. L’Empire totalitaire des GAFAM


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°° WEBTUBE : Internet est apparu au début des années 90. Aujourd’hui, 35 ans plus tard, il compte 5.5 milliards d’utilisateurs. Les Français y passent en moyenne 56 heures par semaine (dont 20h pour le travail), soit 8h par jour : un tiers de leur vie. Cela ne cesse d’augmenter. Cette existence numérique se fait au travers d’un petit nombre de plateformes dont les plus importantes sont les GAFAM ( Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), véritables maîtresses de nos existences.

On pense souvent que ces plateformes proposent des services gratuits et se rémunèrent grâce à la publicité ciblée. Le GPS de Google m’aide à parvenir à destination, en échange je vois la publicité de magasins que je croiserai en route. Vu comme ça, il n’y a pas de problème – et c’est presque toujours vu comme ça. Mais la réalité est différente.

Les GAFAM ne nous rendent aucun service.  Nous n’avons pas le choix. Il est quasiment impossible de s’en passer au travail, avec ses amis ou pour les tâches administratives. Les GAFAM ne proposent rien, elles s’imposent et étendent chaque jour leur empire. Ce ne sont pas des plateformes de services facultatifs, c’est l’infrastructure du monde moderne que nul n’a demandée et que chacun doit subir bon gré, mal gré. Les GAFAM ne sont pas des outils mais l’élément englobant à l’intérieur duquel ont lieu les activités humaines.

D’autre part, si les GAFAM font effectivement du profit grâce à la publicité ciblée, elles font en réalité bien plus. Reprenons notre GPS. Il ne se contente pas d’indiquer le trajet le plus court, mais il est capable de prédire l’état du trafic et ma vitesse tout au long du trajet. Il en est capable parce qu’il collecte en permanence toutes les données de tous ses utilisateurs, et cette masse de données lui permet de connaître les routes les plus rapides, d’anticiper les bouchons habituels, d’évaluer les vitesses moyennes. Le GPS ne se contente donc pas de vendre mon trajet à des annonceurs pour que je reçoive la publicité d’un restaurant sur la route à l’heure du déjeuner. Il fait deux choses en plus. D’une part il examine, connaît et anticipe le comportement humain. D’autre part, il influence ou prescrit ce comportement : je tourne quand il me dit de tourner. Tout ceci est possible grâce à la collecte des données de tous les utilisateurs, celles laissées volontairement (les points de départ et de destination) comme celles laissées involontairement en roulant (la vitesse, les bouchons, etc.).

Big Data

C’est cela, l’économie de la donnée, les fameuses big data, dont la publicité ciblée n’est que la partie émergée et présentable. Ce que vendent les GAFAM, ce sont ces masses de données que laissent les internautes, données qui permettent effectivement de connaître et de prévoir le comportement humain, mais aussi de l’organiser, le prescrire ou le manipuler. Les États aussi achètent ces données. Dans quel but ? Surveiller et manipuler. Les révélations fracassantes d’E. Snowden puis de Cambridge Analytica ont prouvé que des États, y compris des démocraties occidentales, utilisent ces données pour espionner et pour manipuler des élections.

Tout repose sur la collecte d’un maximum de données. Les GAFAM sont donc à l’affût de tout ce que nous laissons sur le net : c’est le capitalisme de surveillance. Tout ce que l’on fait sur ces plateformes est une donnée à exploiter, les textes, les images, les vidéos, les historiques de navigation sont collectés et vendus. L’utilisateur des GAFAM est en réalité un travailleur à domicile qui produit les données qui seront valorisées par les GAFAM ; les conditions d’utilisation que personne ne lit ne sont rien d’autre que son contrat de travail. Vous produisez gratuitement les photos d’anniversaire que Facebook vend à une entreprise qui développe la reconnaissance faciale.

