Vous en avez sans doute entendu parler, les places financières mondiales dérapent. C’est pas la faute à la neige, mais ça commence à glisser gravement !
Mais c’est la faute aux taux d’intérêt qui grimpent.
C’est la très grande faute aux arbres qui ne montent pas jusqu’au ciel.
C’est aussi la faute aux parités monétaires qui se contorsionnent.
Et c’est sans doute la faute à Nabilla qui a mis le bitcoin à plat.
https://ripostelaique.com/depuis-que-nabilla-a-pris-a-pleines-mains-bitcoin-cest-la-debandade.html
Bref, et sans rentrer dans les causes techniques de la crise qui se profile, on évoquera quand même ses propagateurs, les grands argentiers mondiaux qui n’ont cessé de faire tourner les planches à billets, le « quantitative easing » comme ils disent, à taux zéro ou négatifs, pour relancer officiellement les économies mondiales.
Mais la finance internationale a orienté comme d’habitude à son profit ces liquidités surabondantes spécialement vers les produits spéculatifs et dérivés toxiques plutôt que vers l’économie réelle. Qui ne rapporte pas de quoi satisfaire les aigrefins de la finance internationale.
Alimentant ainsi des bulles plus inquiétantes aujourd’hui que celles des subprimes dont l’éclatement avait entrainé le krach du système financier en 2008. Et son coût exorbitant pour nos finances publiques avec plus de 400 milliards d’endettement supplémentaire.
Et souvenez-vous de l’imposture de la déclaration du candidat Hollande au Bourget en janvier 2012 : « mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ». Qui, pour rassurer la City londonienne avait dans le même temps envoyé Macron, son futur directeur de cabinet présidentiel, tenir le discours inverse.
Pour Macron, un ex-banquier bercé par la puissante banque Rothschild, rien de plus normal que de prêter main forte à son mentor Hollande qui n’avait pas imaginé que la trahison de son obligé, pur produit de la finance mondialisée, lui coûteraient son renoncement à la présidentielle de 2017.
Ce qui explique que malgré la crise financière de 2008, aucune leçon n’a été tirée par les politiques contre la caste de la finance internationale. Sauf qu’en prévision de la prochaine crise, qui pourrait bien être imminente, cette oligarchie s’est organisée pour mettre directement sur le dos des épargnants le fardeau de ses dévoiements spéculatifs qui menacent ruine.
La caste financière s’est donc préparée à vous faire les poches, et envisage de faire main basse sur votre épargne par diverses mesures avec la complicité de ceux qui vous gouvernent.
La première mesure de spoliation est opérationnelle depuis le 1er janvier 2016 sous l’égide de cette funeste Union Européenne qui se fout des peuples tant elle est soumise aux lobbies de cette caste. Les banques sont donc autorisées en cas de problème grave à ponctionner les comptes de leurs clients dont les dépôts sont supérieurs à 100 000 euros, voire en dessous de ce seuil si les circonstances l’exigent, comme je l’avais expliqué dans cette chronique :
https://ripostelaique.com/2016-main-basse-sur-vos-depots-bancaires-merci-hollande.html
Ensuite et depuis le 9 décembre 2016, en cas de menace grave sur le système financier, la loi « Sapin 2 » prévoit que le haut conseil de stabilité financière peut suspendre au maximum pour une durée de six mois les retraits des contrats d’assurance-vie. On imagine assez bien que sous le pression des événements et des mêmes lobbies ces délais de suspension pourraient être prorogés sine die.
Enfin toujours en cas de crise financière la BCE, Banque centrale européenne, pourrait accorder aux banques le pouvoir de bloquer les comptes, de geler les dépôts, en n’autorisant que les dépenses minimales nécessaires à la vie courante.
En limitant par exemple les retraits aux distributeurs automatiques de billets à quelques dizaines d’euros par semaine. Ou comment se faire enfumer comme chez les Grecs qui connurent cette drastique contrainte à l’été 2015.
Ce projet figure dans un récent rapport officiel du président de la BCE, Mario Draghi, dont on se souvient qu’il avait été l’un des principaux dirigeants de la banque Goldman Sachs, de sinistre mémoire lors de la crise financière de 2008 à cause de ses produits dérivés toxiques qui ont lessivé des millions d’épargnants.
Car cette caste oligarchique qui joue au casino de la spéculation et se planque dans les paradis fiscaux, se prépare à faire main basse sur votre épargne pour se refaire de la crise financière qu’elle aura fabriquée.
La spoliation de votre épargne est plus que jamais en marche car Macron, le pion de la finance mondialisée, a déjà dit et démontré qu’il n’aime pas les épargnants.
Alors avant d’être complètement plumé, pensez à installer un poulailler sur votre balcon ou dans votre jardin.
Il ne vous restera plus qu’à vous défendre contre les voleurs ou les égorgeurs de poules qui courent les rues en toute impunité.
Alain Lussay