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Aujourd’hui, nous sommes à la fois vassaux des États-Unis et inféodés à Bruxelles.
Pour les générations qui n’ont pas connu la France paradisiaque des Trente Glorieuses, le gaullisme ne signifie pas grand-chose, à part peut-être l’Appel du 18 juin 1940. Pourtant, c’est au cours des décennies d’après-guerre que la France est devenue une grande nation industrielle, maîtrisant toutes les technologies de pointe, y compris l’arme nucléaire. TGV, Airbus, Concorde, paquebots géants, sous-marins nucléaires, Mirage III et IV, centrales nucléaires, ont propulsé notre pays dans l’ère moderne.
La France des Trente Glorieuses, c’était une croissance à la chinoise, pas de chômage, pas de dettes, pas d’insécurité, c’était une immigration européenne qui rêvait de s’intégrer en adoptant l’histoire et la culture françaises, en donnant des prénoms français à ses enfants, très souvent issus de mariages mixtes. La France gaullienne était riche et prospère. Son niveau de vie était le 5e au monde derrière les États-Unis, le Luxembourg, la Suède et la Suisse. Ni le Japon, ni l’Allemagne n’étaient encore totalement remis de la guerre.
Malheureusement, cet héritage exceptionnel a été dilapidé par des légions de bons à rien qui ont privilégié les intérêts européens et otaniens aux intérêts français. Un véritable crime aux yeux du général de Gaulle qui ne voyait la France que grande et indépendante.
Voici quelques extraits de la pensée gaullienne
https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=21308
Sur l’Europe
« La France n’a pas attendu les derniers coups de canon pour proclamer, avant tout autre État, sa volonté d’entreprendre l’organisation de l’Europe. Il ne peut y avoir d’Europe qu’en vertu de ses nations, que, de par la nature et l’Histoire, notre continent est tel que la fusion n’y est que confusion, que, par exemple, Chateaubriand, Goethe, Byron, Tolstoï n’auraient rien valu en volapük ou en espéranto, mais qu’ils sont toujours de grands écrivains de l’Europe parce que chacun d’eux s’inspira du génie de son pays ». Il ferme la porte de l’Europe aux Anglais. “Le Royaume-Uni est inséré historiquement dans le Commonwealth et lié aux États-Unis. De Gaulle ne peut accepter son entrée, considérant cet État si atlantiste comme le « cheval de Troie » des États-Unis.”
Sur l’Otan
“Sous la présidence du général de Gaulle, la France affirme une volonté d’indépendance et une vision de ce que doit être l’Europe qui sont incompatibles avec l’hégémonie américaine au sein de l’Alliance notamment pour tout ce qui touche au nucléaire.” La France quitte le commandement intégré de l’Otan en 1966, jusqu’à ce que Nicolas Sarkozy décide le réintégrer pour se faire mousser auprès d’Obama.
Sur l’arme atomique
« Il faut que la défense de la France soit française. Un pays comme la France, s’il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. Il faut que son effort soit son effort. »
“Il faut, évidemment, que nous sachions nous pourvoir, au cours des prochaines années, d’une force capable d’agir pour notre compte, de ce qu’on est convenu d’appeler « une force de frappe » susceptible de se déployer à tout moment et n’importe où. Il va de soi qu’à la base de cette force sera un armement atomique.”
Sur la Russie (discours en russe prononcé en 1966 lors d’un long voyage officiel)
“…Pour nos deux pays, c’est l’occasion par excellence, non seulement de resserrer leurs rapports dans les domaines économique, culturel et scientifique dont dépend leur propre développement, mais encore d’échanger leurs vues, et je l’espère de concerter leurs actions, en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent, ainsi qu’à l’équilibre, au progrès et à la paix du monde tout entier.”
Sur l’Algérie
« Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq puis par dix pendant que la population française restera presque stationnaire ! Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ! Vous voyez un Président arabe à Paris ? ».