Ces données ne peuvent être utilisées telles quelles, il faut qu’elles soient annotées ou indexées pour pouvoir être traitées par les algorithmes. Pour que l’IA qu’utilisent toutes les GAFAM sache ce que c’est qu’un chat, il faut lui avoir fait « manger » des milliers de photos de chats sur lesquelles on a inscrit « chat ». Cet entraînement des IA est effectué par les travailleurs du clic. Les plus chanceux sont employés par Amazon Mechanical Turk pour 1.98 dollar de l’heure. Les autres sont dans des pays sous-développés, et les GAFAM les paient une misère non pas pour faire davantage de profit mais pour les maintenir dans la misère sans laquelle ils n’accepteraient pas d’effectuer ce travail que tous disent insupportable. Il faut aussi apprendre aux IA à identifier toutes les horreurs qui traînent parmi les données, et des travailleurs du clic au Kenya passent 10 h par jour à visionner et annoter des vidéos pédophiles pour quelques centimes la tâche. On estime qu’il y a aujourd’hui entre 150 et 450 millions de ces esclaves modernes.

La collecte massive de données requiert les fameux data centers, des entrepôts immenses dans lesquels tournent en permanence des serveurs informatiques. Pour les alimenter et les refroidir, il faut l’équivalent de 150 réacteurs nucléaires. Si internet était un pays, il serait aujourd’hui le 3e consommateur d’électricité, et sera probablement le premier vers 2030. Nul n’ignore désormais que les GAFAM consomment également d’énormes quantités de minerais. La guerre au Congo, qui a fait 6 millions de morts et des milliers d’enfants esclaves dans les mines, en est une conséquence directe.

Ingénierie humaine

Les GAFAM font donc bien plus que de la publicité ciblée. Il s’agit en réalité d’ingénierie humaine. Grâce à l’extraction de masses de données, on peut établir des statistiques et des probabilités qui permettent de tout savoir : ce que les individus font, pensent, désirent, ainsi que ce qu’ils feront, penseront ou désireront. On peut alors manipuler, organiser, influencer les comportements humains, pour les pousser à faire ce qu’on attend d’eux. Cela semble trop gros pour être vrai, c’est pourtant ce que font chaque jour la publicité et le marketing qui nous disent quoi acheter, ce que fait le GPS qui nous dit où aller, ce que font les algorithmes Facebook ou Tik Tok qui nous disent quoi lire et quoi visionner, ce qu’on fait les États pris la main dans le sac par Cambridge Analytica.

Tout est prêt pour un totalitarisme absolu qu’il serait niais de penser impossible. Le crédit social chinois, ça existe. Mais aujourd’hui déjà l’homme pâtit. Pour marchandiser toute notre existence, les GAFAM ont pris en main toute notre vie et nous les avons laissé faire. Depuis qu’il y a le GPS, plus personne ne sait lire une carte ; depuis qu’il y a Chat GPT les lycéens ne savent plus faire une dissertation, depuis qu’on passe 8 heures par jour devant des écrans on ne lit plus de livres, etc. Les progrès des GAFAM provoquent une régression ou une crétinisation de l’humanité.

Il est donc très insuffisant de penser que les GAFAM proposent des services en échange de publicité ciblée. En réalité, les GAFAM sont l’infrastructure du monde moderne, infrastructure qui a comme finalité le profit et non pas le bien-être de ses utilisateurs, profit réalisé par la collecte et la vente de données, lesquelles permettent l’ingénierie humaine : influencer ou manipuler les individus et les sociétés grâce au savoir issu de ces données, ingénierie humaine qui a deux objectifs : le profit et la puissance des GAFAM et de leurs clients. Le prix à payer est lourd : la crétinisation et l’asservissement des utilisateurs, la misère des travailleurs du clic, ainsi qu’un désastre écologique.

Dans un monde idéal habité par des hommes libres, on n’utiliserait plus les GAFAM et on arrêterait le smartphone comme on arrête de fumer. De toute évidence, nous ne vivons pas dans un monde idéal et nous ne sommes plus des hommes libres.

Nicolas Degroote dans Elements

. Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste


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°° WEBTUBE : C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.

Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.

Une victoire populaire contre le système

Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.

Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »

L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.

Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».

Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…

Un second tour décisif face au système

Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.

Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »

Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.

« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »

Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.

Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.

