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°° WEBTUBE : Vexé, Macron ne désarme pas. En s’obstinant, il prouve tout simplement que Trump l’a écarté sans ménagement. Il cherche des excuses qui n’existent pas. De plus en plus grotesque. Trump et Zelensky n’ont jamais eu besoin d’interprète pour échanger en anglais. Macron a bel et bien été écarté par Trump !
Au lieu de faire profil bas et d’accepter la réalité, notre narcissique Président veut briller toujours davantage alors qu’il se ridiculise et que son image ne cesse de pâlir sur la scène internationale, où toutes ses initiatives se terminent en fiasco.
Il espérait s’entretenir avec Trump à Rome. Raté.
Non seulement il n’a obtenu aucun entretien avec l’hôte de la Maison-Blanche, qui lui a signifié que son échange avec Zelensky ne le concernait pas, mais il prétend avoir fait avancer le dossier ukrainien soi-disant en persuadant le Président américain d’exercer une pression maximale sur Poutine. Ce qui est totalement faux.
Toute pression est d’ailleurs inutile, puisque Poutine et Lavrov ne cessent de répéter que les Ukrainiens doivent au préalable évacuer les quatre oblasts inscrits en 2024 dans la Constitution russe, avant d’envisager un gel des opérations sur la ligne de front.
C’est pourtant clair : si Zelensky refuse de céder la Crimée et les quatre oblasts de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, peuplés de Russes ayant appelé Poutine à leur secours en 2022, il n’y aura pas de paix possible avant la capitulation totale de Kiev. Il est criminel d’entretenir le conte de fée d’une victoire ukrainienne.
Ceux qui croient pouvoir venir à bout de la Russie à l’usure, comme le général Keith Kellogg, devraient se rappeler que ce sont les soldats de l’Armée rouge qui ont hissé le drapeau soviétique au sommet du Reichstag le 30 avril 1945. Jour du suicide d’Adolf Hitler dans son bunker berlinois. 80 ans ont passé, mais en Russie, le souvenir de la victoire sur le nazisme et de l’immense sacrifice du peuple sont gravés à jamais dans le cœur de chaque Russe.
Sans la Russie, aucun débarquement allié n’aurait été possible en juin 1944. 3,2 millions de soldats allemands sont morts dans les steppes russes.
Prétendre en 2025 que l’Occident peut vaincre un peuple aussi déterminé, qui mène un combat existentiel contre l’alliance antirusse nommée Otan, relève au mieux de la plus grande naïveté, au pire de la psychiatrie.
L’isolement de Poutine est une fable. Jugez plutôt :
Soutenu par l’ensemble du monde non occidental, riche de son fabuleux sous-sol indispensable à la planète, doté de 6 200 têtes nucléaires et d’armements du futur inégalés, la Russie est invincible. De Gaulle le disait déjà bien avant que Staline ait écrasé l’Allemagne nazie.
Poutine livre 4 000 drones chaque jour à son armée sur le front et veut augmenter la cadence. Son industrie de l’armement ne cesse de croître, triplant sa production et se préparant à un conflit majeur avec l’Otan, au cas où l’Occident irresponsable choisirait une escalade suicidaire, comme le veulent Zelensky, Macron et Starmer. Son armée est bien plus puissante aujourd’hui qu’en 2022.
Le Tsar peut mobiliser 20 millions de soldats si la situation tourne au tragique. En face, les Européens peuvent péniblement en aligner 1000 fois moins pour leur hypothétique mission de la paix en Ukraine. Et il leur faudra la protection aérienne américaine, faute de défenses sol-air suffisantes. Mais Poutine n’acceptera jamais que des belligérants de l’Otan jouent les casques bleus en Ukraine. Est-ce que les Israéliens accepteraient que les combattants du Hamas soient des soldats de la paix entre Gaza et Israël ?
Ajoutons que des millions de soldats nord-coréens pourraient être engagés aux côtés des Russes, comme à Koursk. Poutine vient de remercier Pyongyang pour leur sacrifice.
