. Israël : la politique de la France se joue-t-elle dans les banlieues ?

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Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Dans ce conflit où près de 30 Français ont été assassinés , la France et sont président ne tiennent pas leur rôle. Une preuve s’il en fallait une que notre pays et son président ne comptent plus dans le concert des nations. Nous avons perdu toute notre crédibilité, nous sommes devenus les otages des banlieues islamisées. Serait-ce le début de notre fin ?

L’article dans BV :

Israël est un pays ami qui a subi une attaque terroriste historique – un carnage – le 6 octobre dernier. Parmi les victimes, au moins trente Français. Et des otages. L’analyste et diplomate François Heisbourg, soutien d’Emmanuel Macron en 2017, n’a pas tort de remarquer que cette attaque terroriste, la plus meurtrière pour la France depuis Nice en 2016, ne bénéficie pas d’une couverture médiatique à la mesure de l’événement.

Sans doute à cause de la propagande pro-palestinienne et du tropisme des élites de gauche qui font pencher la balance de ce côté. Sans doute, aussi, à cause du président de la République. Deux reproches commencent à monter sur sa gestion de la crise.

D’abord, on s’interroge sur son absence de déplacement en Israël, où sont tombés trente Français. Tous les grands dirigeants occidentaux se sont pressés à Tel Aviv : Biden, Scholz, Sunak. Même Ursula von der Leyen. Pas le Président français, qui a délégué Colonna. Devant les interrogations et la polémique qui montent, Emmanuel Macron a fait savoir, via l’Agence France-Presse, qu’il s’y rendrait « dans les prochains jours, les toutes prochaines semaines », s’il parvenait à « obtenir des choses utiles » grâce à ce voyage, ajoutant que tout dépend désormais « des échanges que j’aurai dans les prochaines heures, les prochains jours avec tous les dirigeants de la région ». Il suggère ainsi que les négociations pour la libération des otages imposent cette patience et cette prudence. Mais d’autres dirigeants occidentaux sont dans la même situation et se sont pourtant rendus en Israël. Dans ses déclarations du 20 octobre aux journalistes, Emmanuel Macron argue de la tradition de la diplomatie française dans la région : « J’essaie d’obtenir des éléments […] qui permettent d’assurer la sécurité d’Israël, la lutte contre les groupes terroristes, qui éviteront l’escalade du conflit et qui permettront de reprendre un processus politique » à deux États.

Mais certains observateurs avancent, dans Le Monde, des motifs moins nobles à cette absence du Président français : Emmanuel Macron serait hors jeu et ne pèserait plus. C’est le clan Hollande qui l’affirme : pour l’ancien Président, en obtenant d’Israël l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, « Joe Biden a mangé le plus gros morceau ». Pour son ex-conseiller Gaspard Gantzer, « la France est spectatrice. Le dossier du conflit israélo-palestinien a été mis de côté depuis six ans. »

Mais il y a, bien sûr, un autre motif, que Le Monde est bien obligé de mentionner : la réserve française tient à sa position d’« équilibre » : « Un exercice politique périlleux, alors qu’il veille à ne pas embraser la situation intérieure française. » L’embrasement, voilà, tout est là : la politique de la France ne se fait pas à la corbeille, mais elle se fait dans nos banlieues. Jean Messiha traduit, sans langue de bois : « Nous avons la plus grande communauté musulmane d’Europe qui est beaucoup plus inflammable […] La rue française est devenue la rue arabe et peut s’embraser. » Selon lui, « Macron a une trouille bleue de provoquer l’ire de la diversité islamisée et le Grand Remplacement nous fait perdre aussi notre souveraineté à l’international ». De Gaulle écrivait, naguère : « Vers l’Orient compliqué je volais avec des idées simples. » L’Orient n’est pas moins compliqué aujourd’hui, mais notre immigration de masse arabo-musulmane a compliqué encore la position de la France.

Un second symptôme de cette mainmise de l’opinion arabo-musulmane en France sur la politique étrangère d’Emmanuel Macron est sa rapidité à tweeter sur l’attaque de l’hôpital de Gaza. C’est Le Point qui pose la question. Quand il écrit, quelques heures après l’explosion, « rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles », il le fait « alors que les circonstances n’étaient pas encore établies »Le Point a rencontré un proche du Président qui reconnaît, « gêné aux entournures », que «le tweet est parti très, très vite ». Et l’on se contorsionne au Palais pour montrer que le tweet en question n’accusait pas vraiment Israël. Tout en parlant de cible…

Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron tweete trop vite. La dernière fois, c’était quelques heures après la mort de Nahel, en juin dernier. Il accusait le policier sans preuve. Même précipitation alors que l’enchaînement des faits n’était pas établi. Même désir de complaire à l’opinion publique arabo-musulmane de son pays ? Il devrait pourtant se souvenir que son tweet complaisant n’avait pas empêché les émeutes. On pouvait croire que seule La France insoumise était prisonnière de son électorat de banlieue. Ce dernier a aussi ses entrées, jusqu’au compte Twitter d’Emmanuel Macron.

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

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