 Breizh-info.com

. « Tout est à revoir, dans ce pays en décomposition » (dans vos commentaires)


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°° WEBTUBE : « Le néant de ces politiques est effrayant… » Aux États-Unis, Donald Trump réhabilite Christophe Colomb, au grand dam du camp woke. Comme le remarque François47, « il devrait pourtant être révéré par la gauche, le pauvre Christophe Colomb… N’est-ce pas le premier socialiste ? Il est parti sans savoir où il allait, il est arrivé sans savoir où il était… et tout ça avec l’argent des autres ! »

Comment lui donner tort ? D’abord, voilà qu’on évoque une « contribution modeste » pour remplacer la taxe d’habitation censée « renouer les liens entre les citoyens et les collectivités par l’impôt ». Pour Placidus, « autant demander à une dinde ce qu’elle pense de Thanksgiving ! » Ensuite, la loi interdit à ceux qui le voudraient de travailler le 1er mai, comme le dit Tyty : « Bientôt, travailler en France sera un délit ! » Pour Fb, c’est simple, « ce pays est devenu le cimetière des vocations ». De toute façon, « tout est à revoir, dans ce pays en décomposition », estime Alesia.

À ce sujet — « Christophe Colomb est de retour » : une nouvelle claque de Trump aux wokistes

Comment lui donner tort ? Après le meurtre d’Aboubakar Cissé, voilà toute l’entreprise de récupération de la gauche qui tourne à plein régime. Et la gaucharognarde est sans limite. Pourtant, remarque Duriez, ce meurtre est « in fine l’assassinat d’un migrant en situation irrégulière par un fils de migrants devenu français par sa naissance en France. [Donc] un échec de l’assimilation et le fruit d’une immigration incontrôlée […]. La Justice nous en apprendra un peu plus dans les mois à venir sur ce drame, lequel mérite, M. Mélenchon, un peu plus de réflexion plus que de larmes d’opportunité. » LFI crie à l’islamophobie et Antoine Léaument y trouve un nouveau prétexte pour vilipender CNews« C’est vrai, remarque Jacques62, que CNews parle beaucoup de LFI. Mais c’est la méthode LFI que d’occuper l’espace médiatique. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon, “l’important, c’est que l’on parle de nous”. » Pour Ritounet, « ce qui est rassurant, c’est que LFI regarde CNews avec assiduité ! Bravo à eux, enfin, ils s’instruisent un tantinet ! » LFI n’est pas seule assidue, à gauche : pour Fabien Roussel, Zemmour et la chaîne d’info « ont du sang sur les mains »« Au moins, ils ne pourront plus reprocher à la droite de récupérer un fait divers. En matière de récupération, ils ont battu tous les records, jusqu’au ridicule », se console MaryB. Sans compter que la minute de silence observée pour Aboubakar Cissé à l’Assemblée nationale relève du privilège. Il y a bien là de quoi s’interroger, comme Loutronne : « Elle est où, l’égalité, la justice, l’impartialité, dans ces minutes de silence très sélectives ? » Pour notre commentatrice, « les Français doivent demander des explications à la présidente de l’Assemblée nationale qui doit communiquer ses critères de “droit ou pas” pour les victimes de bénéficier de ce privilège : religion, origine ethnique, profil de l’agresseur, etc. » On aimerait savoir, en effet, puisque, comme le note Tyty, « si l’on devait faire une minute de silence à l’Assemblée à chaque exécution d’un citoyen français, on n’aurait plus de temps pour voter les lois ! »

Comment lui donner tort ? D’autant plus que nos parlementaires sont déjà fort occupés ! Mathilde Panot et Manon Aubry, par exemple, sont parties jouer les influenceuses de l’avortement en Hongrie. Pour François47, « elles ont tous les culots. Que n’entendrait-on pas si Viktor Orban Orbán envoyait des députées hongroises expliquer qu’il faut rétablir les frontières pour interdire l’entrée illégale des migrants en France… [On] entend d’ici les accusations “d’ingérence inadmissible””. » D’autant que, non seulement, comme le souligne NGO, « elles enfreignent la loi et s’en vantent en plus [mais en outre, pour elles], l’urgence serait l’avortement… Mais dans quel monde vivent-elles ? » Sans doute dans le même que celui de Juliette Méadel, qui verrait bien un psychologue derrière chaque enfant des quartiers. Comme d’habitude, « toutes les solutions trouvées par nos ministres ressemblent à une Rustine™ sur une roue de charrette cassée », constate Hadrien Lemur, aussi désillusionné que Wanderer, pour qui « le néant de ces politiques est effrayant ».

