. Némésis, VA : l’agressions qui pourrait signer la fin des groupuscules de gauche

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°° WEBTUBE : Ce mardi 27 mai au soir, l’extrême-gauche a encore frappé. Littéralement. Les collectifs des Jeunes du Parc de Belleville, Urgence Palestine et la Jeune Garde n’ont pas manqué à l’appel pour s’en prendre physiquement aux jeunes militantes féministes de Némésis et aux journalistes de VA+ qui couvraient leur action. Une attitude qui semble devenir habitude du côté des « antifascistes » qui avaient déjà agressé violemment les jeunes femmes en avril dernier.

Contre « l’extrême-droite », l’extrême agressivité

Des cris, des insultes, des menaces. C’est ce qu’on entend sur les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Les images en disent encore davantage. On y voit une mêlée poussant par la force les membres de Némésis et deux journalistes du média Valeurs Actuelles. Ces derniers couvraient l’action des militantes féministes, venues dénoncer un rassemblement du Collectif des Jeunes de Belleville, qui manifestait contre le système d’OQTF. Face à ceux qui réclament qu’aucun clandestin ne puisse être renvoyé dans son pays, elles dénonçaient les « associations pro migrants qui occultent les violences faites aux femmes lorsqu’elles sont commises par des étrangers ».

Mais les choses ont immédiatement mal tourné sur le lieu de la manifestation où se trouvait par ailleurs l’actrice et militante féministe et anti-raciste, Adèle Haenel, selon des témoignages. « Notre action a eu une espérance de vie de 20 secondes », nous raconte Anaïs, porte-parole du collectif Némésis, présente sur place. « Ils se sont jetés sur nous », se rappelle-t-elle. À peine leur banderole dépliée, que les activistes identitaires se sont vues invectivées par une trentaine d’antifascistes. Après s’être fait traitées de nazies et de racistes, elle et ses compagnes, Anaïs se souvient avoir vu les assaillants « s’acharner sur les journalistes ». Les caméras visées en premier lieu, les agresseurs ne leur ont pas non plus épargné les coups. Etienne* témoigne auprès de BV avoir eu la main blessée par un coup qu’il a tenté d’esquiver. Ceux qu’il a reçus dans les jambes et dans le dos lui font encore mal. Résultat, du sang, et une probable entorse. Son collègue ne s’en sort pas mieux puisqu’un coup reçu à l’œil lui vaudra un cocard. Au total, 8 jours d’ITT requis par la police qui a reçu leur plainte. L’hôpital se chargera de les prescrire ou non.

Les mêmes techniques pour les mêmes voyous

Toujours les mêmes techniques chez ceux qui savent s’organiser pour agresser. « Ils ont cherché à nous diviser », assure Anaïs qui raconte avoir été « isolée » puis frappée « au niveau de la jambe droite et du dos ». Pendant l’agression qui a duré plusieurs minutes, elle témoigne s’être « retrouvée seule au milieu des militants » d’extrême gauche, tandis que les autres jeunes filles étaient menacées de se « faire casser la gueule » si elles tentaient de la rejoindre. Les journalistes ont, pour leur part, été poursuivis sur plusieurs centaines de mètres, selon Etienne, et comme en témoignent les vidéos.

Le plus terrifiant, selon Anaïs, ce ne sont pas les insultes qu’elle a l’habitude d’entendre venant de ces gens-là, mais c’est « la haine viscérale que l’on voit dans le regard de ces personnes ». « On ne les connait pas et ils ont envie de nous faire du mal ». Des plaintes ont été déposées, et un individu pris en flagrant délit en train de donner des coups a été interpellé par la police et placé en garde à vue. Peut-on enfin espérer une dissolution franche et assumée de ces groupuscules qui terrorisent et croient pouvoir jouer les victimes ?

*Le prénom a été modifié

Alienor de Pompignan, dans BV