Scandale du nucléaire : Jospin, Royal, Voynet, Valls, un naufrage français

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Articles  : Mar. 2023Fev. 2023Jan. 2023Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Depuis quelques mois, une commission d’enquête parlementaire visant à déterminer « les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France », procède à de nombreuses auditions afin de comprendre, entre autres, comment la France, qui était une référence mondiale en termes de production électrique, grâce à son parc nucléaire civil, en était arrivée à devenir importatrice d’électricité en 2022 pour la première fois de son histoire.

Après avoir auditionné de nombreux spécialistes, qui ont expliqué très clairement que la raison de ce désastre était d’origine purement politique, les différents décisionnaires qui se sont donc succédé au pouvoir depuis 1997 (année de l’arrivée au pouvoir de la gauche plurielle qui fut l’instigatrice de cette catastrophe) étaient entendus par la commission.

Le spectacle offert par ces gens est à la fois affligeant et scandaleux.

Commençons par Lionel Jospin, Premier Ministre de 1997 à 2002 qui, pour de basses considérations purement politiciennes consistant à une alliance de la carpe et du lapin avec les écologistes, n’a pas hésité un instant à sacrifier un outil magnifique que le monde entier nous enviait. Jospin, âgé aujourd’hui de 85 ans n’a pas changé. Comme le disait Jean-Marie Le Pen à son propos, dans son style de « chouette éblouie », Jospin instaure immédiatement un ennui mortel, s’exprimant dans une langue de bois sans intérêt qui plonge immédiatement l’auditoire dans un état proche de l’hibernation. Après quelques heures, on comprend seulement que tout ceci n’est pas de sa faute ; il n’a fait qu’appliquer ce que l’Union européenne lui ordonnait dans le cadre des accords conclus avec ses partenaires européens. Le sacrifice de l’économie française ne semble pas l’émouvoir outre mesure.

Puis vient le tour de Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement de 2014 à 2017. Droite dans ses bottes, comme à son habitude, celle qui a ruiné et déshonoré toutes les structures dans lesquelles elle est passée, ne semble pas le moins du monde ressentir quelque remord que ce soit quant à son action. Cette femme incarne à merveille cette race de tænia qui ont parasité le système pendant des décennies. En l’écoutant, on ne peut que constater l’urgence absolue de la débrancher définitivement au plus vite en la mettant d’office à la retraite avant qu’elle n’aille ruiner une fois de plus une collectivité locale, un département ou tout autre organisme public dans lequel elle aurait des responsabilités.

Mais tout cela n’est rien comparé à Dominique Voynet, Ministre de l’Environnement de 1997 à 2001, qui a œuvré pendant 4 ans avec pugnacité à la démolition en règle de notre nucléaire civil. Voynet entame immédiatement les hostilités, avec une arrogance inouïe, remettant immédiatement en cause l’existence même de la commission d’enquête. Mais comment osent-ils lui demander des comptes ? Après 3 heures d’audition, la terrible vérité explose aux yeux de tous : cette femme ne comprend rien à rien. L’intermittence de l’éolien ? Elle ne s’est jamais posé la question, ce n’était pas un problème à l’époque, paraît-il. Superphénix ? Elle n’a jamais bien compris si cela produisait ou si cela consommait du plutonium car les articles qu’elle avait lus dans la presse à ce sujet n’étaient pas très clairs ; conséquemment il valait mieux le fermer. La bêtise de cette femme met tout le monde mal à l’aise et engendre un sentiment d’incrédulité général. Il est temps que cela s’arrête ; l’humiliation de nos institutions est totale.

Au moment où l’on pensait avoir touché le fond, c’est alors que Manuel Valls apparaît. D’un air amusé, même goguenard, il se prête volontiers à l’exercice, et déclare sans sourciller que c’est bien son gouvernement qui a décidé de réduire la part du nucléaire de 75% à 50% en 10 ans, sans qu’aucune étude quantitative n’ait été effectuée. Il précise, arborant toujours un petit sourire, que tout ceci était purement politique, et que personne ne pensait réellement que les réacteurs seraient fermés. Ce n’est vraiment pas de chance.

Après environ 10 heures de visionnage, tout individu normalement constitué ressort de là complètement lessivé et découragé. Il est à peine concevable que les clés de la maison aient été confiées à une telle bande de baltringues, qui cumulent incompétence et arrogance.

Comment est-il possible que la sécurité énergétique de 68 millions de français soit à la merci de gens aussi médiocres ? Est-il imaginable que des décisions qui engagent le pays et sa population pour des décennies soient prises à la va vite par un aréopage d’insuffisants qui n’ont même pas la dignité de les assumer ?

Il est plus qu’urgent de sanctuariser la politique énergétique de la France afin de la mettre à l’abri des abrutis. La seule solution envisageable consiste à sortir du marché européen de l’électricité, à regrouper la production, la distribution et l’intégralité de la filière nucléaire sous la direction du Ministère de la Défense, tellement ce secteur constitue un intérêt vital pour notre pays.

Enfin, au lieu de modifier la constitution au gré des faits divers, il serait peut-être opportun de graver notre nucléaire civile dans le marbre, afin de le protéger définitivement des griffes d’autres nuisibles qui ne manqueront pas d’apparaître dans le futur, et qui finiront par nous ramener au niveau technologique d’un pays du tiers monde, si aucune barrière n’est dressée pour les en empêcher.

Alain Falento, Riposte Laïque

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