On en finirait presque par penser, comme Upsala, qu’« avant toute chose, il serait peut-être intéressant de mettre un psychologue derrière chaque membre du gouvernement » !

Boulevard Voltaire

. « Mon petit cœur, lui, restera français » : ce tifo patriotique qui fait chaud au cœur


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°° WEBTUBE : Le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Certains connaissent probablement, encore, La Strasbourgeoise, ce chant magnifique et déchirant, marqué par la guerre de 1870. On y entend la plainte d’une petite fille d’Alsace qui a perdu son père à la guerre et sa mère dans un bombardement. Pleine de fierté, abandonnée dans la rue, elle refuse l’aumône d’un Allemand, à qui elle dit « bien fièrement » : « Mon petit cœur, lui, restera français. » C’est ce message qu’ont déployé, dimanche 4 mai, en marge du coup d’envoi du match Lyon-Lens, les supporters de l’OL, dans les tribunes du Groupama Stadium.

Les tifos sont de petites banderoles brandies par chaque supporter et qui, toutes ensemble, forment un motif ou un slogan, parfois d’un goût douteux. C’est une grande tradition footballistique. Ce 4 mai, on pouvait donc voir quatre silhouettes de soldats français, trois d’autrefois et une d’un militaire de notre temps, sur fond de drapeau tricolore. Et ce slogan, en bas de la composition : « Mon petit cœur, lui, restera français. » Parce que les supporters ont pensé à tout, ce drapeau tricolore arborait les noms de batailles glorieuses des deux conflits mondiaux, à la manière des étendards et drapeaux des régiments, navires ou escadrilles de l’armée française : La Marne, Verdun, Dunkerque, Sedan, Bir Hakeim…

On n’est plus très loin du 8 mai, qui marque la capitulation de l’Allemagne nazie et l’entrée de la France (aux forceps) dans le camp des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Quatre jours plus tôt, c’est cette France glorieuse, jamais vaincue, couturée de cicatrices, qu’ont voulu honorer les « Bad Gones », un collectif de supporters lyonnais à qui l’on doit ce tableau à la fois rassurant et émouvant.

Émouvant, d’abord, il l’est sans conteste. La Strasbourgeoise ferait pleurer les pierres. Les Alsaciens et les Mosellans ne le chantent jamais sans avoir la voix qui se brise légèrement à la fin des derniers couplets. Et ce témoignage d’affection et d’estime envers les armées qui ont toujours défendu la France est émouvant, lui aussi, dans un moment particulièrement délicat pour la cohésion de notre peuple qui, ne sachant plus qui il est, à du mal à savoir où il va.

Ce tableau était également rassurant, précisément pour cette raison, car il nous fait passer un message essentiel. Les beaux esprits, les érudits de gauche comme de droite, passent leur temps à dire du mal du peuple de France. À gauche et dans les banlieues, on se moque grassement des « French dreamers », ces Français des banlieues pavillonnaires, avec leur maison de plain-pied, leur voiture sans grâce et leurs espoirs médiocres. À droite, on critique une France profonde déracinée, abrutie devant les écrans, pas foutue de se reproduire et incapable de lire des livres qui l’élèveraient. Gauchistes et droitards communient dans un même mépris de la figure du supporter, beauf extrémiste ivre de bière pour les uns, plébéien vulgaire qui ignore la grandeur du rugby selon les autres. Tous oublient une chose : le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Les supporters lyonnais, eux, n’ont rien oublié de cette filiation souterraine, et c’est tout à leur honneur. Voilà qui donne du baume au cœur en cas de dimanche pluvieux ou de lundi maussade !

