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°° WEBTUBE : Le 25 mai dernier, à Tarbes, à l’occasion d’une fête entre voisins, la convivialité a laissé place à l’agressivité. Sangria, rosé, chipolatas, salade de riz, chips, quiche lorraine, nappe en papier, vaisselle en carton… La Fête des voisins, c’est « l’occasion de chaleureuses retrouvailles et de moments de convivialité », comme le dit le site dédié à l’événement. Le concept est vieux de 25 ans, il a ses adeptes. Aux quatre coins de l’hexagone, dans les cours d’immeuble, les jardins de résidence ou même dans la rue, fin mai, locataires et propriétaires se retrouvent, le temps d’une soirée, pour partager, trinquer, discuter, échanger… Le dimanche 25 mai dernier, à Tarbes, les habitants d’une résidence se sont pliés à l’exercice. Il a tourné court.
Convivialité
Alors que la soirée battait son plein, cinq individus, visiblement alcoolisés, ont tenté de s’incruster. Ils ont été refoulés par les voisins. Un affront auquel les cinq individus ont répondu par la violence. Trois des cinq mis en cause se sont particulièrement illustrés.
L’un d’eux a sorti un couteau et frappé un jeune homme avant de menacer une autre personne présente. Un deuxième, qui avait retiré son bracelet électronique quelques heures plus tôt…, a été retrouvé caché derrière une voiture en possession d’un canif. Enfin, le troisième larron, originaire de Mayotte, a tenu des propos à caractère raciste : « Sales blancs, on va venir vous coloniser et violer vos femmes. »
À ce sujet — Racisme anti-Blanc : le grand déni de notre temps !
Tous trois ont été jugés en comparution immédiate ce mercredi 28 mai, soit trois jours après les faits. Ils ont adopté la même ligne de défense : particulièrement alcoolisés, ils ne se souvenaient de rien. De rien, si ce n’est d’avoir été provoqués. Une accusation réfutée par la principale victime lors de l’audience.
Agressivité
L’individu s’étant montré le plus actif a été condamné à 12 mois de prison ferme, tandis que les deux autres ont écopé de 8 mois de prison avec sursis probatoire et de 6 mois de détention à domicile sous surveillance électronique. Comme le rapportent nos confrères de Frontières, le tribunal a mis en avant le caractère inacceptable des propos racistes tenus et a rappelé qu’aucune fête de voisinage « ne devrait se transformer en scène d’agression et d’intimidation ».
En réalité, à aucun instant, ce genre de scène ne devrait se produire. Ni à Tarbes, ni ailleurs ; ni à l’occasion d’une fête, ni sans raison. Oui, mais la ville des Hautes-Pyrénées comme la France a changé. Un policier tarbais confie à BV : « Ceux qui sont là depuis très longtemps diront que c’était mieux avant, mais ce n’est pas plus vrai à Tarbes qu’ailleurs. » Le policier semble résigné. En montagne, en plaine, en ville ou à la campagne, partout, la situation sécuritaire s’est dégradée et rien ni personne ne semble pouvoir y remédier, surtout pas le tandem Macron-Bayrou.
Résultat : cette affaire est rangée dans la catégorie des faits divers alors même qu’elle est révélatrice de deux graves problèmes de société. En premier lieu, elle montre que les Français ne sont plus à l’abri nulle part, pas même dans la cour de leur immeuble ; en second lieu, elle met en avant les difficultés de cohabitation entre autochtones et immigrés. En s’avançant un peu, nous pourrions aussi dire qu’elle prouve que le racisme anti-blanc existe, mais vous, lecteurs de BV, le savez mieux que quiconque : c’est impossible !…
Sarah-Louise Guille, dans BV