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++ WEBTUBE : Rappelons que des migrants sont des immigrés clandestins…. On va les répartir un peu partout en France pour repeupler nos villages. A-t-on demandé leur avis aux français ?
La liste des villes touchées par l’installation contrainte de foyers de migrants s’allonge. Elle est désormais complétée par Cuers, une commune de 12.000 habitants située entre la Provence verte et la mer. Ce jeudi 29 septembre, le maire Bernard Mouttet a posé le sujet sur la table lors du conseil municipal… sans même que cette question soit spécifiée à l’ordre du jour ! Une surprise que les Cuersois n’ont pas tous appréciée, déplorant notamment le manque de transparence du maire sur ce sujet qui les touche directement.
Joint par Boulevard Voltaire, Yann Bizien, habitant de Cuers depuis une quarantaine d’années, abonde : « Cuers est une ville en difficulté. Il n’y a pas de lycée, les écoles et les crèches sont saturées. On rencontre énormément d’insalubrité, d’incivilités, il y a beaucoup de trafic de stupéfiants. Beaucoup d’habitants sont à l’euro près. À cette paupérisation vient s’ajouter le foyer avec son lot potentiel de violences et de délinquance. Les gens n’en veulent pas. Les Cuersois sont venus ici pour être tranquilles, entre la campagne et les oliveraies. Aujourd’hui, ils veulent partir. À terme, tout cela peut faire chuter le prix de l’immobilier. » C’est d’ailleurs lui, simple citoyen, qui a averti les Cuersois de la présence de ce nouveau foyer pourtant installé depuis juillet, affirme-t-il. Après avoir vu des bandes de jeunes sortir du Fasthôtel en périphérie, il s’en est approché pour en avoir le cœur net, la semaine dernière. Les nouveaux arrivants lui ont confirmé le changement de nature de l’activité de l’hôtel.
De son côté, Pierre-Laurent Chable, conseiller municipal de l’opposition (RN), confirme cette version. C’est par Yann Bizien que l’élu a appris l’installation du nouveau foyer. Pierre-Laurent Chable dénonce avec force la complaisance des pouvoirs locaux. « Il y a un manque de transparence problématique, explique-t-il, les services départementaux, la préfecture… tout le monde est au courant et rien n’est fait. Le maire a soi-disant lancé une action en justice pour dénoncer cette installation illégale, mais il y a en réalité un laissez-faire, aucune action vigoureuse n’est lancée pour faire respecter la loi. »
Tous deux constatent le changement de visage de cette ville où il faisait bon vivre autrefois. « L’ambiance dans le centre a radicalement changé, témoigne Pierre-Laurent Chable. Insultes, menaces et vols de scooters sont devenus monnaie courante, cela devient insupportable pour les habitants. Il y a un lent pourrissement du centre-ville. » Yann Bizien dénonce, lui, un « centre historique fortement communautarisé ces quinze dernières années avec l’ouverture d’un centre cultuel pour les musulmans ». Et d’ajouter : « Je vois un gros niveau d’exaspération. On ne peut pas faire de Cuers un centre de ghettoïsation ethnique. S’il y avait eu un referendum local, le maire aurait perdu et l’on n’aurait pas ce projet. On ne peut plus s’y opposer maintenant qu’il est en place, alors que c’est illégal. »
Les élus locaux du Rassemblement national ne comptent cependant pas lâcher l’affaire et Frank Giletti, député RN de la sixième circonscription du Var, entend bien défendre l’identité et la sécurité du village. « On a porté la contradiction en conseil municipal, on va faire une pétition, essayer de se faire entendre, rapporte Pierre-Laurent Chable, qui est aussi son attaché parlementaire. Les villes moyennes périphériques sont prises pour des poubelles. Nous allons saisir le préfet pour avoir des explications sur le vrai déroulé des choses. » Après Callac, fast, Saint-Lys ou Cuers, quelle sera la prochaine ville ?
Marie-Camille Le Conte, Boulevard Voltaire
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