Arnaud Florac, dans BV

. L’AfD sous surveillance, et demain interdit ? Vance et Rubio montent au créneau


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°° WEBTUBE : Inéligibilité contre Marine Le Pen, mise sous surveillance de l’AfD : deux grands partis mis hors du jeu démocratique ? Dans Le Monde, ce week-end, on débat tranquillement entre universitaires pour savoir si Trump est fasciste ou simplement illibéral, ce qui, dans la pensée progressiste et woke, n’en est que la forme édulcorée. Mais est-ce aux États-Unis de Trump que le leader du principal parti d’opposition est rendu inéligible par la Justice ? Qu’un parti est déclaré « extrémiste » et donc pourra être surveillé par les services de renseignement et, pourquoi pas, interdit ? Non, tous ces coups de canif dans le jeu démocratique ont lieu en Europe, en France et en Allemagne, ces deux grandes démocraties d’Europe occidentale qui ont visiblement un problème avec la possibilité d’une alternance au bénéfice de mouvements populistes de droite anti-immigration, RN en France, AfD (Alternative für Deutschland) de l’autre côté du Rhin.

L’AfD étroitement surveillée

La nouvelle est tombée ce vendredi 2 mai comme un couperet : après trois ans d’enquête, l’office de protection de la Constitution allemand estime que le parti nationaliste a « des aspirations contre l’ordre fondamental libéral et démocratique ». Formule assez cocasse qui pourrait justifier la surveillance rapprochée voire l’interdiction d’un parti en pleine expansion en passe de devenir le premier parti d’Allemagne (il a réuni 21 % des voix en février, derrière la CDU-CSU) ! Cet office gardien du temple démocratique allemand s’appuie sur un rapport de « plus de 1.000 pages », selon le ministère de l’Intérieur, cité par Le Monde. Principal grief pour justifier cette mise à l’index ? « La conception du peuple basée sur l’ethnie et l’origine qui prévaut au sein du parti n’est pas compatible avec l’ordre fondamental libéral et démocratique. » « L’AfD, précise encore le rapport, ne considère pas, par exemple, les citoyens allemands issus de l’immigration de pays à majorité musulmane comme des membres équivalents du peuple allemand défini par le parti en termes ethniques. » L’office dénonce aussi « une agitation continue contre certaines personnes ou groupes de personnes ». On le voit, la Nuit de cristal n’est pas loin, dans l’esprit des arbitres de la démocratie allemande…

Une fois encore, Vance rappelle à l’Europe ses fondements !

L’AfD a immédiatement dénoncé, vendredi, une décision « manifestement motivée par des raisons politiques » et un « coup dur pour la démocratie allemande », rappelant ses résultats électoraux et sa place actuelle – en tête des sondages. Mais l’heure n’est plus où les partis de droite persécutés étaient bien seuls à protester de leur bonne foi sous le regard accusateur de tous les autres et du monde entier. Dès vendredi soir, les USA ont réagi par la voix du vice-président J.D. Vance qui, sur le réseau X, a déclaré : « L’Ouest a fait tomber le mur de Berlin. Et il est reconstruit – pas par les Soviets ou les Russes mais par l’establishment allemand. » Il retweetait le message du secrétaire d’État Marco Rubio, qui a accusé Berlin de « tyrannie ».

Ces Américains trumpistes dont la bien-pensance européenne se gausse ont de la constance : Vance ne fait qu’enfoncer le clou de son discours d’il y a trois mois à Munich, rappelant à nouveau l’Europe à son identité démocratique. L’inéligibilité de Marine Le Pen et cette menace contre l’AfD corroborent les craintes de Vance.

Même en Europe, des voix s’élèvent contre cet illibéralisme !

Mais – autre signe des temps – d’autres voix s’élèvent pour défendre la démocratie européenne aux côtés de ces Yankees. En Allemagne, le chancelier sortant, le socialiste Scholz lui-même, a mis en garde, selon le quotidien Bild, contre la « décision précipitée » que constituerait une interdiction de l’AfD sur le fondement de cette nouvelle classification, d’autant que les juges suprêmes du pays ont déjà rejeté toutes les demandes récentes d’interdiction. Et les conservateurs de la CDU du nouveau chancelier sont eux-mêmes divisés à ce sujet.

Mais même en France, des observateurs libéraux, peu suspects de complaisance pour le RN ou l’AfD, se sont élevés contre une éventuelle interdiction. Ainsi, Jean-Dominique Merchet, de l’Opinion, qui l’a qualifiée, sur X, de « pure folie ». On aimerait les voir plus nombreux et parler plus fort.

