Victor, 18 ans : on coupe les ailes de la jeunesse, c’est nos vies qui s’effacent !

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Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Suite à la dernière vidéo de Marcel sur le suicide des enfants, ce message nous est parvenu : 

« Je m’appelle Victor, j’ai 18 ans et suis complètement handicapé par la politique du Covid. Pour exprimer mes maux, mes peurs et mes idées, j’ai fait une petite vidéo dans mon coin. »

Nous vous laissons découvrir la performance de ce jeune Victor, la profondeur et la force des mots, tous ces maux qu’on n’entend pas, que ces jeunes confinés subissent. L’espoir c’est que la relève soit là… la relève est là !

Source : Le Media en 4-4-2

Au-delà de la joie, au-delà du plaisir, c’est la peur qui nous anime
les vautours planent au-dessus de nos cœurs
Papa m’avait prévenu, comment ça a pu arriver
de ma fenêtre j’vois le ciel qui pleure,
Les rues désertes
j’entends les gens murmurer leurs peines
dans le silence général
enfermés dans nos chambres
on éteint les lumières
contraints à s’épanouir dans le noir.
les démons qui nous hantent
ont tout fermé à clef
sentiment d’esclave
prisonnier dans la peur qu’on nous inculque
le temps qui passe, on coupe les ailes de la jeunesse
c’est nos vies qui s’effacent,
à travers nos écrans
on perd la face, on perd la foi
y commence à faire froid
vas-y avance, te trompe surtout pas toujours tout droit, sans faire de vague
Tu sais pas où tu vas ?
Tant pis pour toi
c’est dur ?
c’est rien, c’est la vie.
j’crois que c’est l’époque qui veut ça, en tout cas ceux qui la contrôlent
Le temps passe, je comprends toujours pas,
nique la fac,
les robots s’accrochent et suivent leurs cours en ligne
on est seul dans la machine.
qui pourrit mon cœur, je la sens qui m’efface,
j’comprends les gens qui tombent, qui basculent de l’autre côté
j’comprends les gens qui partent, pour ne plus jamais revenir
écoute la douceur,
du cri des anges qu’on égorge
c’est le cri de nos cœurs
j’aimerais en placer une pour ma grand-mère
mémé parle toute seule et répète souvent la même chose, rassurée par la nostalgie d’un passé un peu plus ensoleillé
elle est seule dans l’ancien monde, car celui d’aujourd’hui ne veut plus rien dire pour elle
La sagesse des anciens
Bafouée par une bande de chiens
Il ne reste plus que de beaux souvenirs
un sentiment de solitude générationnel
ils voudraient qu’on reste chez nous, à contempler le vide
à rêver l’amour
entre nous faussement reliés, j’préfère parler avec mon ombre
ils pourront jamais contrôler la force d’une ombre
soyons des soldats de l’ombre
tu sais ce que c’est la douleur d’une âme seule, elle grouille en ombre
allongé dans le noir, j’pense à toi
Qui m’écoutes,
qui souffres, et qui se perd dans le néant qu’on te propose
j’ai plus d’envie, j’ai pas de d’talent, j’ai pas dormi, j’me sens vide, j’me sent seul, et toi aussi
Si tu me croises dans la rue, regarde-moi dans les yeux, montre-moi l’intensité de ce qui sommeille en toi.
Donne-moi ce qui te reste, je te donnerai le double
On n’a plus le temps de s’esquiver
te laisse pas emporter par la tempête du nouvel âge.
c’est pas toi qui dérailles.
Tout en haut de la pyramide, la perversion des élites
dicte nos choix
les gardiens de la paix, au service de la haine
réservent des coups de matraque aux plus éveillés
pendant ce temps nos dirigeants s’amusent
on retrouve leur sperme sur des peluches,
Le diable s’habille en cravate
des milliards pour les actionnaires, une pensée pour l’ours polaire
j’ai la haine envers la secte envers l’élite,
envers les calculs égoïstes
Envers la meuf de l’accueil
Envers le regard méprisant de cette petite bourge égocentrique
Envers tous ces chiens qui iront se caresser le chibre sur sa dernière publication
déçus par le monde,
l’humain est dur à vivre
je cultive mon mal-être pour exprimer au mieux les maux d’ une société malade
je prie mon âme pour qu’elle puisse un jour dire tout ce qu’elle a sur le cœur
nique la tv qui m’a mal éduqué
mon téléphone indique les pulsations de mon cœur
mais me demande jamais comment ça va
obsolescence, obéissance programmée
dirige nos cours, nos cœurs, nos vies
Pour le cœur de maman
Pour l’esprit de papa
Pour toi et moi
Va falloir frapper fort
Retrouver la vérité
Forger les plus éveillés.
S/o aux vengeurs masqués,
je voyage dans ma tête
je garde espoir en la tempête
les rafales vont souffler de plus en plus fort
la rue transpire et commence à se réveiller
faut qu’on apprenne à viser, à frapper
soyons des soldats de l’ombre
nous sommes en guerre
parce que c’est leur projet
Victor.

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