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Le maire Christian Estrosi a décidé que le cirque avec des animaux sauvages n’était pas une activité politiquement correcte, dans la philosophie écologique et du bien-être animal. Alors que le texte publié au Journal officiel datant de 2021 sur la condition animale prévoyant de bannir, dans les établissements itinérants, « la détention, le transport et les spectacles incluant des espèces d’animaux non domestiques » ne s’appliquera qu’à compter de décembre 2028, le maire de Nice avait signé son propre arrêté, le 5 février 2020. La Métropole Nice Côte d’Azur a donc porté plainte pour occupation illégale d’un terrain lui appartenant.
Le cirque Zavatta s’est vu refouler par Christian Estrosi, lundi matin, lors de l’installation, « illégale » selon le maire, du célèbre cirque sur les terrains de la Métropole. 17 semi-remorques du cirque se sont installés sur un terrain à l’ouest de la commune, près du centre commercial Lingostière, installation qui a provoqué la venue d’une escouade de 15 policiers, du maire et du préfet, venus refouler John Zavatta et sa troupe.
Ce matin, j'ai interviewé Alexandre Zavatta, chef animalier du cirque Zavatta, refoulé par la @VilledeNice et @cestrosi
— Sabine Faivre (@SabinedeNice1) February 28, 2023
Alexandre Zavatta dénonce la violence et l'illégalité des menaces proférées à l'encontre du cirque Zavatta. https://t.co/qW25yC6QKU
Christian Estrosi leur a lancé : « Vous n’êtes pas les bienvenus ! Vous n’avez pas d’autorisation […] vous êtes une honte pour la condition animale ! […] on va s’expliquer devant les tribunaux. » Le cirque Zavatta de dénoncer l’illégalité de la menace brandie par l’édile. « Vous êtes aussi hors la loi », a rétorqué John Zavatta, expliquant aux journalistes de 20 Minutes : « On écrit au maire de Nice depuis le mois de septembre, sans aucune réponse de sa part. Il nous refuse au motif que nous avons des animaux sauvages, alors que la loi nous y autorise. »
Cette installation était un coup de force, destinée à obliger le maire à répondre et à « crever l’abcès ». Le maire s’est échauffé, accusant la petite troupe d’une trentaine de forains et ses animaux de « menace de trouble à l’ordre public », et a distillé les menaces de poursuite et de chiffrement des dégâts causés à la collectivité, selon lui, par cette installation. Le Figaro (27 février) relate ses propos : « Tout ceci va vous coûter cher. »
Le ton est monté et un membre de la famille lui a rétorqué « Vous êtes un dictateur » et menacé, un peu plus tard, de « se faire péter la tête ». Alexandre Zavatta confie à BV : « Cela va très loin, c’est violent, on n’a jamais vu ça, on ne se laissera pas faire. » Le préfet était présent, pour calmer le jeu. Il a permis au cirque de s’installer en attendant de trouver une solution. Nice-Matin de conclure : « Si aucun terrain n’est trouvé, le chapiteau sera érigé sous cinq jours. »
En cause, le « bien-être animal » et les lobbies écologistes, qui dénoncent les conditions de vie des animaux, et le principe même de la captivité : en sachant que ces animaux n’ont de sauvage que le nom, puisque ce sont tous ces animaux domestiqués, et donc totalement étrangers à la vie à l’état naturel. Les remettre en liberté reviendrait à signer leur arrêt de mort. Adieu, les prodigieux tours de cirque qui faisaient briller les yeux des enfants du temps d’Achille Zavatta ?
Sabine Faivre, Boulevard Voltaire
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