. Assemblée : l’inquiétante audition robespierriste de François Bayrou par LFI

Spread the love


Articles :
Mai2025 – Avril 2025Mar 2025Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : L’audition de François Bayrou devant la commission parlementaire à l’Assemblée nationale s’est donc déroulée avec une épouvantable partialité, cela dit sans aucune affection particulière pour le Premier ministre. Mais il est indéniable que la gauche la plus extrême et décomplexée s’est jetée sur le Premier ministre comme des bêtes sauvages sur une carcasse. Elle veut sa tête et ne s’en cache même pas, d’où l’aubaine de cette audition pour l’accabler.

Ainsi, en écoutant Paul Vannier, député LFI du Val-d’Oise, on devinait la main invisible de Jean-Luc Mélenchon, ce compromis hideux entre Robespierre et Hébert. Un Paul Vannier répétant plusieurs fois ses questions pour déstabiliser son interlocuteur dont il n’écoutait pas les réponses, faisant systématiquement référence aux « révélations » de Médiapart, ce qui nous permet de dire qu’Edwy Plenel serait le nouveau Fouquier-Tinville, l’accusateur public révolutionnaire qui frémissait de bonheur à l’idée d’envoyer des charrettes de condamnés innocents se faire guillotiner place du Trône renversé, actuelle place de la Nation à Paris. D’où la présence des immenses charniers, encore visibles de nos jours, au cimetière de Picpus.

Paul Vannier, co-rapporteur de la commission d’enquête, « qui essaie de tirer la réalité pour nourrir un procès en scandale », selon François Bayrou, a ainsi prouvé, par ses questions, son dogmatisme qui se rit de la réalité puisque si la réalité ne plaît pas alors il faut la guillotiner. Certes, François Bayrou n’est pas un perdreau de l’année en matière de rouerie politique, mais rien, à ce jour, ne prouve de manière indiscutable, qu’il était depuis toujours au fait des violences perpétrées à Notre-Dame de Bétharram, relevant pour certaines d’entre elles de pédocriminalité.

François Bayrou a encore raison de dire que Paul Vannier – et au-delà toute la gauche extrême, l’autre se couchant devant la première –  veut « édifier Médiapart en autorité de la République ». Le Premier ministre a même ajouté avec un indéniable esprit : « Je ne lis pas Médiapart, c’est une hygiène personnelle. » Au moins pour avoir renvoyé le torchon infâme de Plenel à sa place – les égouts ! –, qu’il en soit remercié.

L’accusé de LFI-Médiapart – car son audition avait des allures de tribunal – a eu donc beaucoup de mal à s’expliquer. Et s’il ne m’appartient pas de dire si oui ou non François Bayrou est innocent des faits qu’on lui reproche dans cette affaire, les méthodes employées ce jour-là à l’Assemblée étaient toutefois effrayantes.

Alors non, je ne vais pas encenser Bayrou, pour qui j’ai le plus grand mépris, tout comme pour Nicolas Sarkozy, mais lorsque je vois ce dernier accablé par la justice rouge, je ne peux m’empêcher de prendre fait et cause pour lui et sur ce seul point précis. Aussi, je fais de même avec François Bayrou qui, malgré son passif, ne mérite pas un jugement partial qui ressemble furieusement à l’idéologie suintant sur les murs de presque tous les tribunaux de France. Par ailleurs, s’il prononce cette phrase : « Je maintiens que je n’étais pas informé au-delà des journaux », alors pourquoi serait-il moins crédible qu’un politicien gauchiste ? Pourquoi encore ne pas le croire lorsqu’il affirme que le principal témoin à charge contre lui– Françoise Gullung, une ancienne enseignante de Bétharram qui aurait alerté à l’époque François Bayrou et son épouse, elle aussi enseignante dans l’établissement – ne dit pas la vérité, d’autant qu’elle paraissait confuse sur BFMTV mercredi soir ? Pourquoi le juger coupable a priori ? Et ce, quelques que soient les sentiments que l’on peut nourrir à son égard. Et si je m’en tiens à ce que j’ai vu dans cette commission accusatoire de gauche, alors oui François Bayrou était pour ses membres une « cible politique ».

Et même s’il savait quelque chose, c’est la manière de le traiter qui est choquante car, à sa place, s’il se trouvait un Mélenchon auditionné, alors la déférence envers cet apprenti dictateur serait pleine et entière. C’est cela qui est honteux, cette suspicion à l’égard de tous ceux qui n’appartiennent pas au « bon » camp.

Ce qui me permet d’affirmer que si, par tragique aventure, Mélenchon et sa horde parvenaient au pouvoir, alors le sang coulerait à nouveau à flots comme il coula particulièrement durant la Terreur et jusqu’au 9 thermidor an II – ou 28 juillet 1794 – avec la chute de Robespierre, guillotiné le lendemain. L’ogre révolutionnaire qui dévora jusqu’à ses amis – il fut témoin de mariage de Camille Desmoulins mais n’hésita pas à l’envoyer à la mort le 16 Germinal an II, ou 5 avril 1794, puis un peu plus tard sa femme Lucile, étant par ailleurs le parrain de leur fils Horace – rappelle ainsi beaucoup Mélenchon, dont le masque vient de tomber, notamment avec la sortie du livre La Meute, dévoilant entre autres son ubris et sa paranoïa dictatoriale.

L’audition de François Bayrou était une énième preuve de l’emprise extrémiste de l’ultragauche dans nos instituions, et c’est un danger qui pourrait nous coûter notre tête à tous, qui refusons le fanatisme mélenchoniste…

Charles Demassieux , Riposte Laïque