. Saint-Jean-de-Monts : des habitants et des élus contre l’arrivée des migrants

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++ WEBTUBE : Au-delà de la commune de Saint-Jean-de-Monts, c’est toute la Vendée qui est touchée et menacée par ces arrivées. « Je ne veux pas que la Vendée devienne la porte de la Chapelle avec vue sur mer ! », alerte Véronique Besse. L’État macroniste restera-t-il aveugle et sourd ?

En Vendée, 22 migrants sont annoncés dans la commune de Saint-Jean-de-Monts. Ils seront accueillis avec soin. Il leur fallait un cocon : il les attendait en Vendée, mais fait-on assez pour eux ? « Lors de leur départ, les familles ont trouvé un logement dont certaines en hôtel, ce qui s’avère difficile, explique Pascale Louis-Clément, vice-présidente de l’association en charge de cet accueil à Saint-Jean-de-Monts, dans le journal Ouest-FranceEn hôtel, elle ne peuvent plus cuisiner », déplore-t-elle.

L’arrivée des migrants dans les régions préservées, une véritable « poudrière »

La Vendée reçoit des migrants chaque année, sous la pression des quotas imposés par la préfecture obéissant à la politique migratoire du ministre de l’Intérieur. Les maires des municipalités de Vendée ont reçu, nous a confié Véronique Besse, députée non inscrite de la région Vendée, proche des LR, un « guide d’accueil » de ces migrants. Pour la députée, la ritournelle se répète. Ce guide « exprime encore une fois cette idée selon laquelle l’immigration est une chance pour la France ». Une démarche dangereuse, selon elle : « Ces accueils de migrants sont des poudrières, martèle Véronique Besse. Tout va exploser et commence d’ailleurs déjà à exploser, même dans des régions jusqu’ici préservée comme la Vendée. » 

Comment les familles modestes habitant en Vendée accepteront-elles cette politique ? Ces familles de migrants sont accueillies avec plus de déférence que les Vendéens eux-mêmes, déplore Véronique Besse : « Ils ont tout en priorité. En matière de santé, par exemple, quand il faut à un Vendéen des mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste, un migrant l’obtient immédiatement, ou presque. » Pour l’élue locale, cette politique est inacceptable par les habitants. « Il n’y a jamais de soucis pour trouver des subventions pour les associations pro-migrants alors qu’on dit aux Vendéens en difficulté qu’on ne peut pas leur trouver de logement. » Élue d’un département où le chômage est résiduel, Véronique Besse tranche de manière catégorique : « La Vendée est réputée pour sa prospérité économique, elle n’a pas besoin de migrants. »

Les chiffres grimpent petit à petit

Pourtant, à Saint Jean-de-Monts, les arrivées de migrants se suivent et se ressemblent. En 2017, 15 migrants sont accueillis dans la commune : ils sont logés dans les logements prévus pour les renforts de sécurité saisonniers. Quatre ans plus tard, les arrivées se poursuivent. « Durant l’hiver 2021-2022, huit familles (de migrants, NDLR) ont été accueillies, soit quatorze adultes et treize enfants, dans le cadre du plan grand froid », précise, dans Ouest-France, Sylvie Billon, présidente du GAM (Goupe d’accueil pour migrants) Vendée. Dans la semaine du 7 novembre 2022, ce sont « quatre familles, soit sept adultes et neuf enfants », qui s’installent à leur tour. Aujourd’hui, 22 migrants sont donc attendus ! Petit à petit, les chiffres grimpent. Gérard Gavory, préfet de la Vendée, a dimensionné les capacités d’accueil du département en fonction de la demande venue de l’administration : « Nous comptons mille demandeurs d’asile dans les dispositifs d’accueil vendéens, dit-il à Ouest-FranceEnviron 30 % d’entre eux deviendront des réfugiés après examen de leur demande, précise-t-il. Nous avons le devoir de les intégrer et nous avons le devoir de renvoyer les personnes déboutées du droit d’asile. » Combien de ces déboutés repartiront effectivement ? Le préfet ne le dit pas.

L’œuvre controversée de l’association pro-migrants

La municipalité de Saint-Jean-de-Monts laisse le soin d’accueillir ces migrants à une association créée en 2018.  GAM Vendée se charge de loger ces migrants, que l’on n’appelle plus « migrants » mais « réfugiés ». Pour « mieux faire passer la pilule », tempête Véronique Besse. Cette association les accompagne, inscrit les enfants à l’école, leur dispense des cours de soutien scolaire quatre fois par semaine, leur donne livres et manuels scolaires grâce aux subventions de la municipalité et leur fournit encore des accès gratuit à la bibliothèque municipale. Contactée pour plus de précisions sur son activité, l’association n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Ce soin pressant envers les migrants quand bien des familles françaises sont dans le besoin n’est pas au goût de tous. Y a-t-il un plafond à cette politique d’accueil ? Les Vendéens et les élus s’inquiètent, à commencer par Véronique Besse : « Darmanin a assuré qu’il accueillait moins de migrants. En réalité, il les disperse… On nous ment. Il y a trop de migrants à Paris, alors on les envoie dans les coins encore préservés comme la Vendée. »

La colère monte. Un collectif basé à Saint-Jean-de-Monts, le Rassemblement vendéen, milite contre cet accueil. Ses membres organisent une manifestation à l’hôtel de ville de la municipalité, ce 4 novembre. En 2022, le mouvement Reconquête avait manifesté devant le lycée atlantique de Luçon contre l’intervention de Cédric Herrou, célèbre militant pro-immigration. Au-delà de la commune de Saint-Jean-de-Monts, c’est toute la Vendée qui est touchée et menacée par ces arrivées. « Je ne veux pas que la Vendée devienne la porte de la Chapelle avec vue sur mer ! », alerte Véronique Besse. L’État macroniste restera-t-il aveugle et sourd ?

Raphaelle Claisse, Boulevard Voltaire

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