impose de ne pas exprimer de religion à l’école. Quant aux vacances pour les fêtes chrétiennes, elles correspondent à des traditions issues de notre culture chrétienne presque deux fois millénaire, quand bien même beaucoup de nos concitoyens ne soient plus aujourd’hui chrétiens ou même croyants. Elles persistent par habitude et respect des coutumes qui ont fait notre pays et ce que nous sommes, elles rythment chacune de nos années et nous unissent à nos lointains ancêtres, à notre patrie, à notre histoire, à notre héritage et à notre futur communs. Si cela ne lui convient pas, plutôt que de renier nos lois et notre culture, tenter de les changer, il peut toujours choisir d’aller vivre dans l’un des cinquante-sept pays musulmans régis par la charia et dans lesquels il n’existe pas ce racisme anti-musulman que ses déclarations prétendent placer en évidence. Il peut aussi bien sûr donner le même genre de conseils à ses coreligionnaires, afin qu’ils l’accompagnent dans ce voyage de rêve aux pays où justement il n’y a pas de laïcité mais le paradis terrestre régenté par l’islam : « Dar al-Islam ». Nous leur souhaitons bon voyage à tous !
Daniel Pollett dand Riposte Laïque