À ce sujet — Allemagne : l’AfD bientôt sous surveillance des services de renseignement

Plus largement, cette affaire d’une possible mise sous contrôle de l’AfD par le renseignement allemand, voire son interdiction (on n’en est pas encore là), au prétexte qu’il a été classifié « extrémiste » par une agence placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, pose la question des limites de l’État de droit, érigé en totem, et de son primat sur la démocratie.

. Une haine plus que millénaire sépare musulmans et hindous


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°° WEBTUBE : Les Indes britanniques ont fait rêver plus d’un adolescent en mal d’aventures exotiques, quand les smartphones et les jeux vidéos n’avaient pas encore détrôné les romans d’aventure, comme « Les trois Lanciers du Bengale », véritable modèle du genre. Mais le monde des années cinquante a bien changé. Les empires coloniaux ont laissé la place à de jeunes nations indépendantes, prenant en mains leur destin avec plus ou moins de succès, mais  parfois dans le sang et les larmes.

Les Indes britanniques n’ont pas échappé à cette violence. Et l’impossible cohabitation entre musulmans et hindous a conduit à la partition du pays et à la création du Pakistan musulman en 1947. Une partition et un exode de part et d’autre qui se sont déroulés  dans un climat de haine qui dépasse l’entendement.

Et aujourd’hui, une fois de plus, l’ex-Empire des Indes est en ébullition, les tensions entre Islamabad et New Delhi ne s’étant jamais apaisées depuis l’indépendance. Preuve que la paix entre l’islam et les autres confessions n’est qu’une grande illusion.

Si Israël a connu trois guerres face à des coalitions arabes depuis le partage de la Palestine britannique en 1947, la première en 1948, puis en 1967 et 1973, l’Inde en a également connu trois face au Pakistan depuis l’indépendance, en 1947, 1965 et 1999.

Pour comprendre cette guerre sans fin entre hindous et musulmans, il faut se rappeler que la conquête islamique de l’Inde entre les VIIIe et XIe siècles fut le plus grand génocide de l’histoire. La haine de l’islam envers les religions polythéistes n’est plus à démontrer.

Ce bain de sang à l’échelle industrielle qui a duré des siècles est parfaitement sourcé.

« L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde. Les survivants étaient réduits en esclavage et les mâles castrés. La population indienne était initialement estimée à près de 600 millions d’individus. Vers le milieu du XVe siècle Elle était tombée à 200 millions. »

Un massacre de 400 millions d’hindous, cela ne se pardonne pas.

C’est donc une haine éternelle qui régit les rapports entre le Pakistan et l’Inde, deux pays que tout sépare et qui sont dotés de l’arme atomique. Une étincelle et c’est une guerre nucléaire qui embrase le monde.

C’est un attentat particulièrement barbare, ayant fait 26 victimes hindoues dans le Cachemire indien, qui a rallumé le brasier et mis les deux pays sur le pied de guerre. Les terroristes ont épargné les musulmans, ciblant uniquement leurs ennemis de toujours, ces mécréants qui osent vénérer 36 divinités.

Le Cachemire, chaudron en ébullition depuis 1947 et partagé entre les deux pays mais resté autonome, est peuplé majoritairement de musulmans, ce qui pousse Islamabad à déstabiliser la partie indienne dans l’espoir d’annexer la totalité du Cachemire. Le contentieux ne date donc pas d’hier.

New Delhi accuse Islamabad de fomenter ces attentats, une réalité incontestable.

Et Narendra Modi a pris aussitôt des mesures de rétorsion diplomatiques, ainsi que deux décisions radicales :

– révocation de l’autonomie de la province du Cachemire, acquise en 1947

– suspension du traité sur le partage des eaux du fleuve Indus avec le Pakistan.

Échange de tirs, fermeture des frontières, suspension des visas, tout cela fait partie du scénario habituel. Mais toute coupure d’eau par New Delhi, qui contrôle l’Indus qui coule depuis l’Himalaya jusqu’à Karachi, serait un acte de guerre.

Or, une guerre de l’eau entre deux puissances nucléaires, cela s’appelle jouer avec le feu.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Sarah Knafo met France Inter en Sueur et en panique


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°° WEBTUBE : Enfin une personalité politique qui remet en place ces journalistes du service publique qui ne sont pas là pour produire de l’info mais pour déverser leur propagande gauchiste.