Sur notre identité chrétienne
« Nous sommes un pays chrétien, c’est un fait. Nous le sommes depuis très longtemps. Il se trouve que nous avons été plus ou moins, et plutôt plus que moins, façonnés par cette source-là. Eh bien, nous n’avons pas besoin de nous méconnaître, et cette flamme chrétienne, en ce qu’elle a d’humain, en ce qu’elle a de moral, elle est la nôtre ».
Sur l’islam
« Le général de Gaulle a sur l’islam le regard d’un homme pour qui l’histoire de la nation française est le produit de la civilisation chrétienne. La civilisation musulmane lui apparaît comme un corps étranger, inassimilable »
Sur l’immigration
« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il y vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! ».
Sur l’inutilité du Sénat
« De Gaulle n’a pas été créé pour s’occuper du train-train. Il faut que je laisse derrière moi un État qui soit solide sur ses jambes. Le Sénat est un talon d’Achille. Le Sénat, c’est une quintessence de comités Théodule ! »
Sur la Justice
« La lenteur incroyable des tribunaux, ce qui remplit les prisons de prévenus. Un système trop libéral, avec des libérations conditionnelles sans réelles conditions. On libère à tort et à travers pour avoir des places, et c’est vrai pour les pires, comme on l’a vu avec ce repris de justice qui a assassiné un malheureux policier alors qu’il devait être en train de purger sa peine ».
Sur l’enseignement
« Le personnel enseignant est porté par le siècle à une attitude constamment critique et contestataire. Elle est d’autant plus mouvementée que, dans l’Éducation nationale, les organisations de professeurs et d’étudiants ne se complaisent qu’aux théories extrêmes, n’avancent de solutions que les plus outrecuidantes, ne cessent de se diviser suivant les catégories du marxisme et de l’anarchie, et ne s’accordent que pour souhaiter faire de l’Instruction publique le grand levier destructeur de l’actuelle société »
Le Général ne concevait pas la France autrement qu’indépendante et respectée. Quand on voit l’état de délabrement du pays aujourd’hui, où la violence transforme le quotidien des citoyens en enfer et où il va bientôt falloir s’excuser d’être français, on mesure le bien-fondé des jugements qu’il portait sur l’immigration. Nous devenons les otages de nos immigrés et le lien ci-dessus résume parfaitement la fracture identitaire qui menace d’emporter le pays. On vient de le voir avec les émeutes qui ont embrasé la France.
“Prononcés aujourd’hui, de tels propos provoqueraient un tollé médiatique. Et pourtant, certains faits nourrissent les angoisses : port du voile intégral dans des lieux publics malgré l’interdiction de la loi, Marseillaise sifflée dans des stades, demandes d’horaires séparés dans les piscines, contestation à propos des menus dans les cantines scolaires, polémiques quant aux programmes de l’Éducation nationale, revendications religieuses dans les entreprises, refus de passer l’oral du bac le jour d’une fête musulmane… Ces comportements identitaires sont vécus par des hommes et des femmes qui, au nom d’une croyance religieuse tout à fait respectable, entendent faire plier la République laïque selon leurs exigences communautaires. Cette situation ne peut que générer un climat de xénophobie, un communautarisme ravageur et la montée des mouvements extrémistes. De Gaulle ne redoutait rien d’autre !”
Conclusion
L’avenir appartient aux nations de population homogène et certainement pas aux peuples qui croient aux vertus de la diversité. L’Europe va être emportée dans le tourbillon du mondialisme et d’un multiculturalisme illusoire, qui mènera à des conflits interethniques et interconfessionnels de plus en plus tragiques.
Seul un de Gaulle aimant profondément la France, pétri de ses 2 000 ans d’histoire et ses 1 500 ans de chrétienté, pourrait sauver le pays du naufrage identitaire et de la guerre civile qui se profile.
Mais pour cela, il faudrait d’abord quitter l’Otan qui est devenue la machine de guerre des États-Unis et le fonds de commerce de leur industrie d’armement, ainsi que quitter l’UE qui nous a confisqué notre souveraineté dans tous les domaines. Il faut rendre la France aux Français.
Lourde tâche qui demande force et courage face au rouleau compresseur mondialiste.
Jacques Guillemain, pour Riposte Laïque
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