Articles : Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021 – Fev.2021 – Jan.2021
"Arah", hurlent ces adolescents.
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
Un signal d’alerte aux dealers. Traduction : des policiers entrent dans ce quartier à Nîmes.
Pour ces mineurs, c’est un jeu mais surtout un travail rémunéré : "On fait ça parce qu’on a besoin d’argent." #trafic #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/HYIE5q1FLB
Laure ne sait plus quoi répondre à ses élèves de CP de l’école Georges Bruguier à Nîmes :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"C’est la première fois que j’entends ça de la part d’enfants de six ans. Des histoires de fusillades, de courses-poursuites. J’essaie de les rassurer comme je peux." #trafic #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/6jpzsON95Y
En décembre 2020, des trafiquants sautent dans la cour de l'école Georges Bruguier pour fuir la police. L’alarme intrusion est déclenchée.
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"C’est une situation qu’on ne devrait pas vivre dans une école", pour Christophe Boissier, le directeur. #trafic #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/wQpnmHKevY
Un individu est aperçu sur le toit de l’école. Quand la police municipale arrive, plus personne mais des preuves de l’intrusion :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"On essaie d’être là tous les jours mais malgré tout, ça ne suffit pas. Le #trafic est plus fort que nous ici", selon ces policiers #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/8Kz5IVfRIC
Dans ces conditions, comment enseigner ? À l’école Georges Bruguier, les professeurs sont soudés :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"Ce n’est pas aux enseignants de gagner ce combat, c’est à la République. Pour qu’il n’y ait pas de territoires où on se sente abandonné." #trafic #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/iYvxbsvVRG
Pour certains professeurs, ce climat de tension au quotidien est devenu invivable. Frédéric enseignait depuis 17 ans au Chemin-bas d’Avignon, à Nîmes.
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
Il a demandé sa mutation : "Les trafiquants ont réussi à me faire partir." #trafic #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/RjYxqr74EO
Les Restos du cœur est une association essentielle pour beaucoup de familles du quartier du Chemin-bas d’Avignon, devenue elle aussi victime collatérale du #trafic de drogues.
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
En 2020, la veille de Noël, des coups de feu retentissent pendant la distribution. #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/i3654p70Mm
Au Chemin-bas d’Avignon, à Nîmes, cette mère de famille décrit le #trafic de drogues comme une toile d’araignée :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"Ils sont polis, ils nous respectent mais si vous touchez à leur business, on sait qu’il y aura des représailles." #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/nDGhiPaTZW
Christophe Boissier, le directeur du groupe scolaire, interroge les conseillers du premier ministre :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"On ne peut pas déployer des moyens suffisants pour dégager du tour de l’école le #trafic de drogue ? C’est impossible ? Je pose la question, c’est silence radio" #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/6x0W4BfZZM
Brice Gajean, SGP Police FO dans #EnvoyeSpecial :
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) May 27, 2021
"On ne vous dit pas : "Allez arrêter dix dealers !" Ça ne marche pas comme ça. En multipliant les opérations dans les quartiers, en cherchant des guetteurs, des vendeurs, des consommateurs, vous faites du chiffre indirectement." pic.twitter.com/2MjIgLV4Mt
Dans les écoles du Chemin-bas d’Avignon, à Nîmes, la journée de classe est rythmée par de drôles de cris qui retentissent régulièrement depuis la rue : ceux des guetteurs, de jeunes adolescents chargés de prévenir de l’arrivée d’une patrouille de police. Car ce groupe scolaire est littéralement cerné par le trafic de stupéfiants qui s’opère aux quatre coins des bâtiments. Le directeur, les professeurs, les élèves et leurs parents ne supportent plus l’insécurité qui règne et qui les met en danger.
Intimidations, intrusions des trafiquants dans la cour de récréation, règlements de comptes armés dans la rue, ils ne comptent plus les incidents qui bouleversent leurs journées. Malgré les interventions de la police et de la mairie, le trafic semble impossible à arrêter. Les équipes d’”Envoyé spécial” ont posé leur caméra au cœur de l’école, avec les professeurs et leurs élèves pour comprendre leur quotidien.