Procès de l’attentat de Nice : des parties civiles restent hantées par ces gamins qui, le soir même, se réjouissaient du spectacle. « Ils étaient morts de rire. “Alors, ça y est, tu vois de quoi on est capables ?” » - WEBTUBE.fr

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21/10/22

Cela a été peu raconté, mais des parties civiles du procès de l'attentat de Nice restent hantées par ces gamins qui, le soir même, se réjouissaient du spectacle. « Ils étaient morts de rire. “Alors, ça y est, tu vois de quoi on est capables ?” » – @libe https://t.co/wjKIsBu1Va pic.twitter.com/ccJb5nnuVY
— Louis Hausalter (@LouisHausalter) October 21, 2022

21/09/22

Le procès de l’attentat du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, à Nice, s’est ouvert devant la cour d’assises spéciale de Paris le lundi 5 septembre. Il doit durer jusqu’au 16 décembre.
Le conducteur du camion qui a foncé dans la foule, faisant 86 morts et 318 blessés, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, a été abattu par les forces de l’ordre. Huit autres personnes – sept hommes et une femme, accusés de l’avoir aidé dans son projet – sont jugées, mais seuls trois d’entre eux comparaissent pour des faits de terrorisme.
Les témoignages des parties civiles ont débuté cette semaine.

#attentatdeNice
Jacques Borla :"On a vu un groupe d'étrangers alignés, ils étaient 6 ou 7. Je ne comprenais pas, ils prenaient des photos, ils faisaient la fête devant des corps sans vie, j'ai trouvé ça abominable."
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 21, 2022

#attentatdeNice
Lucie Borla : "Le lendemain du 14, ma mère ne mangeait pas, elle criait. Je lui propose une cuillère de compote. Elle me la crache dessus. Elle me dit :"Je veux pas manger, moi ce que je veux c'est ma fille Laura".
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 21, 2022

#attentatdeNice
Jacques Borla : "Tout d'un coup j'entends: Minou? Jacques. Je me suis réveillé. J'ai les larmes aux yeux. Ma femme me dit: t'as des nouvelles de Laura. Je lui dis: C'est fini, elle est partie".
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 21, 2022

#attentatdeNice
Sa femme n'y croit pas, lui tape sur le tors, elle comprenait pas "on est venu nous séparer"..
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 21, 2022

#attentatdeNice
Jacques Borla : ""je n'irai jamais plus à un feu d'artifice. Je ne veux plus entendre parler du 14 juillet".
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 21, 2022

#attentatsdenice #Nice témoignages des parties civiles et notamment de la famille Borla à la barre au procès des attentats de Nice aujourd'hui pic.twitter.com/tNXTG1BGdj
— Elisabeth de Pourquery-Parmentier (@PourqueDe) September 21, 2022