Par conséquent, arrêtons cette surenchère aussi ridicule que dangereuse. L’Europe n’a pas les moyens de sa politique belliqueuse. Divisée, sans armées conséquentes, sans matières premières et quasiment en récession, elle est bien incapable de mener une guerre de haute intensité si l’Ours russe est acculé et se fâche.
Les grandes illusions de Macron :
« Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie. Les quinze prochains jours vont être clés pour essayer de mettre en œuvre ce cessez-le-feu »
« Il faut être beaucoup plus dur avec les Russes »
Affirmant qu’il n’était pas prévu qu’il rencontre le Président américain et que le troisième siège était destiné à l’interprète et non à lui, Macron ajoute :
« L’objectif est que les Américains puissent se rendre à Kiev assez rapidement, que nous puissions établir les conditions d’un cessez-le-feu et que nous travaillions en profondeur à des mesures d’accompagnement de ce cessez-le-feu pour le préserver du côté ukrainien. Il faut que nous soyons prêts, avec les Américains, à durcir le ton vis-à-vis de la Russie pour obtenir ce cessez-le-feu »
« Je considère que nous avons réussi, grâce à cet entretien au Vatican, à remettre la pression sur la Russie. C’était le but recherché, car il n’était pas juste que la pression s’exerce uniquement sur l’Ukraine »
Réponse de Poutine :
« La Russie doit prendre le contrôle des quatre régions d’Ukraine qu’elle n’a pas encore entièrement occupées dans le cadre de tout accord visant à mettre fin à la guerre »
Une option totalement rejetée par Zelensky, qui refuse toute cession de territoire, Crimée ou oblasts du Donbass.
Et côté Trump, l’homme pressé, on menace de se retirer du dossier :
« Nous sommes arrivés à un moment où les deux parties doivent faire des propositions concrètes pour mettre fin à ce conflit », a affirmé à la presse la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce.
«S’il n’y a pas de progrès, nous nous retirerons en tant que médiateurs dans ce processus».
Il n’y a vraiment que Macron qui pense qu’il a encore un rôle à jouer dans ce dossier qui le dépasse. À part donner 2 ou 3 milliards à Zelensky quand il est de passage à Paris, Macron n’a aucun poids politique ou militaire pour faire plier Poutine. Un peu de sérieux.
Quand tout le monde en Occident aura compris que la Fédération de Russie est le plus vaste pays du monde, possédant le plus riche sous-sol et la plus gigantesque panoplie de missiles nucléaires, quand tout le monde aura compris que chaque Russe est prêt à mourir pour sa patrie, ce qui n’est plus le cas en Occident depuis bien longtemps, alors, tous les va-t-en-guerre et les guignols qui veulent jouer les Rambo pourront remiser leurs sanctions et leurs armes au placard, pour en finir avec cette guerre qui n’est pas la nôtre mais qui a été voulue par Washington, sous l’administration Biden.
Mais il est évident que certains, dont Zelensky et sa clique d’oligarques, ont tout intérêt à prolonger cette guerre. Primo, des dizaines de milliards de dollars accordés à l’Ukraine se sont évaporés, sans doute partis vers des comptes off shore ou retournés en juteuses rétrocommissions, secundo, Zelensky sait très bien que cette guerre sanglante est son assurance-vie. Car la paix revenue, le peuple ukrainien auquel il a promis la victoire depuis trois ans lui demandera des comptes pour les millions de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins, victimes d’une guerre qu’on pouvait éviter en respectant tout simplement les accords de Minsk. Il faudra un coupable qui ne sera ni l’Amérique ni l’Europe.
En attendant, rien ni personne ne fera fléchir Poutine. La paix se fera aux conditions du vainqueur. Il en est ainsi depuis la nuit des temps et il serait temps que les fanfarons européens redescendent sur terre. Tout le reste n’est que bla-bla.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque