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Alors que le Royaume-Uni découvre via le journal The Telegraph, que sa population a été manipulée à des fins politiques durant la période du Covid-1, en France, la presse mainstream fait toujours semblant, visiblement, d’ignorer certains faits gênants pour le pouvoir en place.
Il y a quelques mois, Pierre Chaillot, statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015, a publié un remarquable ouvrage intitulé Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
Depuis le début de la crise du Covid, il a collecté scrupuleusement toutes les semaines l’intégralité des données officielles disponibles sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc… Deux ans d’un travail méticuleux, désormais rendu public. Qu’a-t-il constaté ? De gigantesques anomalies.
En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l’année 2020 standardisée (c’est-à-dire étudiée par tranches d’âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l’année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l’histoire de France.
Quant à la mortalité de l’année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l’histoire de France.
Les chiffres présentés par les médias et les organes publics sont partiels et tronqués, aussi bien en ce qui concerne la mortalité que l’activité hospitalière ou l’efficacité vaccinale.
Il expose dans ce livre la totalité de ses recherches pour qu’enfin un débat scientifique serein puisse avoir lieu sur cette crise dont les conséquences sont loin d’être derrière nous.
Ce livre dérange tellement qu’il a été attaqué par « Conspiracy Watch » non sans entrainé une réponse en coupe réglée.
Nous avons interrogé Pierre Chaillot pour en savoir plus.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ainsi que la chaine décoder l’éco ?
Pierre Chaillot : Je m’appelle Pierre CHAILLOT, j’ai 37 ans, marié, 3 enfants, je suis statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015. Depuis cette date, j’écris des articles et réalise des petites vidéos explicatives sur les différents concepts économiques (PIB, dette, chômage, pauvreté etc.). L’objectif est d’expliquer aux gens les concepts de façon qu’ils cessent de se faire berner par la propagande politique relayée par des médias qui ne comprennent rien aux chiffres. Une fois que l’on a compris le sens d’une statistique, et notamment ses limites, on cesse de prendre pour argent comptant les discours alarmistes qui l’utilisent.
Breizh-info.com : Quel a été le point de départ qui vous a mené à vous lancer dans cette épaisse enquête statistique sur le Covid ? Quelles ont été vos conclusions principales ?
Pierre Chaillot : A partir de janvier 2020, les médias ont inondé les Français de statistiques sur le « nouveau coronavirus chinois tueur ». Les journalistes poussaient des cris d’orfraie devant les « 2500 morts » en un mois. J’ai commencé par faire une vidéo pour rappeler qu’il y a 20 fois plus d’habitants en chine qu’en France, mais qu’il décède en France 2500 personnes tous les jours l’hiver sans que cela n’émeuve personne. Il était donc parfaitement ridicule de s’alarmer pour 2500 morts en 1 mois là-bas. Je me suis alors retrouvé, bien malgré moi, comme belligérant au sein d’un guerre (pour reprendre les mots de notre Président), mais médiatique. J’ai poursuivi mes investigations de façon à comprendre ce qui se passait, et y ai consacré une grande partie de mes nuits à partir du moment où la folie des adultes a commencé à nuire aux enfants.
Mes principales conclusions couvrent plusieurs niveaux. Il faut commencer par comprendre qu’il n’y a nulle part l’hécatombe promise. Il n’y a même pas eu la saturation hospitalière annoncée dans les médias. L’étude des données de mortalité et des rapports officiels de Santé Publique France et de l’ATIH sont formels à ce sujet. Aucune mesure coercitive n’est justifiée. D’ailleurs les pays qui en ont le moins pris sont ceux qui n’ont aucune hausse de mortalité. C’est l’abandon qui a tué, et uniquement des personnes âgées, dans un nombre inférieur à ce qui se passe lors des hivers un peu rudes. Une fois cela compris, on peut s’attaquer au fond du problème : les statistiques Covid-19 ne sont rien d’autre qu’une arme de propagande.
Breizh-info.com : Vous avez déclaré que la totalité des statistiques qui ont été publiées sur le Covid ne valaient rien. Pour quelles raisons ? Pourquoi en avoir fait un ouvrage dans ce cas ?
Pierre Chaillot : J’affirme et j’explique dans le livre pourquoi les statistiques Covid-19 ne valent rien. Prenez les décès par exemple. On distingue 3 endroits où un médecin peut enregistrer le décès d’une personne en France : son domicile, l’hôpital, un Ehpad. Quand un médecin est appelé pour constater le décès d’une personne chez elle, comment voulez-vous qu’elle connaisse la cause de décès sans autopsie ? Les mentions « Covid-19 » dans ce genre de cas ne révèlent que les certitudes du médecin. S’il pense qu’un virus tueur est en train de provoquer une hécatombe, il a de fortes chances d’écrire « Covid-19 » sur le certificat de décès. A l’hôpital c’est pire. Depuis janvier 2020, l’OMS a instauré un « nouveau code d’urgence Covid-19 » demandant aux hôpitaux de codifier les « infections respiratoires » soupçonnées d’être « liées au nouveau virus » dans cette case.
En France il y a 3,6 millions de malades respiratoires chroniques. Soit un énorme réservoir de patients possibles pour cette case à la moindre maladie. L’étude des statistiques hospitalières montre depuis la mise en place de ce nouveau code un effondrement des bronchites, pneumonies, bronchopneumopathies, bronchiolites, tuberculoses et autres grippes. Les statistiques « Covid-19 » à l’hôpital, des malades comme des décès, ne révèlent pas les dégâts d’un nouveau virus, mais un transfert de codage. Enfin, pour les Ehpad, c’est la décision de privilégier l’usage des soins palliatifs à la place de tout autre traitement qui est à l’origine des statistiques de décès estampillés « Covid-19 ». Le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020, surnommé « décret Rivotril » autorise l’utilisation de ce médicament pour du soins palliatifs dans le cas d’une « suspicion Covid-19 ». Le contexte est celui d’un gouvernement en panique qui fait passer le message qu’il n’y a pas de traitement, ni de place à l’hôpital pour les plus âgés. Le seul recours est alors le palliatif. Or, pour pouvoir utiliser le Rivotril, il faut déclarer la personne âgée comme « malade du Covid ». Les statistiques Covid-19 en Ehpad et la mortalité suivent exactement les dates du décret. Quel virus a une courbe de mortalité qui suit gentiment les dates des décrets ? Ce n’est pas le « virus du Covid-19 » qui a déclenché l’utilisation du palliatif, mais l’utilisation du palliatif qui a forcé l’étiquetage en « Covid-19 » et créé les statistiques.
Mon livre ne tire donc aucune conclusion à partir de ces statistiques qui ne sont que le résultat de la bureaucratie sanitaire. Il les démonte, et utilise à la place de vraies statistiques, sans biais, exploitables : les décès toutes causes confondues.
Breizh-info.com : Ce qui ressort de votre ouvrage, c’est que la population a été prise à la fois pour un cobaye géant, mais aussi que les individus ont été pris pour des imbéciles durant plusieurs années. Mais visiblement, ça a fonctionné et ça fonctionne encore non ? La propagande est-elle plus forte que la réalité des chiffres ?
Pierre Chaillot : Pour être exact, les statistiques, les chiffres, les modèles, les mathématiques, ne sont pas « la réalité », mais découlent de l’interprétation que nous en avons. Il est toujours possible de construire des statistiques afin de coller à une théorie, un « narratif », une propagande. Les chiffres de « cas Covid-19 » ne sont pas « faux ». On peut même les considérer exact. C’est juste la définition de « cas Covid-19 » qui est une supercherie. Il ne s’agit pas de malades. Je montre d’ailleurs que les résultats de tests n’ont aucun rapport avec aucune maladie identifiable. On devrait les remplacer par un jet de dés. Ce serait moins désagréable et coûterait moins cher à la sécu.
La propagande utilisée est basée sur la peur. C’est une vieille recette utilisée à outrance grâce à la puissance des médias : « vous allez mourir d’attaques terroristes si vous n’acceptez pas plus de surveillance », « le réchauffement climatique va rendre la planète invivable si vous n’acceptez pas la taxe carbone », « nous n’aurons plus de gaz cet hiver si vous ne baissez pas le chauffage », « vous n’aurez plus de retraite si on ne remonte pas l’âge légal de départ » … La peur est la pire des conseillères et les dirigeants le savent très bien. Les « crises » sont leur manière de se rendre indispensable. Concernant cette « crise Covid-19 », ils ont pu voir à quel point l’utilisation de la peur de la maladie était puissante. Nous avons vécu un niveau de totalitarisme (et d’absurdité, rappelons-nous des auto-attestations ou de l’interdiction de s’asseoir sur la plage) qui n’a pas été atteint depuis le deuxième guerre mondiale. Je pense que les gens ont fini par en avoir marre. Sans forcément se l’avouer, ils se sont rendu compte que le danger était inexistant. La peur retombant, il fut de plus en plus difficile d’imposer des contraintes. La nocivité des vaccins anti-Covid a aussi fortement joué. Les effets indésirables, notamment les graves, ont lourdement fait diminuer le nombre de candidats et de supporters de cette piqûre. Ce que nous devons combattre aujourd’hui c’est l’égo des personnalités, politiques et médias qui se sont complètement plantés dans toute cette histoire et ont montré un suivisme effarant. Certains soutiendront leur fable jusqu’au bout. Comme a dit Mark Twain : Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.
Breizh-info.com : N’allez vous pas un peu loin lorsque vous dites qu’on est incapables de juger de ce qui est une avancée scientifique ou juste un encart publicitaire payé par les labos. Il y a tout de même des scientifiques dans ce pays, dans le monde entier…tout n’est pas que corruption et publicité si ?
Pierre Chaillot : John Ioannidis dit depuis vingt ans que la plupart des études sont fausses, mêmes relues par les pairs. J’ai été très surpris de constater la médiocrité des méthodologies utilisées pour défendre un point de vue à tout prix. Le mathématicien Vincent Pavan a déposé plainte contre un article de Simon Cauchemez publié dans Science qui contient des formules mathématiques fausses ! Certaines erreurs sont visibles pour un élève à Bac+1. Ce papier contient également des courbes maquillées. Vincent Pavan l’a découvert en faisant tourner les programmes informatiques mis en ligne par les auteurs. Cela signifie que les pairs sensés vérifier le travail avant publication n’ont absolument pas fait leur travail. D’ailleurs c’était impossible à faire dans des délais aussi courts. Cet article est toujours en ligne, alors que d’autres articles ont été refusés ou mêmes acceptés puis rétractés sans motif scientifique, mais uniquement parce que les conclusions déplaisent. Nous avons de sérieux problèmes avec la presse scientifique qui dépend du bon vouloir de ses financeurs : le monde de la finance et les laboratoires pharmaceutiques. Ce n’est un secret pour personne. Enfin, tout n’est pas que corruption dans le monde de la science puisque de nombreux scientifiques se sont levés et ont dénoncé cette immense escroquerie depuis 3 ans. Ils ont juste été invisibilisés et ont vu leur carrière détruite. Facile de faire croire à un consensus avec de telles méthodes.
Breizh-info.com : L’OMS représente-t-elle une menace pour la liberté scientifique et médicale et donc, à terme, pour les citoyens ?
Pierre Chaillot : Ce n’est pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs. Mon livre traite de l’escroquerie H1N1 bien expliquée dans le rapport du Sénat traitant de sa « gestion » par les autorités. Au menu : modèles mathématiques extravagants, panique entretenue par les médias, faux consensus scientifique créé par la stigmatisation de tous les opposants, achat massif de masques et de vaccins qui se sont révélés parfaitement inutiles. L’OMS est sévèrement pointée du doigt pour son rôle là-dedans et ses nombreux conflits d’intérêts. La situation n’a fait qu’empirer depuis. Pour écrire le nouveau rapport du Sénat, il suffirait de changer le titre. Aucune sanction n’a été prise à l’époque malgré l’ampleur du gâchis. L’information supplémentaire que nous avons aujourd’hui, c’est que si nous ne tirons pas de conclusions fortes, le compte à rebours est lancé pour la prochaine folie pandémique.
Breizh-info.com : Quel est le message final que vous voulez faire passer à travers votre ouvrage ?
Pierre Chaillot : Il faut cesser de vénérer les statistiques et de croire qu’elles ont le moindre pouvoir signifiant. Ce que nous avons vécu c’est un recueil de données organisé par de la bureaucratie, le mot d’ordre a été : « comptez du Covid ! ». L’erreur scientifique majeure a été de vouloir se servir de ces statistiques pour « prouver » l’existence de la pandémie Covid. C’est un raisonnement circulaire, une tautologie. C’est pourtant une limite bien connue des statisticiens, qu’on a bien trop vue se prendre les pieds dans le tapis, en toute bonne foi : c’est la peur qui a motivé les décisions et biaisé toutes les analyses. La peur c’est l’ennemi de la raison. Il est impossible de faire de la science, d’avoir un quelconque raisonnement logique sous l’emprise de la peur.
Propos recueillis par YV
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